• Пожаловаться

Alexei Panshin: Rite de passage

Здесь есть возможность читать онлайн «Alexei Panshin: Rite de passage» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 2012, категория: Фантастика и фэнтези / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

любовные романы фантастика и фэнтези приключения детективы и триллеры эротика документальные научные юмористические анекдоты о бизнесе проза детские сказки о религиии новинки православные старинные про компьютеры программирование на английском домоводство поэзия

Выбрав категорию по душе Вы сможете найти действительно стоящие книги и насладиться погружением в мир воображения, прочувствовать переживания героев или узнать для себя что-то новое, совершить внутреннее открытие. Подробная информация для ознакомления по текущему запросу представлена ниже:

Alexei Panshin Rite de passage

Rite de passage: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Rite de passage»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Mon Univers est un vaisseau… Un des grands vaisseaux qui ont quittés la Terre, jadis, avant qu’elle explose et que les hommes se dispersent entre les mondes des étoiles. J’ai 12 ans et comme je suis encore une petite fille, je m’amuse à passer d’un niveau à l’autre par les conduits d’aération. Tout en bas, au fond du Vaisseau, il y a les machines, la Technique. Au 3ème Niveau, il y a un soleil artificiel, mais les prés sont vrais, et les oiseaux et les lapins aussi : c’est un coin de la Terre que nos ancêtres ont reconstitués là pour ne pas perdre ce qui fait encore de nous des humains. Et, pour rester humains et parce qu’il nous faut être forts, nous avons une règle de sélection à laquelle chacun doit se soumettre. Chacun, au seuil de l’adolescence, doit affronter seul une planète sauvage. Bientôt, ce sera mon tour…

Alexei Panshin: другие книги автора


Кто написал Rite de passage? Узнайте фамилию, как зовут автора книги и список всех его произведений по сериям.

Rite de passage — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Rite de passage», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Il n’y a jamais eu beaucoup de gens doués pour ces deux métiers. Pour rassembler et ordonner d’innombrables vieilles bribes d’information, il faut de la cervelle, de l’instinct et de la chance. Rares sont ceux qui possèdent ces trois qualités réunies.

« Que savez-vous au juste de l’ordinologie ? » demanda M. Mbele à Jimmy.

— « De première main, pas grand-chose. » Et Jimmy ajouta, non sans fierté : « Mon grand-père était ordinologiste. »

— « Certes, » dit M. Mbele, « et l’un des meilleurs. Vous ne devriez pas vous sentir gêné de suivre son exemple, à moins d’être un raté complet, ce qui n’est certainement pas le cas ! »

Il réfléchit un moment, puis ajouta : « Je n’aime pas beaucoup suivre les usages établis simplement parce qu’ils le sont. Si vous me promettez de ne le dire à personne, je vais essayer de m’arranger pour vous montrer ce que l’ordinologie est vraiment, cela vous donnera une base pour fonder votre décision. Cela vous va ? »

Il était évident que M. Mbele ne serait pas un directeur d’études orthodoxe. Ce qu’il venait de proposer à Jimmy est généralement impossible avant d’avoir quatorze ans et d’être revenu de l’Épreuve.

« Oh oui ! » dit Jimmy en souriant. « Merci ! »

M. Mbele se tourna vers moi.

« Eh bien, comment vous plaisez-vous au Cinquième Niveau ? »

— « Je ne pense pas que je m’y plairai beaucoup, » répondis-je.

Jimmy Dentremont me glissa un regard en coin. Il ne s’attendait sans doute pas à cela.

« Qu’est-ce qui ne va pas ? » s’inquiéta M. Mbele.

— « Depuis notre arrivée, nous n’avons pas eu un moment de tranquillité. La maison est toujours pleine d’étrangers. On n’a plus aucune intimité. Ce n’était jamais comme ça à Alfing, vous pouvez me croire. »

M. Mbele sourit largement.

— « Il ne faut pas en blâmer le quartier Géo. C’est toujours ainsi quand quelqu’un devient président. D’ici quelques semaines, nos concitoyens se seront habitués, et tout redeviendra normal. Vous verrez. »

Nous parlâmes encore quelques minutes, puis Mme Mbele nous apporta à manger. Elle était sensiblement plus jeune que son mari, mais pas vraiment jeune, bien sûr. C’était une femme grande et large, au visage rond et aux cheveux châtains. Elle semblait fort gentille.

Pendant le repas, nous décidâmes de nous voir le lundi, le jeudi après-midi et le vendredi soir, avec possibilité de modifications en cas de nécessité.

