Margaret Weis - Dragons d'une aube de printemps

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Dragons d'une aube de printemps: краткое содержание, описание и аннотация

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Alors que s’est éteint le coeur de l’Étoile de Diamant, et avec lui celui de l’héroique Sturm, les compagnons poursuivent inlassablement leur quête. Mûris par les joies et les peines, ils voient se lever l’aube du jour où la vie et la mort joueront le dernier acte de la pièce. L’enjeu, c’est l’avenir du monde ! Ils ont tout fait pour se procurer les armes du destin ; mais ce qu'il leur faut surtout, c’est une foi aveugle en l’amitié. Car les dragons, menés par la terrible Dame Noire, ne sont plus qu’à un battement d’ailes du triomphe.

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Raistlin lâcha la robe de l’historien et se laissa retomber sur le plancher. Ses forces l’abandonnaient. Un grand froid envahit son cœur, annonçant la mort.

Il se raccrocha aux paroles d’Astinus. Je veux vivre un instant encore. Lunitari, je t’implore de m’accorder cet instant, demanda-t-il à l’astre qui conférait leur magie aux Robes Rouges. Un mot serait bientôt prononcé, il en avait la certitude. Un mot qui le sauverait, si seulement il parvenait à tenir !

Astinus regardait le mourant avec des yeux étincelants. En lui jetant à la face les paroles qu’il gardait en lui depuis des siècles, il s’était libéré.

— Au dernier des jours de ce monde, dit-il d’une voix vibrante, les trois dieux se retrouveront : Paladine avec sa Lumière, Takhisis avec sa Noirceur, et Gilean, seigneur de la Neutralité. Ils déposeront leurs Clés sur le grand Autel, à côté de mes livres. Ils contiennent l’histoire de chaque être qui a vécu sur Krynn ! Alors, le monde sera entier…

Astinus s’arrêta, stupéfait de ce qu’il était en train de dire. Il réalisa ce qu’il avait fait.

Mais déjà Raistlin ne le voyait plus. Ses yeux en sabliers s’étaient dilatés, ses pupilles dorées luisaient comme des braises.

— La Clé…, murmura-t-il, exultant. La Clé ! Maintenant je sais…, je sais !

Lentement, il porta la main au petit sac accroché à son ceinturon. Il en sortit l’orbe draconien, pas plus gros qu’une balle, et le garda dans sa paume, le fixant d’un œil noir.

— Je sais qui tu es, murmura Raistlin. Je te connais et je te conjure de me venir en aide comme tu l’as fait dans la Tour et au Silvanesti ! Notre accord est rompu ! Sauve-moi, et tu seras sauvé !

Le mage perdit connaissance. Sa tête roula sur le plancher, ses paupières se fermèrent. Sa main se raidit, mais ses doigts refermés sur le globe ne desserrèrent pas leur étreinte. L’orbe était pris dans un étau plus fort que la mort.

Raistlin n’était plus qu’une malheureuse carcasse perdue dans les replis de sa robe rouge étalée parmi les parchemins.

Dans la clarté pourpre des deux lunes, Astinus resta longuement en contemplation devant le corps du mage. Puis il gagna la porte, qu’il referma d’une main tremblante, abandonnant la bibliothèque au silence.

De retour dans son cabinet de travail, l’historien s’assit à sa table, et resta dans le noir, les yeux dans le vide.

6

Palanthas

— Je te dis que c’était Raistlin !

— Et moi, je te répètes que tu veux encore me refiler une histoire d’éléphant volant ou d’anneau qui se déplace tout seul, et que je vais finir par te casser ton bâton à frondes sur le dos ! rétorqua Flint, furieux.

— C’était quand même Raistlin, répliqua Tass à voix basse pour ne pas irriter davantage le nain.

Ils se promenaient dans une des larges avenues de la magnifique cité de Palanthas. Le kender connaissait le nain depuis assez longtemps pour savoir jusqu’où il pouvait aller sans le pousser dans ses derniers retranchements. Ces derniers jours, le seuil de tolérance de Flint était très vite atteint.

— Ne va surtout pas ennuyer Laurana avec tes histoires à dormir debout, recommanda Flint, prévoyant. Elle a assez de problèmes comme ça.

— Mais…

Le nain s’arrêta et toisa le kender d’un air féroce.

— Promis ?

— Bon, d’accord, soupira Tass.

