Margaret Weis - Dragons d'une aube de printemps

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Dragons d'une aube de printemps: краткое содержание, описание и аннотация

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Alors que s’est éteint le coeur de l’Étoile de Diamant, et avec lui celui de l’héroique Sturm, les compagnons poursuivent inlassablement leur quête. Mûris par les joies et les peines, ils voient se lever l’aube du jour où la vie et la mort joueront le dernier acte de la pièce. L’enjeu, c’est l’avenir du monde ! Ils ont tout fait pour se procurer les armes du destin ; mais ce qu'il leur faut surtout, c’est une foi aveugle en l’amitié. Car les dragons, menés par la terrible Dame Noire, ne sont plus qu’à un battement d’ailes du triomphe.

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— Je sais son nom, maître, répondit Bertrem. Il s’appelle Raistlin et il vient de Solace, en Abanasinie.

Après avoir consigné les renseignements, Astinus posa sa plume et leva les yeux.

— Raistlin… de Solace ?

— Oui, maître, dit Bertrem, s’inclinant devant l’historien qui avait daigné le regarder. Ce nom te dit-il quelque chose ? J’ai pris la liberté de te déranger parce qu’il a demandé à te voir.

— Ce Raistlin… Où est-il ?

— Sur les marches du perron, maître. Nous avons pensé qu’un des nouveaux guérisseurs qui se disent adeptes de la déesse Mishakal pourrait lui venir en aide…

— Aucun d’eux ne peut guérir le mal qui l’affecte, répondit l’historien d’une voix grave, mais fais-le entrer et donne-lui une chambre.

— Le faire entrer dans la bibliothèque ? s’étonna Bertrem. Personne n’y est jamais admis en dehors de ceux que tu…

— Je verrai cet homme si j’ai le temps en fin de journée, poursuivit Astinus comme s’il n’avait rien entendu. S’il est encore de ce monde.

— Bien, maître, murmura Bertrem en se retirant.

L’Esthète arpenta d’un pas rapide les vestibules de marbre de l’antique bibliothèque. Son crâne chauve luisait de sueur. L’incident troublait le rythme paisible auquel il était habitué. Stupéfaits, les autres membres de son Ordre le virent se diriger vers la porte.

— Il faut le faire entrer, leur dit Bertrem. Astinus veut le voir ce soir, s’il est encore vivant.

Les Esthètes se regardèrent en silence, se demandant quelle tuile allait leur tomber sur la tête.

Je vais mourir.

Cette certitude emplissait le jeune magicien d’amertume. Étendu dans la cellule que les Esthètes lui avaient attribuée, il maudissait sa fragilité congénitale, les épreuves qui l’avaient brisé, et les dieux qui lui avaient infligé ce destin. Il était à bout de forces et n’arrivait même plus à maîtriser sa pensée. Son cœur allait lâcher. Les draps blancs qui le couvraient seraient son linceul.

Pour la seconde fois de sa vie, Raistlin sentit le poids de la solitude et l’angoisse l’étreignit. Il avait fait une première expérience de ces choses-là pendant les trois jours atroces passés à la Tour des Sorciers. Avait-il été vraiment seul ? Il se rappela confusément avoir entendu une voix… Une voix qui s’adressait à lui de temps à autre, et qu’il n’arrivait pas à identifier. Pourtant, elle lui semblait familière ; elle lui faisait immanquablement penser à la Tour des Sorciers. La voix l’avait toujours soutenu ; grâce à elle, il était sorti victorieux de l’Epreuve.

Mais cette fois, il ne s’en tirerait pas vivant, il le sentait. La magie qu’il avait mobilisée lui avait demandé un trop grand effort. Il avait réussi, mais à quel prix !

Quand les Esthètes l’avaient trouvé, il gisait, recroquevillé dans sa robe rouge, vomissant le sang, sur les marches du grand édifice. Il était tout juste parvenu à articuler sa demande, puis il s’était évanoui. Revenu à lui dans une cellule glacée, il avait réalisé que la mort était proche. Il avait trop exigé de lui-même. L’orbe draconien aurait pu le sauver, mais la force de l’invoquer lui avait fait défaut ; la formule magique lui était sortie de l’esprit.

De toute façon, je n’ai plus assez d’énergie pour contrôler sa force surnaturelle, se dit-il. Si l’orbe s’en rend compte, il me dévorera.

