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George Effinger: Gravité à la manque

Здесь есть возможность читать онлайн «George Effinger: Gravité à la manque» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1989, ISBN: 2-207-30485-X, издательство: Denoël, категория: Фантастика и фэнтези / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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George Effinger Gravité à la manque

Gravité à la manque: краткое содержание, описание и аннотация

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Dans le monde exotique et décadent du Boudayin, il faut être prêt aux rencontres les plus inattendues. On y croise aussi bien des avatars de James Bond (sourcil arqué, gin et Walther PPK) que des Levantins adipeux, des disciples enturbannés de Jack l’Éventreur des Sœurs Veuves noires (cuir et couteau) ou un « parrain » bicentenaire. Il faut dire que dans ce Moyen-Orient du XXIIesiècle, il suffit de s’enficher dans le crâne un module mimétique pour changer de personnalité. Mais pour Marîd Audran, synthèse islamique de Philip Marlowe et Nero Wolfe, comme pour tous les autres protagonistes de cet additif aux Mille et Une Nuits, le monde a beau se déglinguer le rite du café à la cardamome ou le ramadân, ça reste sacré. Et c’est ainsi qu’Allah est grand.

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Son expression s’aigrit juste un poil. Je sentais bien qu’il était en train de songer à tout plaquer. Il y a des tas de gros bras dans l’annuaire des comm-codes. Des gorilles baraqués, bourrés d’armes pour rassurer les mecs comme Bogatyrev. Des agents avec le gros paralyseur astiqué planqué sous la veste, installés dans des suites cossues des quartiers les plus huppés, avec secrétaires et terminal raccordé à toutes les banques de données du monde connu, et photos encadrées les montrant en train de serrer la main de gens qu’on se sentait obligé de reconnaître. Ce n’était pas le genre de la maison, désolé.

Je lui épargnai la peine de poser la question. « Vous vous demandez pourquoi le lieutenant Okking m’a recommandé, plutôt qu’une des officines implantées en ville ? »

Pas un tressaillement chez Bogatyrev. « Effectivement.

— Le lieutenant Okking fait partie de la famille. Il me refile des bons coups, je lui rends la pareille. Écoutez, si vous alliez voir un de ces agents chromés, il vous ferait ce que vous lui demandez ; mais ça vous coûterait cinq fois mon tarif : ça prendrait plus de temps, ça je peux vous le garantir ; et puis ces tireurs d’élite ont tendance à en faire des tonnes avec leur équipement coûteux, ça manque de discrétion. Moi, je fais le boulot avec moins de bruit. Y a moins de risques que vos intérêts, quels qu’ils soient, finissent décorés de brûlures de laser…

— Je vois. Bon, maintenant que vous avez abordé la question du règlement, puis-je vous demander vos tarifs ?

— Ça dépend de ce que vous voulez. Il y a certains genres de trucs que je ne fais pas. Appelez ça une lubie. Si je ne veux pas prendre le boulot, toutefois, je peux vous indiquer quelqu’un de bon qui le fera volontiers. Alors, si vous commenciez plutôt par le commencement ?

— Je veux que vous retrouviez mon fils. »

J’attendis mais Bogatyrev ne semblait rien avoir à ajouter. « D’accord, dis-je.

— Vous allez avoir besoin d’une photo de lui. » Affirmatif.

« Bien sûr. Et de tous les renseignements que vous pourrez me donner : depuis combien de temps il a disparu, quand vous l’avez vu pour la dernière fois, les paroles qui ont été échangées, si vous estimez qu’il s’est enfui ou bien a été enlevé de force. Nous sommes dans une grande ville, monsieur Bogatyrev, et il est très facile de s’y enterrer et s’y planquer quand on veut. Je dois savoir au moins par où commencer mes recherches.

— Votre tarif ?

— Vous voulez marchander ? » Il commençait à m’ennuyer. J’ai toujours eu des problèmes avec ces Nouveaux Russes. Je suis né en 1550 – ça doit faire 2072 selon le calendrier des Infidèles. Trente ou quarante ans avant ma naissance, communisme et démocratie sont morts dans leur sommeil, suite à l’épuisement des ressources assorti d’une famine et une pauvreté endémiques. L’Union soviétique et les États-Unis d’Amérique se sont fragmentés en douzaines de petites monarchies et d’États policiers. Toutes les autres nations du monde n’ont pas tardé à leur emboîter le pas. La Moravie est un État indépendant, aujourd’hui, tout comme la Toscane et le Commonwealth de la Réserve occidentale : tous séparés, et terrifiés. J’ignorais de quelle Russie reconstruite venait Bogatyrev. Ça ne changeait sans doute pas grand-chose.