Tout cela n’aurait eu aucune importance si Tass n’avait pas été certain d’avoir vu Raistlin. Le nain et le kender passaient devant la bibliothèque de Palanthas quand Tass avait remarqué une troupe de moines sur les escaliers.

Flint étant en extase devant un édifice dû aux talents architecturaux des nains, Tass en avait profité pour se tourner vers la bibliothèque.

À sa grande surprise, il avait reconnu au milieu des moines un homme qui semblait être Raistlin – même peau aux reflets métalliques, même robe rouge – que les moines traînaient à l’intérieur. Au moment où Tass empoignait Flint pour traverser la rue, les moines avaient refermé la porte derrière eux.

Le kender s’était jeté contre l’huis et il avait frappé en demandant à entrer. Mais l’Esthète qui lui avait ouvert paraissait si horrifié de voir un kender que le nain, outragé, avait tiré Tass par la manche, l’entraînant plus loin.

Les kenders avaient une idée plutôt nébuleuse de ce qu’était une promesse. En conséquence, Tass se promit de raconter quand même l’incident à Laurana. Puis à la pensée de la jeune elfe épuisée par le souci, le chagrin et les veilles, le petit être au cœur tendre décida que Flint avait raison. Si c’était vraiment Raistlin, il était probablement occupé par une affaire personnelle et il risquait de ne pas apprécier qu’on le dérange. Encore que…

Tass soupira et continua son chemin, flanquant des coups de pied dans les cailloux. Palanthas était une ville qui valait vraiment le détour. Renommée pour sa magnificence pendant l’Ère de la Force, elle restait incomparable. La cité avait été construite en cercle sur le pourtour de la vieille ville, composée d’édifices aux vastes montées d’escaliers et aux colonnades majestueuses. Une dizaine d’avenues plantées d’arbres partaient du centre pour aller vers le nord, où se trouvait le port, et vers les différentes portes donnant sur les remparts.

Surmontées de deux élégantes tours de guet, ces portes étaient des merveilles d’architecture. Derrière les remparts de la vieille ville, décorés de bas-reliefs relatant l’histoire de Palanthas, s’était constituée la nouvelle ville, une harmonieuse réplique de l’ancienne. Palanthas se découpant sur le couchant était sans nul doute la plus jolie chose qu’on puisse voir.

Tass fut tiré de ses rêveries par une bourrade de Flint.

— Qu’est-ce qui te prend ? demanda le kender, interloqué.

— Où sommes-nous ? demanda Flint, les deux poings sur les hanches.

— Eh bien nous sommes… Euh… nous sommes, c’est ça, je crois que… En fait, non, nous n’y sommes pas, dit-il en regardant froidement Flint. Comment as-tu fait pour te perdre ?

— MOI ? explosa le nain. C’est toi, le guide et le spécialiste des cartes. Toi, le kender qui connaît la ville comme sa poche !

— J’étais absorbé dans mes réflexions, dit Tass d’un ton conciliant.

— Dans quoi ? gronda Flint.

— Je remuais de profondes pensées, répondit Tass d’un ton blessé.

— Oh et puis ça m’est égal après tout, bougonna Flint en fonçant droit devant lui.

Il n’aimait pas la façon dont tournaient les choses.

— C’est bizarre, dit Tass comme s’il avait lu dans l’esprit du nain, mais cet endroit me paraît bien désert, comparé aux autres rues de Palanthas. Je me demande…

Son regard erra sur les façades lisses.

— Mais non, répliqua Flint. Nous avons seulement pris le même chemin en sens inverse.

— Bon, allons-y ! dit Tass en s’engageant dans une rue déserte. Juste un petit détour, pour voir ce qu’il y en bas. N’oublie pas que Laurana nous a recommandé de repérer les lieux et d’inspecter les fortifications.

— Et il n’y a pas l’ombre d’une fortification aux alentours, tête de linotte ! marmonna Flint en lui emboîtant le pas à contrecœur. Nous sommes au centre de la ville ! Laurana parlait du mur d’enceinte !

— Il n’y a pas de mur autour de la cité, triompha Tass. En tout cas, pas autour de la ville nouvelle. Et si le centre est ici, pourquoi est-ce si désert ? Il doit y avoir une explication, je veux la trouver.

Flint poussa un grognement réprobateur. Le kender commençait à raisonner ; il aurait mieux valu s’asseoir tranquillement quelque part à l’ombre.

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