Clifford Simak - À chacun ses dieux

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À chacun ses dieux: краткое содержание, описание и аннотация

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2185. Quand Witney commence le journal que poursuivront ses descendants, il ne reste plus sur Terre qu'une poignée d'humains. Que s'est-il passé ? Aucun cataclysme, aucune épidémie, rien ne vient expliquer que plus de huit milliards d'individus aient tout simplement comme par magie, disparu... Quelques Blancs désemparés, quelques Indiens retournés avec soulagement au mode de vie de leurs ancêtres, essaient de donner un nouveau départ à l'humanité. Il y a aussi les robots : les uns, devenus sauvages, se livrent à des activités occultes, d'autres mènent une vie monastique, maintenant une institution oubliée des hommes... Pendant ce temps, ailleurs, très loin, au cœur de la galaxie, veille un mystérieux "Principe "...

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Ceux qui étaient importants, se dit-il, étaient les Indiens, les descendants des anciens indigènes qui avaient autrefois appelé ce continent leurs pays – et aussi les robots. Ni les uns, ni les autres n’avaient demandé le genre de culture et de civilisation qu’on leur avait imposé. Les robots n’avaient même pas demandé à vivre. Tous deux avaient déjà suffisamment subi d’injustices par le passé, qu’ils soient les victimes d’une nouvelle injustice était plus qu’on n’en pouvait supporter. Il fallait qu’ils aient leur chance. Et si les Autres revenaient, ils n’en avaient aucune.

Quel était donc ce mal fatal dont sa propre race était porteuse ? Non pas fatal à elle-même, mais fatal à tous ceux qui entraient en contact avec elle, et peut-être d’ailleurs, finalement fatal pour elle aussi. Tout avait commencé, se dit-il, quand le premier homme avait gratté le sol et planté des graines. Il s’était donc trouvé dans l’obligation de se procurer le sol nécessaire pour pouvoir les planter. Cela avait commencé avec le concept de la propriété – propriété de la terre, des ressources naturelles, du travail. Et peut-être aussi avec le concept de sécurité, avec la nécessité d’élever des barrières contre les adversités de la vie, de protéger sa situation sociale, avec l’ambition d’améliorer cette situation et, une fois cette amélioration obtenue, de la conserver en la protégeant de ses voisins pour que jamais personne ne puisse vous l’arracher. En y réfléchissant, il se sentit certain que l’idée de sécurité avait dû, au départ, provenir du concept de propriété. Les deux avaient les mêmes racines, les deux étaient en fait la même chose. L’homme qui possédait était en sécurité.

Les Indiens ne possédaient pas un pouce de terrain et rejetteraient une telle possession avec mépris car elle impliquerait qu’ils soient liés à ce qu’ils possédaient. Et les robots, se demanda-t-il, avaient-ils, d’une manière qui leur avait échappée quelque idée du concept de la propriété ? Il en doutait beaucoup. Leur société devait être encore plus communautaire que celle du peuple de Nuage Rouge. Il n’y avait que sa propre race qui s’en tenait à l’idée de propriété, et c’était là leur mal. Mais, c’était de ce mal, sur la base de ce mal, qu’avait été construite au fil des siècles une structure sociale des plus compliquées.

La structure sociale que la Disparition avait balayée pouvait maintenant être rétablie sur Terre, et qu’y faire ? Qu’est-ce que lui, Jason Whitney, pouvait faire pour l’empêcher d’être rétablie ? Il n’y avait pas de réponse, il n’en trouvait aucune.

Les robots étaient une énigme. Stanley avait dit que lui et ses compagnons étaient extrêmement inquiets et pourtant, quand le Projet avait décidé de ne pas intervenir, ils avaient immédiatement accepté sa décision sans discuter. Ils s’étaient quand même rendus utiles d’une manière très importante, ils avaient fourni et installé la radio, le faisceau directionnel et les batteries qui les faisaient fonctionner. Sans cette installation, il aurait été impossible de contacter les Autres à leur arrivée. Sans le faisceau directionnel, il aurait été hautement probable qu’ils débarquent et repartent sans même savoir que la planète était habitée. Ils auraient peut-être atterri en plusieurs endroits, auraient fait leurs relevés et seraient repartis dans leurs nouvelles planètes en rapportant que la Terre était inhabitée. Et il était important, se disait Jason, il était très important qu’il ait une possibilité de leur parler. Il n’avait aucune idée de ce qu’il pourrait faire en parlant, mais il fallait au moins qu’il ait une chance de parler avec les hommes qui se trouvaient dans le vaisseau spatial qui devait maintenant se rapprocher de la Terre. Avec le faisceau directionnel dirigé vers l’espace, ils sauraient qu’il y avait des gens ici et ils auraient les moyens de les trouver.

