Margaret Weis - Dragons d'une aube de printemps

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Dragons d'une aube de printemps: краткое содержание, описание и аннотация

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Alors que s’est éteint le coeur de l’Étoile de Diamant, et avec lui celui de l’héroique Sturm, les compagnons poursuivent inlassablement leur quête. Mûris par les joies et les peines, ils voient se lever l’aube du jour où la vie et la mort joueront le dernier acte de la pièce. L’enjeu, c’est l’avenir du monde ! Ils ont tout fait pour se procurer les armes du destin ; mais ce qu'il leur faut surtout, c’est une foi aveugle en l’amitié. Car les dragons, menés par la terrible Dame Noire, ne sont plus qu’à un battement d’ailes du triomphe.

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La force centrifuge lissait l’eau, qui luisait comme du verre teinté. Des nuages permanents tournoyaient au-dessus du tourbillon, d’où montait un grondement. La nature entière semblait assujettie à la force qui aspirait le bateau.

Agrippé au bastingage, Tanis regardait le gouffre béant. Rien n’avait plus d’importance. La mort rapide qui les attendait serait la bienvenue.

Chacun à bord restait muet devant le fabuleux spectacle. Le navire était encore à quelque distance du centre du maelström, qui avait plusieurs lieues de diamètre. La pluie continuait de tomber, le vent de souffler. Mais qu’importait. Personne ne s’en souciait. Tout ce qu’ils voyaient, c’est qu’ils étaient inéluctablement entraînés vers le centre du cyclone.

Le spectacle était suffisamment terrifiant pour que Berem sorte de sa léthargie. Le premier choc passé, Maquesta commença à distribuer des ordres. Les marins s’exécutaient, mais cela ne servait pas à grand-chose. Le vent arrachait les voiles, balançant à la mer les cordages et les hommes. Berem faisait tout ce qu’il pouvait, mais il était impossible de soustraire le navire au courant. Koraf l’aidait à manœuvrer la barre, pesant de tout son poids, mais autant vouloir empêcher le monde de tourner.

Berem lâcha la barre. Oubliant Maquesta et Koraf, il contempla les volutes du tourbillon. Son visage respirait le calme. Tanis lui reconnut la même expression qu’à Pax Tharkas, quand il avait pris Ebène par la main et qu’ils avaient couru sous les pierres. La gemme verte brillait sur sa poitrine d’un éclat irréel, reflétant l’eau rouge de la mer.

Tanis fut arraché à sa rêverie par une main solide qui s’abattit sur son épaule.

— Tanis, où est Raistlin ?

Le demi-elfe se retourna. Il regarda Caramon comme s’il le voyait pour la première fois.

— Quelle importance ? Laisse-le là où il est, si c’est pour mourir…

— Tanis ! fit Caramon en le secouant par les épaules. Et l’orbe draconien ? Il possède des pouvoirs magiques ! Cela peut nous aider…

Tanis sortit de sa torpeur.

— Par tous les dieux, tu as raison, Caramon !

Il jeta un regard autour de lui. Pas de Raistlin. Son sang ne fit qu’un tour. Le mage était capable de les secourir, mais il pouvait aussi ne penser qu’à lui ! Les paroles d’Alhana, la princesse elfe, lui revinrent à l’esprit : les anciens magiciens avaient doté l’orbe du pouvoir de se défendre ; il avait son propre système de survie.

— Allons voir en bas ! cria Tanis en sautant dans l’écoutille.

Caramon le suivit.

— Qu’y a-t-il ? cria Rivebise depuis le bastingage.

— Raistlin ! L’orbe draconien ! jeta Tanis par-dessus son épaule. Vous, restez ici ! Laissez-nous faire, Caramon et moi.

— Caramon ! cria Tika.

Rivebise retint la jeune fille, qui s’était élancée à leur suite. Elle jeta un regard anxieux à Caramon, qui ne remarqua rien. Il avait devancé Tanis et arrivait en bas de l’escalier. La porte de la cabine du capitaine était ouverte. Tanis se précipita à l’intérieur. Il s’arrêta, comme stoppé net par un mur invisible.

Debout au milieu de la petite pièce, Raistlin venait d’allumer la lampe à huile. La lumière donnait à son visage au reflet métallique l’aspect d’un masque où luisaient ses yeux dorés. Il avait entre les mains l’orbe draconien que les compagnons ramenaient du Silvanesti. Tanis nota que la relique avait augmenté de volume. À présent, elle atteignait les dimensions d’un ballon d’enfant. Une myriade de couleurs tourbillonnaient à l’intérieur. Tanis détourna le regard, car la tête lui tournait.

