George Effinger - Privé de désert

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Privé de désert: краткое содержание, описание и аннотация

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Marîd Audran, détective privé « câblé », entame sa traversée du désert. Naguère sans le sou mais libre dans le dédale du Boudayin, ce ghetto arabe d’une Terre future balkanisée, le voilà devenu flic côté jour et, côté nuit, bras droit du « parrain » local, « Papa » Friedlander bey.
Résultat: bonjour l’opulence… mais adieu l’indépendance… et les vieux amis du Boudayin.
Et puis voilà Marîd désormais affublé d’une vieille maman pas très présentable : un souci de plus pour qui a déjà fort à faire entre les meurtres sadiques, les trafics d’enfants et de modules électroniques, et les manœuvres suspectes d’un parrain rival de « Papa »… Faisant suite à Gravité à la manque, mais pouvant se lire indépendamment, une nouvelle incursion dans l’orient déglingué d’Effinger, la paix d’Allah soit sur lui.

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« Votre appartement est encore en travaux, yaa sidi , indiqua Kmuzu. En attendant, je nous ai installés dans une suite de l’aile orientale. Au premier étage, loin de votre mère et d’Umm Saad.

— Merci Kmuzu. » Je pensais déjà au boulot qui m’attendait. Plus question de perdre du temps à récupérer. « Morgan est-il déjà ici ou faut-il que je l’appelle ?

— Il est dans l’antichambre du bureau, dit Youssef. Ai-je bien fait ?

— Très bien. Youssef, si tu rendais cette valise à Kmuzu ? Il peut aller la mettre dans nos appartements provisoires. Je veux que tu me mènes au bureau personnel de Friedlander bey. Tu ne penses pas qu’il verra d’inconvénient à ce que je m’y installe pendant qu’il est à l’hôpital, n’est-ce pas ? »

Youssef réfléchit à la question. « Non, dit-il lentement, je n’y vois pas de problème. »

Je souris. « Parfait. Je vais devoir m’occuper de ses affaires jusqu’à ce qu’il soit rétabli.

— Dans ce cas, je vais vous laisser, yaa sidi , dit Kmuzu. Puis-je m’atteler à notre projet charitable ?

— Le plus tôt possible, répondis-je. Va sans crainte.

— Dieu soit avec vous », dit Kmuzu. Il se dirigea vers l’aile du personnel. Youssef et moi, nous repartîmes vers le bureau privé de Papa.

Youssef s’arrêta au seuil de la porte. « Est-ce que j’introduis l’Américain ?

— Non, répondis-je, retiens-le encore deux minutes. J’ai besoin de mon extension d’anglais, sinon je ne comprendrai pas un traître mot de ce qu’il raconte. Tu veux bien aller me la chercher ? » Je lui dis où la trouver. « Et à ton retour, tu pourras faire entrer Morgan.

— Entendu, ô cheikh. » Et il m’obéit avec empressement.

J’éprouvai un frisson désagréable en m’installant dans le fauteuil de Friedlander bey, comme si j’occupais un poste d’une puissance redoutable. L’impression ne me plaisait pas du tout. D’abord, je n’avais aucun désir de me mettre dans la peau de l’Héritier du Seigneur du Crime, ou même d’assumer les fonctions plus légitimes de courtier en relations internationales. J’étais, jusqu’à présent, aux pieds de Papa ; mais si, Allah nous en garde, l’issue devait être fatale, je ne comptais pas m’attarder ici pour me voir officiellement désigner comme successeur. J’avais d’autres plans d’avenir.

Je parcourus durant quelques minutes les divers papiers posés sur le bureau de Papa, sans rien trouver de piquant ou de suspect. Je m’apprêtais à fouiller les tiroirs quand Youssef revint. « Je vous ai apporté toute la boîte, yaa sidi .

— Merci, Youssef. Je t’en prie, fais entrer Morgan à présent.

— Oui, ô cheikh. » Je commençais à bien aimer toute cette servilité, mais c’était mauvais signe.

Je me branchai le papie d’anglais juste comme le grand Américain blond pénétrait dans la pièce. « Ça boume, mec ? dit-il avec un grand sourire. J’étais jamais encore venu ici. T’as une chouette baraque.

— Friedlander bey a une chouette baraque », rectifiai-je, tout en lui indiquant de se mettre à l’aise. « Je ne suis jamais que son garçon de courses.

— Comme tu voudras. Bon, tu veux savoir ce que j’ai dégoté ? »

Je me carrai dans le fauteuil. « Où est Jawarski ? »

Le sourire de Morgan s’évanouit. « Ch’sais toujours pas, mec. J’ai des contacts partout, et pourtant, pas moyen de décrocher le plus petit indice. Malgré tout, je crois pas qu’il ait quitté la ville. Il est là, quelque part, mais il s’est sacrément bien démerdé pour s’évaporer.

