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Alexei Panshin: Rite de passage

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Alexei Panshin Rite de passage

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Mon Univers est un vaisseau… Un des grands vaisseaux qui ont quittés la Terre, jadis, avant qu’elle explose et que les hommes se dispersent entre les mondes des étoiles. J’ai 12 ans et comme je suis encore une petite fille, je m’amuse à passer d’un niveau à l’autre par les conduits d’aération. Tout en bas, au fond du Vaisseau, il y a les machines, la Technique. Au 3ème Niveau, il y a un soleil artificiel, mais les prés sont vrais, et les oiseaux et les lapins aussi : c’est un coin de la Terre que nos ancêtres ont reconstitués là pour ne pas perdre ce qui fait encore de nous des humains. Et, pour rester humains et parce qu’il nous faut être forts, nous avons une règle de sélection à laquelle chacun doit se soumettre. Chacun, au seuil de l’adolescence, doit affronter seul une planète sauvage. Bientôt, ce sera mon tour…

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Contrairement aux couloirs, les conduites, elles, vont en ligne droite et constituent donc le plus court chemin pour aller d’un point à un autre. Grâce à ma petite taille, je pouvais entrer par les ouvertures grillagées – il en existait de plus grandes destinées au service d’entretien, mais elles étaient fermées à clef. Mes camarades étaient trop grands, ou bien trop craintifs pour me suivre, et j’étais la seule à emprunter ce raccourci. Ils pensaient tous que c’était de la folie que d’entrer dans les conduites, et je faisais semblant d’abonder dans leur sens – question de prestige. En fait, ce n’était pas dangereux du tout ; tant qu’on évitait les ventilateurs géants, on ne courait aucun risque. Je n’ai d’ailleurs jamais eu peur des choses, seulement des gens.

Arrivée au niveau de notre couloir, j’ouvris la grille et me glissai dehors. Je la refermai et lissai de la main mes cheveux pour les aplatir. De papa, qui a des ancêtres espagnols et indiens, j’ai hérité mes cheveux et mes yeux noirs, mon nez droit et mon teint mat, et, bien que mes cheveux soient coupés courts, ils sont fort rebelles.

« ’Jour, papa ! » dis-je en entrant dans l’appartement. « Je suis en retard ? »

Le living était dans un beau désordre : livres et papiers entassés sur le sol, meubles repoussés contre la cloison. Non pas que ce soit jamais très bien rangé chez nous, mais, aujourd’hui, c’était bien pire que d’habitude.

Papa était assis sur une chaise et triait des livres. Papa, c’est Miles Laflèche. Un petit homme pas encore vraiment âgé, au visage inscrutable et à l’esprit incisif ; il est avant tout mathématicien, mais, depuis des années, il siège au Conseil du Vaisseau . Nous vivons dans cet appartement depuis que, à l’âge de neuf ans, j’ai quitté le dortoir.

Il me lança un regard interrogateur.

« Que t’est-il arrivé, Mia ? »

— « Je suis tellement en retard ? »

— « Je ne parlais pas de cela. Qu’as-tu fait avec tes vêtements ? »

Je me regardai. Je portais un chemisier blanc et un short jaune. Tous deux étaient couverts de traînées de poussière et de saleté.

Dans le Vaisseau , il est pratiquement impossible de se salir. Prenez le terrain de football, par exemple ; ce n’est pas de la terre avec du vrai gazon, mais un produit cellulosique planté dans une base de plastique stratifié. Lorsqu’un carré est usé, on le remplace, exactement comme pour le revêtement de sol des appartements. Le Troisième Niveau est le seul endroit du Vaisseau où il y ait de la saleté, et il n’y a même que ça. Les appareils en filtrent bien une petite quantité, qui se répand dans les passages, mais elle finit par être aspirée et envoyée au Premier Niveau (celui de la “Technique”), où les convertisseurs la transforment en chaleur et en énergie. Comme vous le voyez, il n’y a pas beaucoup d’occasions de se salir.

J’avais une fois demandé à papa pourquoi on n’inventait pas un système pour que la saleté reste au Troisième Niveau puisqu’il la produisait ; ce ne devrait pas être bien difficile.

« Tu sais pourquoi le Vaisseau a été construit, n’est-ce pas ? » me demanda-t-il.

— « Bien sûr ! »

Tout le monde savait que c’était pour véhiculer les bouseux vers les colonies. Mais je n’appelle jamais les colons bouseux devant papa. Aussi surprenant que cela paraisse, ce nom lui déplaît.