Il ne lui restait qu’une chance : les livres de la fameuse bibliothèque. L’orbe draconien lui avait assuré qu’ils contenaient les secrets de magiciens puissants comme il n’en existerait plus jamais sur Krynn. Peut-être y trouverait-il un moyen de prolonger sa vie. Il fallait qu’il parle à Astinus ! Qu’il obtienne la permission d’accéder à la bibliothèque, avait-il déclaré aux Esthètes.

Ils s’étaient bornés à hocher la tête en le considérant d’un air compatissant.

« Astinus te verra ce soir s’il a le temps », se répéta le mage. Les paroles de l’historien le mettaient hors de lui. Impuissant, il voyait la vie lui filer entre les doigts. Il n’y avait plus rien à faire.

Ne sachant comment l’aider, les Esthètes lui apportèrent à manger. Mais il ne put rien avaler. Pas même sa potion contre la toux. Furieux, il envoya paître ces idiots. Rassemblant ce qu’il lui restait d’énergie, il s’efforça de se détendre ; la colère ne ferait que le consumer davantage. Puis il pensa à son frère.

Raistlin imagina Caramon, assis à son chevet dans cette cellule inhospitalière. Il eut une sensation si aiguë de sa présence, qu’il sentit son odeur de cuir, de sueur et d’acier. Si Caramon avait été là, comme il aurait pris soin de lui ! Il l’aurait empêché de mourir…

Mais non, songea le mage, Caramon est mort. Ils sont tous morts, les imbéciles. Je dois m’occuper de moi. Il réalisa qu’il allait à nouveau perdre conscience et lutta de toutes ses forces. Mais la bataille était perdue d’avance. Dans un dernier sursaut d’énergie, il plongea la main dans la poche de sa robe rouge et la referma sur l’orbe draconien. Puis il sombra dans l’inconscience.

La sensation d’une présence réveilla Raistlin. Reprenant peu à peu ses esprits, il ouvrit les yeux.

La nuit était tombée. Lunitari projetait un halo rouge sur le mur blanc de la cellule. À la lueur de la chandelle allumée à côté de son lit, Raistlin vit deux hommes debout devant lui. L’un était l’Esthète qui l’avait accueilli. Qui était l’autre ? Son visage lui rappelait quelque chose…

— Il revient à lui, maître, dit l’Esthète.

— Ça m’en a tout l’air, fit l’homme, imperturbable.

Il se pencha vers le jeune mage et l’examina attentivement, hochant la tête avec le sourire satisfait de quelqu’un qui connaît son affaire. Ce regard singulier n’échappa ni à l’Esthète, ni à Raistlin.

— Je suis Astinus, déclara l’homme. Toi, tu es Raistlin de Solace.

— Oui, murmura le mage.

Il leva les yeux vers Astinus, se souvenant avec colère de sa remarque : « Je viendrai si j’ai le temps. » Raistlin tressaillit ; jamais il n’avait vu une physionomie aussi froide et dénuée d’émotion ou de passion. Un visage sur lequel le temps avait glissé sans laisser de marques…

Astinus remarqua sa réaction.

— Tu me regardes de bien étrange façon, jeune mage. Dis-moi donc ce que tu vois.

— Un homme… qui ne va pas mourir…, articula Raistlin en haletant.

— Évidemment ! À quoi t’attendais-tu ? fit l’Esthète sur le ton de la gronderie. Le maître a assisté à la naissance du premier homme sur Krynn et il sera là pour consigner dans la chronique la mort du dernier. C’est ce qu’a annoncé Gilean, le dieu du Livre.

— Vraiment ? murmura Raistlin.

Astinus haussa les épaules.

— Mon histoire n’a aucun intérêt, comparée à celle du monde. Maintenant, je t’écoute, Raistlin de Solace. Qu’attends-tu de moi ? Pendant que je perds du temps à bavarder, des volumes entiers ne seront pas rédigés…

— Je te demande… Je réclame… une faveur ! Je n’ai que… quelques heures à vivre… Laisse-moi passer le peu de temps qu’il me reste à étudier les livres de la bibliothèque !

Bertrem écarquilla les yeux : l’audace du mage confinait à la témérité ! Il jeta un coup d’œil craintif à son maître, redoutant l’effet que produirait son refus sur le jeune homme agonisant.

Un silence interminable s’ensuivit, ponctué des halètements laborieux de Raistlin. Le visage d’Astinus restait impénétrable.

— Fais comme tu l’entends, répondit-il finalement.

Il passa devant Bertrem qui le regardait d’un air effaré et se dirigea vers la porte.

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