George Martin - L'agonie de la lumière

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L'agonie de la lumière: краткое содержание, описание и аннотация

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Quand Dirk T’Larien reçoit le joyau-qui-murmure, des souvenirs douloureux resurgissent. Il se demande pourquoi son amour perdu, la belle Gwen, fait ainsi appel à lui si longtemps après leur rupture. Espérant renouer avec elle, il embarque sur le premier vaisseau à destination de Worlorn pour arracher Gwen aux violents chevaliers Kavalars.

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C’était une région sauvage, rocailleuse, avec quelques collines accidentées et des affleurements de roche noire striée d’or et d’argent. Il y avait des étouffeurs partout – des étouffeurs, rien que des étouffeurs. Dirk regardait de tous côtés, en quête d’un unique bois-d’argent, d’un veuf bleu, ou d’un arbre-fantôme sombre et squelettique. Un labyrinthe jaune s’étendait d’un horizon à l’autre, sans la moindre interruption. Dirk entendait les cris frénétiques de spectres arboricoles ; il pouvait les voir effectuer de courts vols planés sous ses pieds.

L’air autour de lui frissonnait sous le gémissement d’un banshee. Sans raison apparente, un fourmillement glacé parcourut alors sa colonne vertébrale. T’Larien leva aussitôt la tête, pour distinguer dans le lointain un rayon lumineux.

Ce doigt de feu aussi intense que soudain, qui agressait ses yeux fatigués, n’appartenait pas à ce monde crépusculaire. Il ne lui appartenait pas, mais s’y dressait bel et bien. Il avait jailli du sol telle une fine baguette de lumière pour aller se perdre dans le ciel.

Janacek, qui volait devant lui, ressemblait à une minuscule poupée de chiffon à proximité du trait étincelant. Le long fil écarlate le frôla légèrement, atteignant le traîneau d’argent sur lequel il se trouvait. L’image persista un instant sur les rétines de Dirk. Janacek commença alors à vaciller de façon ridicule, à agiter les bras. Il lâcha un bâtonnet, puis tournoya dans les airs avant de s’enfoncer parmi les étouffeurs et de disparaître au sein de leurs branches emmêlées.

Des bruits. Dirk entendait des bruits. De la musique dans ce vent d’hiver éternel. Du bois qui se brisait. Puis ce furent des cris de douleur et de rage, animaux, humains, comment le savoir ? Tous se mêlaient en un chant unique. Les tours de Kryne Lamiya miroitaient au-dessus de l’horizon, immatérielles et transparentes. Elles chantaient un hymne funèbre.

Le hurlement cessa brusquement. Les tours blanches se brisèrent, le vent qui le poussait en balaya presque aussitôt les derniers fragments. Dirk plongea en levant son laser.

Il vit un trou noir dans le feuillage, là où Garse Janacek l’avait traversé. Des branches étaient tordues, d’autres brisées. La trouée semblait suffisamment large pour permettre le passage d’un corps humain. Dirk flotta au-dessus sans pouvoir distinguer Janacek sur le sol de la forêt, tant les ombres étaient denses. Cependant, sur la plus haute branche, il aperçut une bande de tissu arraché qui battait dans le vent et changeait constamment de couleur. Un petit spectre arboricole montait solennellement la garde au-dessus.

« Garse ! » Il n’avait que faire de l’ennemi invisible dissimulé quelque part dans la forêt, armé d’un laser. Les spectres lui adressèrent un chœur de pépiements. Il entendit un bruit de chute dans les arbres. La lumière du laser refit son apparition, incroyablement brillante, et cette fois horizontale, tel un rayon de soleil impensable dans la noirceur du sous-bois. Dirk restait sur place, indécis. Un spectre arboricole apparut sur une branche, juste au-dessous de lui, pour le fixer de ses yeux limpides ; il n’avait visiblement pas peur de lui. Ses ailes demeurées écartées s’agitaient avec difficulté dans le vent. Dirk pointa son fusil et tira, maintenant son doigt pressé sur la détente jusqu’à ce que la créature se résume à une tache de cendres sur la branche jaunâtre.

Puis il reprit son vol en cercle, découvrant enfin une percée suffisamment large pour se poser sur le sol boueux de la forêt. Les étouffeurs qui se rejoignaient au-dessus de lui absorbaient les neuf dixièmes de la faible clarté de l’Œil de Satan. Des énormes troncs dressés autour de lui jaillissaient de grands doigts jaunes qui se tordaient en tous sens, raides, arthritiques. Il se baissa pour toucher la mousse qui recouvrait le sol ; elle était en train de se décomposer.

