Poul Anderson - Stella Maris
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- Название:Stella Maris
- Автор:
- Издательство:Bélial'
- Жанр:
- Год:2008
- Город:Saint-Mammès
- ISBN:978-2-84344-086-1
- Рейтинг книги:5 / 5. Голосов: 1
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Ce type est un fanatique doublé d’un petit malin , se dit le Patrouilleur. Il s’empressa de rectifier le tir. « Cela fait des années qu’elle est passée chez eux, disais-je, mais son nom a perduré même parmi les tribus les plus lointaines.
— Hum. » Heidhin se détendit d’un rien. Sa main droite, qui s’approchait en douce de la poignée de son épée, empoigna sa cape noire pour la ramener sur son corps. « Je me demande pourquoi tu suis Burhmund, toi qui ne souhaites pas se rallier à sa bannière.
— Je te l’ai dit, seigneur. » Everard n’était pas tenu de s’adresser à lui de cette manière, car il ne lui avait pas fait serment d’allégeance, mais ça ne pouvait pas faire de mal. Et, à vrai dire, Heidhin avait acquis un statut élevé chez les Bructères, celui d’un chef possédant des fermes et des terres, allié par le mariage à une famille de poids, sans compter qu’il était le familier et le porte-parole de Veleda. « Je me suis présenté devant lui à Castra Vetera parce que sa gloire était parvenue à mes oreilles et parce que je souhaite savoir ce qui se passe dans cette contrée.
En chemin, j’ai appris que la prêtresse comptait venir en ce lieu. J’espérais la rencontrer, ou du moins la voir et l’écouter. »
Burhmund, qui avait accueilli Everard de bonne grâce, lui avait expliqué que la sibylle s’était contentée de lui envoyer son émissaire. Mais le Batave avait autre chose à faire que de le lui présenter. Everard avait dû attendre une occasion pour l’aborder de son propre chef. Un Goth dans cette région, voilà qui sortait de l’ordinaire, mais Heidhin s’était montré un interlocuteur distrait, jusqu’à ce que, tout à coup, sa méfiance s’éveille.
« Elle s’est retirée dans sa tour pour être seule avec la déesse », déclara-t-il. La foi brûlait dans ses yeux.
Everard acquiesça. « C’est ce que m’a dit Burhmund. Et j’ai écouté ton discours hier, devant les portes de la cité. Inutile de labourer deux fois le même champ, seigneur. Ce que je souhaite savoir est tout simple : d’où venez-vous, la sainte Wael-Edh et toi ? Où et quand a débuté votre périple, et pour quelle raison l’avez-vous entamé ?
— Nous sommes issus des Alvarings, répondit Heidhin. La plupart des membres de cet ost n’étaient sans doute pas nés quand nous sommes partis. Et pourquoi sommes-nous partis ? Parce que la déesse l’a appelée. » Il se fit brusque. « J’ai mieux à faire que d’instruire un inconnu. Si tu restes parmi nous, Everard, tu en apprendras davantage, et peut-être reprendrons-nous cette conversation. Mais, aujourd’hui, je dois briser là. »
Ils se levèrent. « Je te remercie de m’avoir accordé un peu de temps, seigneur, dit le Patrouilleur. Un jour, je retournerai auprès de mon peuple. Si toi ou l’un des tiens deviez rendre visite aux Goths, vous serez accueillis avec chaleur. »
Heidhin répondit comme il convenait à cette formule de courtoisie. « Cela est fort possible. Les messagers de Nerthus… mais il nous faut d’abord gagner cette guerre. Bon voyage. »
Everard se fraya un chemin au sein de la foule pour gagner un enclos proche des quartiers de Civilis, où il récupéra ses montures. C’étaient des poneys germains évoquant le haflinger [5] Le Haflinger est une race de petit cheval de selle originaire d’Autriche. Aussi surnommé le cheval Edelweiss parce que sa marque a la forme de la fleur nationale autrichienne. ( NScan )
; lorsqu’il les chevauchait, ses pieds touchaient presque le sol. Mais il faisait figure de géant à cette époque, et il aurait attiré l’attention en voyageant sans monture ni chevaux de bât.
