Clifford Simak - À chacun ses dieux

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2185. Quand Witney commence le journal que poursuivront ses descendants, il ne reste plus sur Terre qu'une poignée d'humains. Que s'est-il passé ? Aucun cataclysme, aucune épidémie, rien ne vient expliquer que plus de huit milliards d'individus aient tout simplement comme par magie, disparu... Quelques Blancs désemparés, quelques Indiens retournés avec soulagement au mode de vie de leurs ancêtres, essaient de donner un nouveau départ à l'humanité. Il y a aussi les robots : les uns, devenus sauvages, se livrent à des activités occultes, d'autres mènent une vie monastique, maintenant une institution oubliée des hommes... Pendant ce temps, ailleurs, très loin, au cœur de la galaxie, veille un mystérieux "Principe "...

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Elle repoussa le livre et resta assise dans l’ombre et le calme de la bibliothèque, avec ses rangées de livres, devant la bougie qui coulait en arrivant à sa fin. L’hiver allait bientôt arriver, se dit-elle, et il aurait froid. Elle aurait pu lui donner des couvertures, des vêtements qui lui auraient tenu chaud. Mais il ne lui avait pas dit qu’il s’en allait et elle n’avait aucun moyen de le savoir.

Elle revécut une fois encore en esprit le jour où ils avaient trouvé la créature. Tout avait été extrêmement troublant et il lui était encore impossible de mettre de l’ordre dans ses pensées, de se dire que ceci était arrivé en premier, puis cela, puis encore cela. Tout était mélangé, comme si tout était arrivé en même temps, sans intervalle de temps – et pourtant, elle savait bien que cela ne s’était pas passé ainsi, qu’il y avait eu une progression dans les événements, bien que tout se soit très vite passé et sans régularité. Le plus bizarre était qu’elle avait du mal à dégager ce qu’avait fait David de ce qu’elle avait fait. Ils n’avaient peut-être pas tout fait ensemble, et elle se demanda une fois de plus si l’un d’eux aurait pu faire quoi que ce soit tout seul, ou s’il avait fallu qu’ils soient tous les deux ensemble pour que chacun puisse agir.

Et, finalement, qu’avait-elle fait ? Que lui était-il arrivé ? Elle essaya de se rappeler, mais ne put rassembler que des souvenirs fragmentaires alors qu’elle était sûre que ce qui était arrivé formait un tout, et que ce dont elle se souvenait n’était que les pièces d’un puzzle. Le monde, l’univers s’étaient ouverts devant elle – du moins, elle pensait, à la réflexion, que ce devait avoir été l’univers – et lui avaient été révélés dans tous leurs détails. Elle avait vu toute la connaissance, toutes les raisons – un univers dans lequel il n’y avait ni temps, ni espace, car le temps et l’espace n’y avaient été mis que pour empêcher qui que ce soit de l’appréhender. Elle avait vu, pendant un instant, en un éclair aveuglant, à demi intuitivement, un instant qui n’avait pas assez duré pour que son cerveau ait le temps de l’enregistrer. Une fraction de seconde seulement elle avait su, pris instinctivement conscience, et cette fraction de seconde s’était si rapidement dissipée qu’elle n’avait fait que laisser une impression et non un souvenir certain, ni de connaissance sûre. Il ne lui restait que des impressions, comme un visage entr’aperçu en un éclair avant que les ténèbres ne se referment sur lui.

Était-ce là, pouvait-ce être la réalisation de ce qu’elle avait essayé de dire à Grand-Père Chêne quand, sachant que quelque chose lui arrivait, qu’un changement allait se produire mais ignorant lequel, elle lui avait dit qu’elle pourrait à nouveau s’en aller, mais différemment de lorsqu’elle était partie au pays du riz sauvage ? Si c’était là ce qui s’était passé, pensa-t-elle, s’il s’agissait d’une nouvelle faculté du même ordre que celle qui permettait d’aller dans les étoiles, et si elle n’avait rien imaginé, elle n’aurait plus jamais à aller nulle part car elle y était déjà, elle était déjà à n’importe quel endroit où elle puisse désirer être.

C’était la première fois que l’idée que ce pouvait être une nouvelle faculté lui venait, et elle se sentit troublée et effrayée, non pas tant par les implications de cette idée que par le fait qu’elle lui soit venue, qu’elle se soit permis de l’avoir, même inconsciemment. Assise, raide et droite, tendue dans l’ombre de la pièce à la lueur tremblotante de la bougie mourante, il lui sembla de nouveau entendre les bruits et les murmures de tous ces fantômes blottis au milieu de leurs œuvres, dans le dernier refuge qui leur restait sur Terre.

