Margaret Weis - Dragons d'une aube de printemps

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Dragons d'une aube de printemps: краткое содержание, описание и аннотация

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Alors que s’est éteint le coeur de l’Étoile de Diamant, et avec lui celui de l’héroique Sturm, les compagnons poursuivent inlassablement leur quête. Mûris par les joies et les peines, ils voient se lever l’aube du jour où la vie et la mort joueront le dernier acte de la pièce. L’enjeu, c’est l’avenir du monde ! Ils ont tout fait pour se procurer les armes du destin ; mais ce qu'il leur faut surtout, c’est une foi aveugle en l’amitié. Car les dragons, menés par la terrible Dame Noire, ne sont plus qu’à un battement d’ailes du triomphe.

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— C’est quoi exactement, la Tour des Sorciers ? demanda Laurana.

Après une semaine de négociations avec le seigneur, qui avait tendance à vagabonder en pensée, elle avait appris à le ramener au sujet de ses préoccupations.

— Ah oui ! Eh bien, on peut la voir de cette fenêtre, si tu y tiens, répondit le seigneur à contrecœur.

— J’aimerais bien que tu me la montres, déclara Laurana.

Avec un haussement d’épaules, Amothus conduisit Laurana vers une fenêtre aux rideaux fermés. Les autres offraient sur le paysage une vue à couper le souffle.

— C’est à cause de la Tour que ces rideaux sont tirés, dit le seigneur. C’est dommage. Avant que la Tour soit devenue un objet maudit, cette vue était la plus belle qu’on puisse avoir sur la ville…

Il tira les rideaux d’une main tremblante. Surprise qu’il manifestât une telle émotion, Laurana regarda le paysage qui s’étendait sous ses yeux. Elle en eut le souffle coupé. Le soleil disparaissait derrière les montagnes couronnées de neige, embrasant le ciel de pourpre et d’incarnat. Le couchant illuminait la blancheur du marbre des coupoles. Laurana n’avait jamais imaginé qu’il puisse exister quelque chose d’aussi beau ailleurs que dans son cher Qualinesti.

Son attention fut attirée par un point sombre qui scintillait comme une perle noire. C’était une haute tour de pierre qui se détachait sur un fond de maisons blanches. Ses tourelles tombaient en ruine et ses fenêtres n’étaient plus que des trous sombres, aveugles au spectacle du monde. Elle était entourée d’une clôture noire. Laurana crut voir bouger sur les grilles quelque chose qui lui fit penser à un grand oiseau pris au piège. Au moment où elle allait attirer sur l’objet l’attention d’Amothus, il tira le rideau en frissonnant.

— Je suis désolé, je ne supporte pas ce spectacle. C’est trop éprouvant. Dire que nous vivons cela depuis des siècles…

— Je ne trouve pas ça si terrible, avoua Laurana. La Tour… me semble en quelque sorte avoir sa place. La ville est très belle, mais d’une telle perfection que je m’en rends même plus compte. Cette Tour rompt l’harmonie et en fait ressortir la beauté, comprends-tu ce que je veux dire… ?

À en croire l’expression ahurie du seigneur, il n’avait pas vraiment saisi. Laurana poussa un petit soupir ; la vue qu’offrait cette fenêtre exerçait sur elle une étrange fascination.

— Quel malheur a donc frappé la Tour ? demanda-t-elle.

— C’est arrivé pendant le… Oh ! voilà quelqu’un qui saura te le raconter beaucoup mieux que moi, répondit Amothus, soulagé. Pour être honnête, je n’aime pas parler de cette histoire.

— Astinus, de la Bibliothèque de Palanthas ! annonça le serviteur.

Laurana fut surprise de voir que tout le monde s’était levé, y compris les généraux et les nobles. Tant d’égard pour un bibliothécaire ? Elle s’étonna encore davantage quand elle les vit s’incliner devant l’historien qui avançait dans la salle. Dans sa confusion, elle en fit autant. Princesse du Qualinesti, elle ne devait s’incliner que devant son père, l’Orateur du Soleil. Mais en voyant l’homme de plus près, elle eut le sentiment que la révérence était justifiée.

Astinus marchait avec un aplomb et une assurance tels qu’il avait dû passer sa vie auprès des rois et des dieux. Il pouvait avoir la cinquantaine, mais quelque chose en lui restait sans âge. Son visage sans aspérité semblait taillé dans le marbre. Son expression froide déplut d’abord à Laurana. Puis elle remarqua ses yeux pétillants de vie, comme s’ils abritaient des milliers d’âmes.