Il mit le cap au nord. Colonia Agrippinensis disparut bientôt derrière lui.
La lumière vespérale enluminait le fleuve de dorures. Les collines environnantes étaient telles qu’il les connaissait à son époque natale, mais le paysage était gâché par les ruines calcinées et les champs laissés à l’abandon, traces des ravages exercés par Civilis quelques mois plus tôt. Çà et là, il apercevait des ossements, parfois humains.
Cette désolation servait ses buts. Néanmoins, il attendit la tombée de la nuit pour dire à Floris : « Okay, vous pouvez envoyer le van. » On ne devait pas les voir disparaître, lui et ses montures, et le van en question était moins discret qu’un scooter temporel. Elle s’exécuta, il fit monter les bêtes, et, le temps d’effectuer un petit saut spatial, il arriva à leur campement. Elle l’y rejoignit une minute plus tard.
Ils auraient pu regagner le confort d’Amsterdam, mais cela leur aurait fait perdre du temps – enfiler une tenue adéquate, aller de l’antenne de la Patrouille à l’appartement de Floris, se réadapter à la mentalité du XXe siècle… Mieux valait rester dans cette époque archaïque afin de se familiariser avec les habitants, mais aussi avec la Nature. Celle-ci – la grande forêt primitive, les mystères du jour et de la nuit, de l’été et de l’hiver, les tempêtes, les étoiles, la vie et la mort – imprégnait jusqu’à l’âme des hommes. On ne pouvait les comprendre, appréhender leurs émotions, tant qu’on n’avait pas pénétré cette Nature, tant qu’elle ne vous avait pas pénétré.
C’était Floris qui avait choisi le site, une colline isolée depuis le sommet de laquelle on dominait une forêt s’étendant à perte de vue dans toutes les directions. Seuls de rares chasseurs avaient pu l’apercevoir, et aucun, sans doute, ne l’avait escaladée. L’Europe du Nord était fort peu peuplée ; une tribu de cinquante mille membres était jugée gigantesque, et son domaine couvrait un vaste territoire. Cette contrée était plus étrangère au XXe siècle que ne l’aurait été une autre planète.
Deux abris individuels étaient dressés côte à côte, éclairés par une lampe à l’éclat tamisé, et un savoureux fumet montait d’une unité cordon-bleu provenant d’une époque postérieure à la leur. Cependant, après qu’il se fut occupé de ses chevaux, Everard alluma du petit bois qu’il avait ramassé un peu plus tôt. Ils mangèrent dans un silence songeur puis éteignirent la lampe. L’unité, occupée à laver la vaisselle, devint une ombre parmi les autres. Ils s’assirent sur l’herbe devant le feu. Ni l’un ni l’autre n’avaient proposé de le faire ; ils savaient tous deux que c’était ce qui convenait, voilà tout.
Une petite brise fraîche se leva. De temps à autre, un hibou ululait, comme lançant une question à un oracle. Les frondaisons chatoyaient, tel un océan sous les étoiles. La Voie lactée déploya sa majesté au nord. Plus haut dans le ciel brillait la Grande Ourse, que les hommes de ce lieu et de ce temps appelaient le Chariot du Père des Cieux. Mais comment la nomme-t-on dans la contrée d’Edh ? s’interrogea Everard. Où que se trouve celle-ci. Si le nom « Alvaring » est inconnu de Janne, nous avons affaire à un peuple tellement obscur que la Patrouille n’en a jamais entendu parler .
Il alluma sa pipe. Sa fumée se joignit à celle du feu crépitant, dont la lueur éclairait fugitivement le visage de Floris, aux os saillants encadrés par des cheveux qu’elle avait dénoués le soir venu. « Je pense que nous devons effectuer des recherches en amont », déclara-t-il.
Elle acquiesça. « Ces derniers jours, leurs actes ont confirmé les écrits de Tacite, n’est-ce pas ? »
Durant les jours en question, il était resté par force sur terre tandis qu’elle observait les événements depuis les hauteurs. Mais elle s’était montrée aussi active que lui. Alors qu’il était confiné au voisinage de l’action, elle pouvait couvrir une vaste superficie et disposait en outre de minuscules drones qui lui rapportaient ce qui se passait sous certains toits.
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