Papa m’expliqua alors que les… colons, donc, étaient très serrés parce qu’on en transportait le plus grand nombre possible. À cause de la sueur, des odeurs, car ils n’étaient pas très propres – essayez donc de persuader un paysan de se laver ! – le Vaisseau avait été équipé d’un système de nettoyage et d’aération très efficace. Mais, depuis qu’il avait été affecté à une activité toute différente, ce système était devenu inutile. Papa admit néanmoins que ma suggestion n’était pas totalement absurde.

Je demandai alors : « Pourquoi le Conseil ne fait-il rien ? »

— « Fais fonctionner ta cervelle, Mia. »

Papa essayait toujours de me faire réfléchir au lieu de me donner des réponses toutes mâchées.

La réponse, cette fois, n’était pas bien difficile à trouver : à quoi bon se donner la peine de changer un système compliqué, mais qui donne satisfaction, pour un autre dont le seul avantage est la simplicité ?

Je brossai mes vêtements de la main.

« J’ai pris un raccourci. »

Papa se contenta de hocher la tête d’un air absent. On ne sait jamais ce qu’il pense. Un jour, des gens pas très recommandables avaient essayé de me tirer les vers du nez pour savoir comment il allait voter sur une certaine question. Au lieu de leur répondre poliment que je n’en avais pas la moindre idée, je fis celle qui était au courant et je leur racontai un mensonge. Tout ça parce qu’il est impossible de deviner ce qui se passe dans la tête de papa ; c’est pourquoi je le questionne jusqu’à ce qu’il me le dise.

Il posa le livre qu’il tenait à la main et me dit : « Mia, j’ai une bonne nouvelle pour toi. Nous allons déménager ! »

Je poussai un hourra et me jetai à son cou.

Il y avait longtemps que j’attendais cette nouvelle. Ce n’est pourtant pas l’espace qui manque dans le Vaisseau , mais, dans notre appartement, nous étions plutôt à l’étroit. Papa et moi étions tellement occupés que nous avions négligé de l’échanger contre un plus grand. Déjà, au dortoir, ce que je détestais le plus, c’était le manque d’espace – là, c’était par nécessité, parce qu’ils étaient responsables de notre surveillance.

Si nous déménagions, cela signifiait que j’aurais droit à une plus grande chambre. Papa me l’avait promis.

« Oh ! papa ! Et où allons-nous vivre ? »

La population du Vaisseau n’est que de trente mille habitants maintenant ; mais il en avait transporté jusqu’à trente fois plus, sans compter une importante cargaison de matériel. Quand même, je me demande où ils les mettaient. Maintenant, en tout cas, il y a des appartements vides partout. Si nous l’avions voulu, nous aurions pu emménager en face.

Mais papa répondit, sur le ton le plus naturel : « Dans un grand appartement du quartier Géo. »

Cela me fit l’effet d’une douche froide.

Prise de vertige, je lui tournai brusquement le dos et allai m’asseoir. Déménager, oui, j’étais d’accord, mais quitter Alfing, l’équilibre précaire que j’avais réussi à me fabriquer !… Jusqu’à l’âge de neuf ans, je n’avais pu m’accrocher à rien.

Et, maintenant, papa voulait que j’abandonne tout ce que j’avais conquis depuis, et auquel je m’étais attachée.

Encore maintenant, ma gorge se serre quand j’y pense. Si ce n’était pas important, je n’en parlerais même pas. Quand j’avais neuf ans, j’étais très solitaire. Je partageais un dortoir avec quatorze autres gosses ; les “mamans de dortoirs” – qui n’étaient jamais les mêmes : elles changeaient tout le temps – nous surveillaient et nous disaient tout ce que nous devions faire. Je me sentais abandonnée. Cela dura ainsi pendant cinq ans. Finalement, je n’y tins plus. Je me sauvai, réussis par miracle à prendre la bonne navette et allai voir papa.

Pendant tout le trajet, je n’avais cessé de me demander ce que j’allais lui dire, et ce qu’il en penserait… Quand j’arrivai enfin, j’étais baignée de larmes et je hoquetais à force de sangloter. Papa me prit par les épaules et me demanda plusieurs fois : « Mais qu’as-tu, Mia ? »

Je fus incapable de lui répondre.

Alors, il prit un mouchoir et m’essuya le visage. Il réussit à me calmer suffisamment pour que je puisse lui parler de façon à peu près cohérente, entre deux sanglots.

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