Campé devant son frère, Caramon était aussi livide que dans le cauchemar du Silvanesti où Tanis avait vu son cadavre. Raistlin toussait en se frappant la poitrine. Tanis fit un pas vers lui, mais le mage réagit prestement.

— Ne m’approche pas, Tanis !

— Qu’est-ce que tu fais ?

— Je tente d’échapper à une mort certaine, Demi-Elfe ! répondit Raistlin avec le rire singulier que Tanis avait déjà entendu par deux fois. Que crois-tu que je sois en train de faire ?

— Et comment comptes-tu t’y prendre ? demanda Tanis, gagné par l’angoisse en voyant les couleurs de l’orbe se refléter dans les yeux du mage.

— En utilisant mes pouvoirs magiques. Et ceux de l’orbe ! C’est assez simple, bien qu’inaccessible à un cerveau aussi faible que le tien. J’ai acquis la maîtrise de mon énergie physique et j’ai appris à la combiner à ma puissance psychique. Je peux me transformer en énergie pure. Comme la lumière, si cette comparaison t’éclaire… Devenu lumière, je peux voyager dans l’atmosphère comme les rayons du soleil, et revenir au monde quand et où je le désire.

Tanis hocha la tête. Raistlin avait raison, cette explication le dépassait. Il n’avait rien compris, mais il reprenait espoir.

— L’orbe peut-il faire la même chose avec nous ?

— Peut-être, mais je n’ai aucune certitude. Je ne m’y risquerais pas. Ce que je sais, c’est que moi, je peux m’échapper de cette façon. Quant aux autres, ce n’est pas mon affaire. Tu les as fichus dans cette situation, à toi de les en sortir !

Dans le cœur de Tanis, la colère fit place à la crainte.

— Tu pourrais penser au moins à ton frère !

— À personne ! cracha Raistlin. Écarte-toi !

La rage au cœur, Tanis pensa qu’il lui fallait trouver un argument pour faire entendre raison à Raistlin. Il devait y avoir moyen de les sauver tous avec cet étrange tour de magie. Apparemment, le sorcier n’osait pas se servir de ses talents pour le moment ; pour maîtriser l’orbe, il lui faudrait faire appel à toutes les forces dont il disposait.

Tanis allait s’avancer vers lui quand il vit la fulgurance d’un éclair entre ses mains. Raistlin cachait dans sa manche un petit poignard d’argent gainé de cuir.

— Très bien, dit Tanis, le souffle court. Tu m’aurais tué sans hésiter. Mais je ne crois pas que tu t’en prennes à ton frère. Caramon, arrête-le !

Le guerrier avança vers son jumeau. Raistlin brandit le poignard en signe d’avertissement.

— Ne fais pas ça, mon frère, dit doucement le mage. N’approche pas.

Caramon hésita, ne sachant quel parti prendre.

— Vas-y, Caramon ! dit fermement Tanis. Il ne te fera rien.

— Dis-lui tout, Caramon, murmura Raistlin sans quitter son frère des yeux. Raconte de quoi je suis capable. Tu n’as pas oublié. Moi non plus. Chaque fois que nos regards se croisent, nous y pensons, n’est-ce pas, mon cher frère ?

— De quoi parle-t-il ? demanda Tanis, qui ne pensait qu’à convaincre Raistlin.

Caramon était devenu blanc comme un linge.

— La Tour des Sorciers…, balbutia-t-il. Mais il est interdit d’en parler ! Par-Salian a dit que…

— Ça n’a plus guère d’importance, à présent, coupa Raistlin. Par-Salian n’a plus de prise sur moi. Dès que j’aurai obtenu ce qui me revient, l’illustre Par-Salian lui-même ne sera pas assez puissant pour m’affronter ! N’aie aucune inquiétude.

Raistlin reprit son souffle et se mit à parler en regardant son frère. N’écoutant qu’à moitié, Tanis approcha, le cœur battant. Il aurait suffi d’un coup de poing pour que le mage s’écroulât… Mais ce fut Tanis qui tomba dans un piège. La voix de Raistlin agit sur lui comme un charme :

— La dernière épreuve que j’eus à subir dans la Tour des Sorciers, Tanis, fut contre moi-même. J’ai échoué. Je l’ai tué, Tanis. J’ai tué mon propre frère, du moins, j’ai cru que je le tuais. En fin de compte, c’était une mise en scène destinée à me faire prendre conscience de la profondeur de ma haine et de ma jalousie. Ces gens-là pensaient effacer la noirceur de mon âme. Cette expérience m’a appris que je n’avais aucun contrôle sur moi-même. Comme cette épreuve avait été préparée, elle ne me fut pas comptée comme un échec. Sauf aux yeux d’une personne. Mon frère.

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