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Alexei Panshin: Rite de passage

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Alexei Panshin Rite de passage

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Mon Univers est un vaisseau… Un des grands vaisseaux qui ont quittés la Terre, jadis, avant qu’elle explose et que les hommes se dispersent entre les mondes des étoiles. J’ai 12 ans et comme je suis encore une petite fille, je m’amuse à passer d’un niveau à l’autre par les conduits d’aération. Tout en bas, au fond du Vaisseau, il y a les machines, la Technique. Au 3ème Niveau, il y a un soleil artificiel, mais les prés sont vrais, et les oiseaux et les lapins aussi : c’est un coin de la Terre que nos ancêtres ont reconstitués là pour ne pas perdre ce qui fait encore de nous des humains. Et, pour rester humains et parce qu’il nous faut être forts, nous avons une règle de sélection à laquelle chacun doit se soumettre. Chacun, au seuil de l’adolescence, doit affronter seul une planète sauvage. Bientôt, ce sera mon tour…

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— « Pourquoi ? »

— « Parce que si tu es aussi jeune que je le pense, tu n’as pas à me poser de questions. Les enfants ne doivent pas se mêler de ce qui ne les regarde pas ! »

— « Eh bien ! je suis plus vieux que toi ! Je suis né le 8 novembre 2185. »

S’il disait la vérité, il avait effectivement trois semaines de plus que moi.

— « Comment connais-tu mon âge ? » lui répliquai-je.

— « Je me suis renseigné quand j’ai appris ton arrivée, » dit-il avec impudence.

Vous voyez ce que je veux dire ? Ils vous espionnent de tous côtés.

La sonnerie annonçant le début de la deuxième heure retentit.

— « C’est bien la salle 1, ici ? » lui demandai-je.

— « Je n’en sais rien, » répondit Jimmy. « On ne nous le dit pas. »

Là, il disait vrai. On ne nous disait pas à quel niveau d’études nous étions, pour éviter les comparaisons ; en fait, nous le savions très bien : il suffisait de jeter un coup d’œil sur ce que faisaient les autres. Jimmy prenait simplement plaisir à nous contrarier. Nous en étions encore à nous sonder ; je ne savais pas trop quoi penser de lui, mais j’avais l’impression que nous ne nous entendrions pas.

Après le déjeuner, M. Quince m’appela. Il haussa de nouveau les sourcils en voyant mon œil – apparemment, quelque chose ne lui plaisait pas – et m’annonça qu’il y avait un changement à mon programme d’études.

« M. Mbele, » grogna-t-il en me tendant une adresse.

— « Excusez-moi ? »

— « M. Mbele est votre nouveau directeur d’études. Pas M. Wickersham, comme je vous l’avais dit ce matin. Le reste demeure inchangé. À deux heures de l’après-midi, mercredi ; et n’oubliez pas ce que je vous avais dit sur la nécessité d’être ponctuel. Si mes étudiants prennent l’habitude d’arriver en retard, le blâme finira par retomber sur moi. »

« Pouvez-vous me dire pourquoi on me donne un nouveau directeur d’études ? » demandai-je.

Il haussa les sourcils.

— « Je ne vois pas en quoi cela vous concerne, » dit-il sur un ton acerbe. « On m’a informé de ce changement, et je transmets, voilà tout. Ce n’est pas moi qui ai eu cette idée, vous pouvez me croire ! Cela m’oblige à modifier deux autres assignations, et je ne me crée pas délibérément du travail. N’attendez donc pas d’explications de ma part ; je ne peux pas dire ce que j’ignore. »

Bizarres, quand même, presque futiles tous ces changements, avant même qu’on ait eu le temps de se faire du mal.

Curieusement, je fus contente de rencontrer Jimmy le mercredi après-midi. Je ne savais pas exactement où se trouvait l’appartement de M. Mbele, et il m’aida à trouver mon chemin.

« De toute façon, j’y vais aussi, » me dit-il.

Son attitude était presque amicale, peut-être parce qu’il n’y avait pas d’autres enfants aux alentours.

Je ne m’étais encore fait aucun ami au quartier Géo, mais mes reparties acérées m’avaient cependant valu deux ennemis ; si quelqu’un se montrait gentil avec moi, j’aurais donc été mal venue de le repousser.

« Tu as également M. Mbele comme directeur d’études ? ».

— « Eh bien… depuis hier, oui. J’ai appelé M. Wickersham pour lui demander pourquoi, mais il venait juste d’en être informé par M. Quince. »

— « Tu n’avais pas demandé ton changement ? »

— « Non. »

— « Curieux, » dis-je.