Il me fixa jusqu’au moment où je m’avisai qu’il n’allait rien ajouter tant que je n’aurais pas annoncé de prix. « Je prends mille kiams par jour, plus les frais. Réglez-moi tout de suite trois jours d’avance. Je vous donnerai une facture détaillée après que j’aurai retrouvé votre fils, inchallah . » Si Dieu le veut. J’avais annoncé un chiffre dix fois supérieur à mon tarif usuel. Je m’attendais qu’il marchande.

« Voilà qui est tout à fait satisfaisant. » Il ouvrit un portefeuille de plastique moulé et en sortit un petit paquet. « Vous trouverez là des holocassettes, ainsi qu’un dossier complet sur mon fils, ses centres d’intérêts, ses vices, ses aptitudes, son profil psychologique complet, tout ce dont vous pourrez avoir besoin. »

Je le lorgnai, de l’autre côté de la table. Bizarre, quand même, que le Russe ait ce paquet pour moi. Les cassettes, passe encore ; ce qui me paraissait tordu, c’était le reste, le profil psychologique. À moins que Bogatyrev ne fût obsessivement méthodique – et paranoïaque par-dessus le marché –, je ne voyais pas bien pourquoi il m’avait préparé tout ce matériel. Puis j’eus une intuition : « Ça fait combien de temps que votre fils a disparu ? lui demandai-je.

— Trois ans. » Je tiquai ; je n’étais pas censé me demander pourquoi il avait attendu si longtemps. Il était sans doute allé voir les types qui officiaient en ville et ils n’avaient pas été en mesure de l’aider.

Je pris le paquet. « Trois ans, ça laisse plutôt le temps à une piste de refroidir, monsieur Bogatyrev.

— J’apprécierai grandement que vous m’accordiez toute votre attention en la matière, répondit l’intéressé. Je suis conscient des difficultés, et prêt à vous régler vos honoraires jusqu’à ce que vous réussissiez ou estimiez qu’il n’y a aucun espoir de succès. »

Je souris. « Il y a toujours de l’espoir, monsieur Bogatyrev.

— Parfois, non. Permettez-moi de vous citer un de vos proverbes arabes : “La chance est avec vous une heure, et contre vous dix.” » Il sortit d’une poche une épaisse liasse de billets dont il détacha trois coupures. Puis il planqua de nouveau l’argent avant que les requins du club de Chiri aient eu le temps de le renifler et me tendit les trois biftons. « Vos trois jours d’avance. »

Quelqu’un poussa un cri.

Je pris l’argent et me retournai pour voir ce qui se passait. Deux des filles de Chiri étaient en train de se rouler par terre. Je bondis de ma chaise. Je vis James Bond, un vieux pistolet à la main. J’étais prêt à parier que c’était un Beretta ou un Walther PPK, l’un comme l’autre aussi antiques qu’authentiques. Il y eut une seule détonation, qui résonna dans l’espace confiné de la boîte de nuit comme un tir d’obus. Je remontai précipitamment l’allée entre les stalles et les tables mais, après quelques pas, me rendis compte que jamais je ne parviendrais à le rejoindre. James Bond avait fait demi-tour et se frayait un passage vers la sortie. Derrière lui, les filles et les clients piaillaient, se bousculaient et jouaient des griffes et des poings pour se mettre à l’abri. Impossible de me faufiler dans cette panique. Le putain de mamie avait mené son petit fantasme jusqu’à son terme, ce soir, en tirant au pistolet dans une salle bondée. Sans doute se rejouerait-il mentalement la scène pendant des années. Il faudrait qu’il s’en contente parce que si jamais il s’avisait de repointer le nez dans le secteur, il se ferait arranger à tel point qu’il serait bon pour un ravalement du sol au plafond rien que pour reprendre figure humaine.

Lentement, le calme revint dans l’établissement. Il y aurait matière à alimenter les conversations, ce soir. Les filles allaient avoir besoin de pas mal de verres pour se calmer les nerfs, et de pas mal de réconfort. Elles pleureraient sur l’épaule des pauvres glands et les pauvres glands leur paieraient plein de verres.

Chiri accrocha mon regard : « Bwana Marîd, me dit-elle doucement, planque ce fric dans ta poche, et puis regagne ta table. »

Je me rendis compte que j’étais en train d’agiter les trois mille kiams comme une poignée de fanions. Je fourrai les billets dans une poche de mon jean et rejoignis Bogatyrev. Il n’avait pas bougé d’un pouce durant tout l’incident. Il fallait plus qu’un imbécile avec un pistolet chargé pour troubler ces mecs aux nerfs d’acier. Je me rassis. « Désolé pour cette interruption. »

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