Margaret Weis - Dragons d'une aube de printemps

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Dragons d'une aube de printemps: краткое содержание, описание и аннотация

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Alors que s’est éteint le coeur de l’Étoile de Diamant, et avec lui celui de l’héroique Sturm, les compagnons poursuivent inlassablement leur quête. Mûris par les joies et les peines, ils voient se lever l’aube du jour où la vie et la mort joueront le dernier acte de la pièce. L’enjeu, c’est l’avenir du monde ! Ils ont tout fait pour se procurer les armes du destin ; mais ce qu'il leur faut surtout, c’est une foi aveugle en l’amitié. Car les dragons, menés par la terrible Dame Noire, ne sont plus qu’à un battement d’ailes du triomphe.

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— Attends, maître ! appela faiblement Raistlin en tendant la main vers Astinus, qui s’arrêta. Tu as voulu savoir ce que je voyais en toi. À mon tour, je te demande ce que tu vois en moi. J’ai croisé ton regard quand tu t’es penché sur moi tout à l’heure. Tu m’as reconnu. Donc tu me connais ! Qui suis-je ? Qui vois-tu en moi ?

Le visage d’Astinus était aussi lisse qu’une statue de marbre.

— Tu as vu « un homme qui ne va pas mourir », répondit-il en détournant la tête. Moi, je vois un homme qui mourra bientôt.

Il est entendu que celui qui prend connaissance de ces Livres a subi avec succès les Épreuves dans une des Tours des Sorciers, et qu’il a démontré ses capacités à contrôler un orbe draconien ou tout autre objet magique reconnu (consulter l’appendice C) et qu’il est par conséquent habilité à lancer des sorts…

— Bon, bon, marmonna Raistlin en feuilletant les pages, impatient de parvenir à la conclusion.

Ces exigences étant remplies à la satisfaction de tes maîtres, nous te remettons ce Livre d’incantations. Grâce à la Clé, il te permettra d’accéder à nos secrets.

Avec un grognement rageur, Raistlin repoussa le volume relié de cuir bleu nuit et en prit un second sur la pile dressée sur la table. Une violente quinte de toux interrompit sa lecture.

Les souffrances infligées à son corps malingre étaient intolérables. Plusieurs fois, il songea à mourir pour échapper à cette torture permanente. Épuisé, il laissa tomber sa tête entre ses bras croisés sur la table. Un bref répit, un délicieux répit. Il pensa à son frère. Caramon, dans l’Au-delà, devait attendre son jumeau. Raistlin voyait comme s’il était devant lui ses yeux de chien fidèle débordant de sollicitude…

Le mage respira profondément et releva la tête. Rêver de retrouver Caramon ! Je commence à m’égarer… Quelle bêtise ! maugréa-t-il, furieux contre lui-même.

Il reprit le livre gainé de bleu aux étincelantes inscriptions en argent. Le livre d’incantations que possédait Raistlin avait la même reliure. C’était un ouvrage de Fistandantibus, que le mage connaissait maintenant par cœur.

D’une main tremblante d’émotion, il l’ouvrit à la première page et parcourut des yeux l’habituel préambule. Seuls les magiciens chevronnés et reconnus par l’Ordre pouvaient avoir accès aux incantations complexes décrites dans ces livres.

Raistlin satisfaisait à toutes les conditions. Il était sans doute le seul magicien des Robes Rouges et des Robes Blanches de Krynn à pouvoir y prétendre, mis à part l’illustre Par-Salian.

Grâce à la Clé, tu pourras accéder aux mystères…

Raistlin poussa un cri. De dépit, il se jeta rageusement sur la table, éparpillant les livres qui tombèrent par terre. Sous l’effet de la colère, les paroles magiques que la faiblesse l’avait empêché de formuler lui vinrent aux lèvres.

Entendant le mage, les Esthètes qui allaient et venaient devant la bibliothèque, échangèrent des regards alarmés. Un craquement suivi d’une explosion se fit entendre à l’intérieur de la bibliothèque. Affolés, les Esthètes voulurent ouvrir la porte, mais ils la trouvèrent verrouillée.

Soudain une lueur phosphorescente illumina le chambranle. Ils reculèrent précipitamment. Une odeur âcre s’éleva, suivie d’un violent courant d’air qui faillit arracher la porte de ses gonds. Les Esthètes entendirent ensuite des gémissements rageurs et coururent dans le vestibule en appelant Astinus.