M. Mbele vint nous ouvrir au premier coup de sonnette.

« Bonjour ! » dit-il en souriant. « Je vous attendais. »

Il avait les cheveux tout blancs et devait être très vieux – sûrement plus de cent ans – mais très grand et se tenant encore très droit. Son visage sombre était fortement ridé, son nez très large, et son front était barré par les deux traits blancs de ses sourcils.

« Enchanté de faire votre connaissance, » dit Jimmy.

Je ne dis rien, parce que je l’avais reconnu.

Beaucoup de gens portent le même nom dans le Vaisseau et je connaissais autant de Mbele que de Laflèche. Mais je ne m’étais pas attendue à me trouver face à M. Joseph L. H. Mbele.

Quand il siégeait encore au Conseil, papa et lui étaient rarement d’accord. Il avait un projet qui lui tenait particulièrement à cœur : la distribution de bibliothèques microfilmées dans toutes les colonies, et papa était à la tête de l’opposition. Lorsque son projet fut rejeté pour la troisième fois, M. Mbele donna sa démission.

Une fois, quand j’étais encore au dortoir, je m’étais bagarrée avec une autre fille. Elle avait dit que si M. Mbele voulait faire voter un projet, il n’avait qu’à présenter une résolution dans le sens contraire, puis à attendre la suite. Mon père reprendrait immédiatement le projet que M. Mbele attaquait et ferait tout pour le faire passer.

Je pense qu’elle ne comprenait pas la signification réelle de cette plaisanterie. Moi, en tout cas, je l’ignorais. Mais je savais qu’elle avait voulu faire un affront à mon père, et, en ce temps-là – je ne connaissais pas encore vraiment papa – je débordais de loyauté familiale.

Me donner M. Mbele comme directeur d’études ressemblait fort à une mauvaise plaisanterie, et je me demandais qui avait bien pu avoir cette idée. Certainement pas M. Quince, car cela lui avait déjà coûté du travail supplémentaire, n’est-ce pas, et son temps était précieux.

« Mais entrez donc ! » nous dit M. Mbele.

Jimmy me poussa du coude et j’avançai. M. Mbele appuya sur le bouton, et la porte se referma derrière nous.

Lorsque nous nous fûmes installés dans le living, il nous dit : « J’avais pensé qu’aujourd’hui nous nous contenterions de faire connaissance, de convenir des jours où nous nous verrons, et de manger un morceau. Le travail peut attendre jusqu’à la prochaine fois. »

Bien que ce fût, à mon avis du moins, totalement superflu, nous nous présentâmes.

« Oui, je crois avoir rencontré vos parents, » dit M. Mbele à Jimmy. Et, bien entendu, je connaissais votre grand-père. Par pure curiosité personnelle, dans quelle matière comptez-vous vous spécialiser ? »

Jimmy se détourna, comme s’il était gêné. « Je ne sais pas encore très bien. »

— « Entre quelles possibilités hésitez-vous ? »

Après un long silence, Jimmy répondit d’une voix incertaine : « Je crois que j’aimerais devenir ordinologiste. »

Si l’on se représente l’ensemble de nos connaissances comme une longue série d’appartements se faisant suite, habités par un nombre incalculable de personnes incroyablement occupées, désordonnées et myopes, toutes hautement excentriques et vivant en recluses, l’ordinologiste est celui qui est chargé, à intervalles réguliers, de nettoyer et de mettre de l’ordre dans tout cela. Il ramasse les livres qui traînent et les remet à leur place ; il range tout ; il jette le bric-à-brac inutile que les reclus chérissaient jalousement mais qui ne leur sert à rien. Quand il a terminé, l’appartement est impeccablement rangé, et on peut sans honte le montrer à des étrangers. Dans un sens, on pourrait dire que c’est un bibliothécaire, mais il ne ressemble pas davantage à une de ces femmes d’allure moyenâgeuse qui viennent ranger les livres dans les bibliothèques des quartiers qu’un agronome moderne ne ressemble à un paysan primitif des colonies.

Un synthétiseur – ce que je veux devenir – en revanche, c’est celui qui vient admirer la pièce bien rangée, juge de l’harmonie de tel objet ou de tel livre, s’ils seraient mieux à leur place dans l’appartement voisin ou dans celui d’en face et combien ils y seraient plus utiles, et il le signale. Sans l’ordinologiste, le synthétiseur n’aurait aucune base pour se mettre au travail. Et réciproquement, bien sûr, s’il n’y avait pas de synthétiseur, l’ordinologiste n’aurait aucune raison de faire son travail, car il ne serait d’aucune utilité à quiconque.

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