Jason était recroquevillé dans son fauteuil. Il se sentait seul et abandonné. Il se demanda de nouveau s’il pouvait s’être trompé, et il chassa cette pensée. Il se trompait peut-être en ce qui le concernait, ou même peut-être en ce qui concernait les robots, mais il ne se trompait certainement pas en ce qui concernait Nuage Rouge et son peuple – et peut-être ne se trompait-il pas non plus pour lui-même, ni pour les robots.

Il essaya délibérément de se libérer l’esprit de toute cette affaire. S’il y arrivait et s’il parvenait à ne pas y penser pendant un certain temps, il aurait peut-être les idées plus claires quand viendrait le moment d’y repenser. Il s’assit aussi confortablement que possible, sans réfléchir, souhaitant que la tension qui était en lui s’adoucisse et se relâche. La lune faisait luire les toits des bâtiments du monastère et transformait les arbres à musique en minces fantômes blancs. Ces quelques dernières nuits, les arbres avaient beaucoup mieux joué, aussi bien ou peut-être même mieux qu’au début, il y avait bien longtemps, pensa-t-il. Il se souvint que leur amélioration s’était produite au milieu du concert, le soir du jour où son frère John était revenu des étoiles. Il l’avait alors remarqué et il s’était interrogé à ce propos pendant quelque temps, mais il avait eu trop à faire, trop de sujets d’inquiétude, pour y réfléchir longtemps. Cela s’était passé la nuit du retour de John, pensa-t-il, mais cela n’avait rien à voir avec lui. Le retour de John ne pouvait rien avoir changé pour les arbres à musique.

Il entendit un bruit de pas sur les dalles et se retourna brusquement. Thatcher s’approchait rapidement.

— M. Jason, dit le robot, monsieur, il y a quelqu’un qui appelle à la radio. Je lui ai dit d’attendre, que j’allais vous mettre en ligne.

Jason se leva, il était conscient d’avoir les jambes molles, et de ressentir un grand vide au creux de l’estomac. On y était, pensa-t-il, on y était enfin ! Et il n’était pas prêt. Il se rendit compte qu’il n’aurait jamais été prêt.

— Merci Thatcher, lui dit-il. Il y a quelque chose que j’aimerais que vous fassiez pour moi.

— Tout ce que vous voulez, monsieur.

Thatcher était surexcité. Jason le regarda avec curiosité, il n’avait jamais pensé qu’il verrait un jour Thatcher surexcité.

— Pourriez-vous envoyer l’un des robots au camp de Nuage Rouge, s’il vous plaît. Qu’il lui dise ce qui est arrivé, que j’ai besoin de lui. Qu’il lui demande de venir.

— Tout de suite, monsieur, dit Thatcher. J’irai moi-même.

— Très bien, dit Jason. J’espérais que vous le feriez. Horace vous connaît, il s’offenserait peut-être d’être réveillé par un autre robot.

Thatcher fit demi-tour et commença à s’éloigner.

— Un instant ! dit Jason. Il y a autre chose. Pourriez-vous demander à Nuage Rouge d’envoyer quelqu’un prévenir Stanley ? Nous devrions l’avoir ici. Et Ezéchiel, aussi. L’un des autres robots peut aller chercher Ezéchiel.

26.

Il avait tué ce dernier ours quand celui-ci était trop près pour qu’il puisse tirer correctement. Il avait aussi tué tous les autres – un ours pour chaque griffe du collier qu’il portait autour du cou. Certains de ces autres ours, peut-être tous, avaient été tués par les flèches qu’il avait tirées – des flèches solides, droites, bien empennées, tirées par un arc puissant. Mais il ne pouvait plus en être sûr maintenant, pas absolument sûr.

Il ne s’agissait pas que de tuer, mais aussi de guérir.

Il avait tué les ours et il avait guéri les arbres. C’est ce qu’il avait pensé sur le moment, et maintenant il en était sûr. Il avait senti en eux quelque chose qui n’allait pas et il l’avait rectifié, sans jamais vraiment savoir ce que c’était.

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