Juste avant de prendre congé, M. Mbele nous dit encore : « Je tiens avant tout à ce qu’il soit parfaitement clair que je pense que votre but est d’apprendre, et que je suis là pour vous y aider, ou, au besoin, pour vous y contraindre, mais je doute que ce soit nécessaire. Tout ce qui entrave ce but fondamental – rédiger des rapports sur vos progrès, remplir des formulaires, suivre les programmes, etc. – m’intéresse extraordinairement peu. Si vous désirez étudier un certain sujet et que vous ayez suffisamment de connaissances générales pour cela, je suis prêt à vous aider, que cela fasse ou non partie de votre programme théorique. Et si vos connaissances générales sont insuffisantes, je suis prêt à combler vos lacunes. En échange, je vous demande de me rendre un service. Cela fait de longues années que je n’ai plus été directeur d’études, et je compte sur vous pour me faire remarquer chaque fois que je négligerais de respecter un quelconque rituel ayant une importance essentielle aux yeux de M. Quince. Ce marché vous semble-t-il juste ? »

En dépit de la loyauté que je devais à mon père, je m’aperçus que je trouvais ce M. Mbele fort sympathique. J’étais très contente d’avoir la chance de travailler sous sa direction bien que je ne pusse le reconnaître publiquement.

Nous avions regagné les passages publics et rentrions chez nous lorsque Jimmy me dit soudain : « Arrête ! »

Il se planta face à moi et continua : « Il faut que tu me promettes une chose. Ne dis à personne ce que tu as appris sur grand-père ni que je veux devenir ordinologiste. »

— « Cela fait deux choses, » lui fis-je remarquer.

— « Ne plaisante pas, c’est sérieux ! » me dit-il sur un ton implorant. « Les autres gosses ne me laisseraient pas en paix s’ils savaient que je veux exercer un métier sortant tellement de l’ordinaire. »

— « Et moi, je veux devenir synthétiseur, » répliquai-je. « Je ne dirai rien sur toi tant que tu ne diras rien sur moi. »

C’était pour nous un engagement solennel. Par la suite, rien de ce qui se passa dans l’appartement de M. Mbele ne devint jamais public. C’était un peu comme une oasis au milieu du désert de l’ignorance, tant des enfants que des adultes. Une oasis où nous pouvions exprimer ce que nous pensions sans nous voir dénigrés, ridiculisés ou piétinés, même quand nous l’aurions mérité. Un tel lieu est inestimable.

« Tu sais, » reprit Jimmy, « je suis content qu’on m’ait changé, maintenant. Je crois que je serai très heureux d’étudier sous la direction de M. Mbele. »

— « Oui, je dois dire qu’il n’est pas comme les autres, » admis-je prudemment.

Lorsque quelqu’un nous interrogeait sur notre directeur d’études, nous n’en dîmes jamais davantage.

Je ne pus voir papa que lorsqu’il eut fermé son bureau. Pour être plus précis, il fermait la porte d’entrée de notre living à cinq heures, pour que personne ne puisse plus entrer, et à onze heures, ou un peu avant, il avait fini de recevoir tous ceux qui attendaient.

« Papa ! » m’exclamai-je. « Sais-tu que mon nouveau directeur d’études est Joseph Mbele ! »

— « Mmm… je sais, » dit-il simplement en finissant de ranger ses papiers.

— « Tu le savais ? » dis-je avec stupéfaction. Je m’assis sur une chaise à côté de lui.

— « Oui. En fait, il a accepté de te prendre pour m’obliger. Je lui avais demandé cette faveur. »

— « Mais je croyais que vous étiez… ennemis…»

Comme je l’ai déjà dit une fois, je ne comprends pas très bien, papa. Personnellement, je ne suis pas charitable. Quand je suis contre quelqu’un, je suis contre lui. Mais quand papa est contre quelqu’un, il lui demande de devenir mon directeur d’études !

« Nous sommes en effet en désaccord sur certains points, » précisa papa. « Selon moi, son attitude à l’égard des colonies est totalement erronée. Mais cela ne fait pas de lui un idiot ni un scélérat. Je doute sincèrement que son enseignement puisse te nuire en quoi que ce soit. Il ne m’a fait aucun mal quand j’ai étudié la philosophie sociale sous sa direction il y a soixante ans. »

— « La philosophie sociale ? »

— « Oui, c’est son principal sujet de recherches. » (Il sourit.) « Je ne t’aurais pas fait étudier sous la direction d’un homme qui n’aurait rien à t’apprendre. Je pense qu’une bonne dose de philosophie sociale ne te fera pas de mal. »

Tout ce que je trouvai à dire fut : « Ah ! »

Je peux en tout cas dire une chose en faveur de M. Mbele. Il n’a pas haussé les sourcils en voyant mon œil poché. Sa femme non plus d’ailleurs. C’est une attitude que j’apprécie fort.

Quand même, papa aurait pu me prévenir. Évidemment, je trouvais M. Mbele sympathique, mais, au début, cela m’aurait épargné certaines pensées peu charitables.

3

Un soir, deux semaines après le déménagement, j’allai dire à papa que le dîner était prêt. Il était dans son bureau et parlait à la vidéo avec M. Persson, un autre membre du Conseil.

Sur l’écran, M. Persson soupira : « Je sais, je sais. Mais je n’aime pas faire des exemples. Si elle désirait tellement un autre enfant, pourquoi n’est-elle pas devenue surveillante de dortoir ? »

Читать дальше
Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Rite de passage»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Rite de passage» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё не прочитанные произведения.


Отзывы о книге «Rite de passage»

Обсуждение, отзывы о книге «Rite de passage» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.