— Ouais, t’as raison. Alors, quelle est ta bonne nouvelle ? »

Il caressa son menton mal rasé. « Je connais quelqu’un qui connaît quelqu’un qui travaille pour une affaire de façade appartenant à Reda Abou Adil. Une entreprise de livraisons plutôt louche. Toujours est-il que ce pote à moi dit avoir entendu quelqu’un raconter que le Paul Jawarski réclamait son fric. Il semblerait que ton copain Abou Adil se soit arrangé pour faciliter l’évasion de notre lascar.

— Grâce à quoi, deux gardiens sont morts, mais je suppose que c’est le cadet de ses soucis.

— Je suppose, oui. Donc, Abou Adil, via cette entreprise de livraisons, a engagé Jawarski et l’a fait venir ici. Je ne sais pas ce qu’il voulait, mais tu connais comme moi la spécialité du bonhomme. Mon pote appelle ça le service de nettoyage.

— Et à présent, Abou Adil fait en sorte que Jawarski demeure à l’abri, c’est ça ?

— C’est mon impression. »

Je fermai les yeux et réfléchis. Ça se tenait parfaitement. Je n’avais aucune preuve solide qu’Abou Adil eût loué les services de Jawarski pour tuer Shaknahyi, mais en mon for intérieur c’était une certitude. Comme je savais que Jawarski avait tué Blanca et les autres victimes notées dans le calepin de Shaknahyi. Et parce que le lieutenant Hadjar doublait simultanément Friedlander bey et les services de la justice, j’étais à peu près certain que jamais la police ne dénicherait Jawarski. Et à supposer même que ça se produise, Jawarski ne serait jamais inculpé.

Je rouvris les yeux et fixai Morgan. « Continue quand même d’avoir l’œil, vieux, parce que j’ai bien l’impression que t’es le seul.

— Le fric ? »

Je plissai les yeux. « Quoi ?

— T’as du fric pour moi ? »

Je me levai, furieux. « Non, j’ai pas de fric pour toi ! Je t’ai dit que je t’en redonnerais cinq cents quand t’auras trouvé Jawarski. C’était notre marché. »

Morgan se leva à son tour. « Très bien, mec, on se calme, d’accord ? »

J’étais embarrassé par mon éclat. « Je suis désolé, Morgan. Ce n’est pas après toi que j’en ai. Toute cette histoire me rend marteau.

— Euh, ouais… Je sais que vous étiez potes, Shaknahyi et toi. Bon, d’accord, je reste sur le coup.

— Merci, Morgan. » Je le reconduisis à la porte du bureau puis jusqu’à l’entrée. « On les laissera pas emporter ça au paradis.

— Le crime ne paie pas, hein mec ? » Morgan sourit et me flanqua une bonne bourrade. En plein sur ma brûlure à l’épaule. La douleur m’arracha une grimace.

« Ouais, t’as raison. » Je descendis avec lui la courbe de l’allée gravillonnée. J’avais envie de sortir, et si je le faisais maintenant, j’avais une chance de m’échapper sans avoir Kmuzu sur les talons. « Je te reconduis au Boudayin ?

— Non, ça ira. J’ai un autre truc à régler, mec. À plus tard. »

Je retournai à la maison et sortis la voiture du garage. J’avais l’intention de passer au club voir s’il était encore debout.

L’équipe de jour était encore au turf et il n’y avait que cinq ou six clients. Indihar se renfrogna et détourna les yeux quand elle m’aperçut. Je décidai de m’installer à une table, plutôt qu’à ma place habituelle au comptoir. Pualani vint me dire bonjour. « T’veux une Mort blanche ? me demanda-t-elle.

— Une Mort blanche ? Qu’est-ce que c’est que ce truc ? »

Elle haussa les épaules, qu’elle avait fines. « Oh, c’est comme ça que Chiri baptise ton horrible mixture de gin et de bingara. » Elle fit la grimace.

« Ouais, amène-moi une Mort blanche. » C’était pas mal, comme nom.

Brandi était sur scène, dansant sur la musique de propagande sikh qui était tout d’un coup devenue immensément populaire. Je dé-tes-tais. Je n’avais pas du tout envie d’entendre vociférer des divagations politiques même si la ligne de basse était super et le rythme binaire entraînant.

« Et voilà, chef », dit Pualani, en déposant sur ma table un rond de carton qu’elle coinça sous un grand verre à cocktail. « Je peux m’asseoir ?

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