— Tu es en retard, Astinus, plaisanta respectueusement le seigneur Amothus.

Tout le monde resta debout jusqu’à ce que l’historien s’asseye. Avec un sentiment mitigé, Laurana se laissa tomber dans son siège devant la grande table ronde qui occupait le milieu de la salle.

— J’ai eu beaucoup à faire, répondit Astinus d’une voix qui semblait sortir d’un puits.

— J’ai entendu dire que tu avais été importuné, dit Amothus, rouge de confusion. Je te prie de m’en excuser. Je me demande comment ce jeune homme a pu se trouver sur le perron dans un état si misérable. Je regrette que tu n’aies rien dit, nous aurions fait enlever le corps…

— Cela n’a aucune importance, coupa Astinus en jetant un coup d’œil à Laurana. L’affaire a été réglée. Tout est fini maintenant.

— Mais… euh… qu’est devenu le corps ? demanda Amothus d’un ton hésitant. Je sais à quel point c’est pénible, mais je dois m’assurer que les lois sanitaires ont été respectées…

— Je pourrais peut-être revenir quand cette conversation sera terminée, coupa Laurana.

— Quoi ? Tu veux t’en aller ? Mais tu viens juste d’arriver…

— Je crois que notre conversation choque la princesse, fit remarquer Astinus. Les elfes, tu n’es pas sans l’ignorer, ont un respect extrême de la vie. Chez eux, on ne parle pas de la mort de façon si brutale.

— Ciel ! s’exclama Amothus, écarlate, en se levant pour baiser la main de Laurana. Je te supplie de m’excuser, ma chère. Je suis un rustre. Pardonne-moi, et s’il te plaît, reste assise. Apportez du vin à la princesse, héla-t-il.

— Vous parliez de la Tour des Sorciers lorsque je suis entré. Qu’en sais-tu ? demanda Astinus, les yeux plongés dans ceux de Laurana.

Transpercée par ce regard, elle but une gorgée de vin en regrettant amèrement d’avoir abordé le sujet.

— En fait, nous devrions peut-être revenir à ce qui nous occupe, dit-elle timidement. Je suis sûre que les généraux s’inquiètent du retour de leurs troupes et je…

— Que sais-tu de la Tour ? répéta Astinus.

— Moi ? Euh… Pas grand-chose, bredouilla Laurana comme une élève intimidée par un professeur sévère. J’avais un ami, je veux dire une relation, qui a subi les Épreuves de la Tour des Sorciers de Wayreth, mais il est…

— Raistlin de Solace, je crois, laissa tomber Astinus, imperturbable.

— Oui, exactement ! s’écria Laurana, surprise. Comment se fait-il…

— Je suis historien, jeune dame. Mon travail est de tout savoir, répondit Astinus. Je vais te raconter l’histoire de la Tour de Palanthas. Tu ne perdras pas ton temps, Lauralanthalasa, car elle est liée à la tienne. (Il fit un geste vers les généraux.) Vous, là-bas, ouvrez les rideaux. Vous masquez la plus belle vue qui soit, comme l’a dit la princesse avant que j’entre. Bon ! Voici l’histoire de la Tour des Sorciers de Palanthas.

« Mon récit commence à l’époque qu’on a appelée après coup celle des Batailles Perdues. Pendant l’Ère de la Force, le Prêtre-Roi d’Istar commença à voir des ennemis partout. Il trouva un nom à ses peurs irraisonnées : les magiciens ! Il les craignait, et se méfiait de leur pouvoir. Comme il ne les comprenait pas, il se sentait menacé par leur savoir et leur puissance.

« Il lui fut facile de monter le peuple contre eux. On respectait les magiciens, mais on n’avait pas confiance, parce qu’ils comptaient dans leurs rangs les représentants des trois puissances de l’univers : les Robes Blanches du Bien, les Robes Rouges de la Neutralité, et les Robes Noires du Mal. Contrairement au Prêtre-Roi, eux savaient que l’équilibre du monde repose sur ces trois puissances, et que le rompre entraînerait le chaos.

« Donc le peuple se souleva contre les magiciens. Les premières cibles de leur colère furent bien entendu les cinq Tours des Sorciers où se concentrait la puissance de l’Ordre. C’est là que les jeunes magiciens subissaient les Épreuves, du moins les plus audacieux d’entre eux. Ces Épreuves étaient redoutables et dangereuses. L’échec était sanctionné de mort. »

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