Quand l’historien arriva, la porte de la bibliothèque était sous l’effet d’un charme. Il n’en parut pas surpris. Avec un soupir résigné, il sortit un carnet de sa poche et commença à le couvrir de sa grande écriture. Les Esthètes se réunirent autour de lui, guettant d’un air inquiet les bruits étranges qui leur parvenaient de la salle.

Des roulements de tonnerre firent trembler la pièce jusque dans ses fondations. Une clarté phosphorescente si intense auréolait les contours de la porte qu’on se serait cru en plein jour. Au souffle d’une tornade tumultueuse se mêlaient les cris du magicien et le claquement des parchemins volant à travers la pièce. Des flammes léchèrent le chambranle.

— Maître ! cria un Esthète en montrant les flammes, il est en train de brûler les livres !

Astinus hocha la tête sans cesser d’écrire.

Brusquement, le tumulte cessa. L’éclatante lumière diminua, puis disparut. Les Esthètes s’approchèrent prudemment, et collèrent l’oreille contre les battants. Ils n’entendirent qu’un léger bruissement. Bertrem appuya sur la porte, qui céda sans opposer de résistance.

— La porte est ouverte, maître.

Astinus leva les yeux de son carnet.

— Retournez à vos études, ordonna-t-il, vous n’avez plus rien à faire ici.

Les Esthètes s’inclinèrent avec déférence et se dispersèrent dans les couloirs. Astinus resta seul. Il attendit un moment pour s’assurer que personne ne viendrait, puis il poussa la porte.

Un clair de lune rouge et argent passait par les étroites fenêtres. Dans cette semi-obscurité, les livres formaient sur les rayons de sombres alignements. Une chandelle allumée sur la table envahie de papiers éclairait un livre relié de bleu. D’autres livres semblables étaient dispersés sur le sol.

Du regard, Astinus fit le tour de la pièce. Il fronça les sourcils. Des traînées noirâtres tachaient les murs. Une forte odeur de soufre et de fumée le prit à la gorge. Des particules de papier carbonisé tombaient comme des feuilles d’automne sur un corps gisant sur le plancher.

Astinus pénétra dans la bibliothèque et referma la porte derrière lui. Évitant les parchemins éparpillés, il marcha vers le jeune mage et se campa devant lui. Silencieux, il le considéra d’un air pensif.

La robe d’Astinus frôla la main inerte du blessé qui tressaillit sous la caresse de l’étoffe, et leva des yeux de moribond.

— As-tu trouvé ce que tu cherchais ? demanda Astinus.

— La Clé ! s’exclama Raistlin, une étincelle de colère ravivant son regard. Perdue… dans le temps !

Les imbéciles ! Comme c’est simple ! Chacun le sait… et tout le monde l’oublie ! La Clé…, la seule chose dont j’avais besoin… perdue à jamais !

— Te voici arrivé au bout du voyage, mon vieux, dit Astinus sans compassion.

— Tu me connais ! Qui suis-je donc ? demanda Raistlin avec fièvre.

— Cela n’a plus guère d’importance, répondit Astinus qui s’apprêtait à partir.

Une main cramponnée à sa robe et un cri aigu le retinrent.

— Tu me tourne le dos comme tu l’as tourné au monde ! vociféra Raistlin.

— Tourné le dos au monde…, répéta doucement l’historien. Tourné le dos au monde !

La voix d’Astinus ne trahissait jamais d’émotion, mais cette fois, la colère y était perceptible.

— Moi ? Moi, j’ai tourné le dos au monde ? tonna-t-il. Comme tu le sais, je suis le monde ! Je suis né des milliers de fois ! Je suis mort des milliers de fois ! Pour chaque larme versée, les miennes ont coulé à torrents ! Chaque goutte de sang m’a vidé du mien ! Toutes les souffrances et toutes les joies, je les ai éprouvées !

« Ma main repose sur la Sphère du Temps, et je sillonne le monde de long en large en tenant la chronique de son histoire ! J’ai commis les actions les plus noires et consenti les sacrifices les plus nobles. Je suis homme, elfe, ogre. Je suis mâle et femelle. J’ai fais naître des enfants et j’en ai assassiné. Je t’ai vu tel que tu étais bébé, et tel que tu es maintenant. Mon apparente insensibilité me permet de résister sans devenir fou ! Ce que je subis survit par les mots. Ceux qui lisent mes livres savent ce que signifie vivre sans arrêt dans tous les corps que porte le monde ! »

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