Le métal de la grille d’argent redevint flasque aussitôt qu’il en eut libéré ses bottines. Puis les ombres s’écartèrent entre les étouffeurs et Jaan Vikary apparut devant lui. Dirk releva la tête.

Le visage de Jaan était las, inexpressif. Couvert de sang, le Kavalar tenait dans ses bras une chose rouge et mutilée, à la façon dont une mère peut porter son enfant malade. Un œil de Garse était clos, l’autre manquait, arraché à son visage. De celui-ci, il ne restait que la moitié. Sa tête reposait contre la poitrine de Vikary.

« Jaan… »

Il tressaillit. « Je l’ai tué. » Et ses mains tremblaient lorsqu’il lâcha le cadavre.

14

Dirk n’entendait aucun bruit, dans la jungle, hormis la respiration laborieuse de Vikary et la course légère des spectres arboricoles.

Il retourna le corps de Janacek. Les fragments de mousse qui y étaient collés absorbaient son sang, telles des éponges. Les spectres arboricoles avaient déchiqueté sa gorge, aussi sa tête ballotta-t-elle horriblement lorsque Dirk déplaça son cadavre. Ses épais vêtements ne lui avaient offert aucune protection. Les spectres les avaient déchirés, réduisant l’étoffe caméléon en lambeaux rouges et visqueux. Ses jambes, toujours unies à la plate-forme de métal argenté du glisseur, s’étaient brisées lors de la chute, et des fragments d’os aux arêtes vives émergeaient de chaque mollet. Mais le plus horrible restait la bouche… rongée. L’œil droit avait disparu. De son orbite vide sortait du sang qui glissait lentement de sa joue pour tomber sur le sol.

Ils ne pouvaient plus rien pour lui. Dirk fixait le cadavre, désemparé. Après avoir glissé sa main dans une poche de la veste déchirée de Janacek pour s’emparer de la pierrelueur, il se releva et fit face à Jaan Vikary.

« Vous m’aviez dit…

— Que je ne pourrais jamais tirer sur lui, je sais, termina le Kavalar. Je sais ce que j’ai dit, tout comme je sais ce que j’ai fait. » Il parlait très lentement, prononçant chaque mot avec difficulté. « Je ne voulais pas le tuer, ajouta-t-il. Juste l’obliger à s’arrêter, rendre son glisseur inutilisable. Mais il est tombé dans un nid de spectres arboricoles. Oui, dans un nid de spectres arboricoles… »

Dirk serrait avec force la pierrelueur, sans mot dire.

Vikary tremblait de tous ses membres. Sa voix s’anima soudain, empreinte d’un profond désespoir. « Il me pourchassait. Je le savais. Arkin Ruark m’en avait averti, quand je l’ai contacté à Larteyn grâce au système de communications intérieures. Oui, il m’a dit que Garse s’était joint aux Braiths et qu’il avait juré de me rattraper. Je ne l’ai pas cru… Non, je ne l’ai pas cru ! C’était la vérité, pourtant. Janacek m’a bel et bien poursuivi, il s’est joint aux chasseurs, ainsi que Ruark me l’avait dit. Le Kimdissi… le Kimdissi ne se trouve pas avec moi… nous n’avons pas pu… les Braiths sont arrivés. J’ignore si… Ruark… peut-être l’ont-ils tué. Je ne sais pas. »

Il semblait épuisé, totalement désorienté. « Il fallait empêcher Garse de nuire, t’Larien. Il connaissait l’emplacement de la caverne. Je devais penser à Gwen. Ruark m’a appris que Garse, dans sa folie, avait promis de me livrer à Lorimaar. Je l’ai pris pour un menteur – jusqu’à ce que mon teyn finisse par surgir derrière moi. Gwen est ma betheyn, et vous mon korariel. Je suis responsable de votre sécurité. Il me faut donc rester en vie. Vous comprenez ? Je ne voulais pas sa mort – je me suis même précipité à sa rescousse en me frayant un chemin dans la jungle à coups de laser… Mais toutes les larves s’étaient agglutinées sur lui dans le nid, ainsi que des adultes… Je les ai grillés, je les ai tous fait griller et je l’ai tiré hors du nid… »

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