24.

(Extrait du journal du 29 novembre 5036)… Au cours des derniers siècles, j’ai ressenti une certaine détérioration physique, et il y a maintenant des jours (comme aujourd’hui) où je sens sur moi le poids des ans. Je ressens une fatigue que ne justifient pas mes activités, car je n’ai jamais fait beaucoup d’efforts et n’en ai presque pas fait du tout au cours de ces dernières années. J’en suis réduit à une démarche traînante et les mouvements de ma main, autrefois fermes, ne sont plus coordonnés. Mon écriture dans ce journal s’est transformée en pattes de mouche tremblantes et il y a aussi des moments où j’écris un mot que je n’avais pas l’intention d’écrire – un mot très proche de celui que je voulais écrire, mais pas celui que j’avais choisi. À d’autres moments, je n’arrive pas à trouver le mot que je veux et je dois rester assis ici, à le rechercher dans ma mémoire, attristé plus qu’irrité de ne pouvoir le trouver. D’autres fois encore, je fais une erreur dans l’orthographe d’un mot, ce que je ne faisais jamais. Je crois que je suis devenu semblable à un vieux chien qui dort au soleil – avec la différence importante que le chien n’attend rien de lui-même.

Ma femme, Alison, s’est éteinte il y a cinq mille ans, et même si je ne me souviens plus de grand-chose maintenant, je me rappelle que sa mort a été paisible, et je présume que la mienne le sera aussi. Dans la vie dont les humains bénéficient maintenant, la mort vient par usure et n’est plus provoquée par les ravages de la maladie – encore plus que la longévité accrue, c’est là la réelle bénédiction qui nous a été conférée. Je me demande parfois jusqu’à quel point cette vie plus longue – fabuleusement plus longue – a été un bienfait pour l’humanité. Mais je me dis que ce sont là les divagations d’un être âgé et qu’il faut donc leur accorder peu de crédit.

Il y a une chose dont je me souviens et qui me hante depuis le jour où elle est arrivée. Quand Alison est morte, de nombreuses personnes sont venues, de loin dans les étoiles, et il y eut pour elle un service dans la maison et près de la tombe. Comme il n’y avait aucun prêtre d’aucune sorte parmi nous, mon petit-fils Jason a lu la Bible et a dit les mots que la coutume impose en pareil cas. Tout cela a été très solennel et très satisfaisant à bien des points de vue. Les humains se tenaient au bord de la tombe en une foule nombreuse et les robots se tenaient un peu plus loin – non que nous leur ayons en aucune façon dit de se tenir à l’écart, mais parce qu’ils l’avaient eux-mêmes choisi ainsi, selon l’ancienne coutume. Quand tout a été fini, nous sommes retournés à la maison et, au bout d’un certain temps, je me suis retiré dans la bibliothèque et je suis resté là, assis, seul, sans que personne ne me dérange car ils avaient compris mon besoin de solitude. Au bout d’un certain temps, on a frappé à la porte et j’ai dit d’entrer. C’était Ézéchiel, du monastère. Il était venu me dire que lui et ses compagnons n’avaient pas assisté à l’enterrement de ma femme (ce que j’avais négligé de remarquer) car ils avaient célébré au même moment un service commémoratif pour elle. Après m’avoir dit cela, il me tendit une copie du service qu’ils avaient célébré. Elle était superbement calligraphiée sur des feuillets, très lisiblement, avec des lettrines enluminées et des décorations dans les marges – le même genre de manuscrit minutieusement, méticuleusement réalisé, que ceux des scriptoriums du Moyen Âge. Franchement, je ne savais que répondre. C’était insolent de sa part, bien sûr, et à mon avis pas du meilleur goût. Mais il était évident que lui et ses compagnons avaient agi sans la moindre pensée impudente ou déplacée, dans un but de pure charité. Je l’ai donc remercié, un peu sèchement je le crains, et je suis sûr qu’il l’a remarqué. À l’époque, je n’ai pas noté l’incident dans le journal et je n’en ai parlé à personne. Je doute que quiconque ait, en fait, remarqué que le robot était venu me voir. Au cours des années, j’ai pris grand soin de noter tout ce qui arrivait. J’ai d’abord commencé le journal pour que la vérité au sujet de ce qui était advenu à la race humaine soit consignée et serve à empêcher la montée de mythes et de légendes. Je ne pense pas avoir eu aucun autre motif à l’époque, et je n’avais pas l’intention de poursuivre le journal. Mais, quand j’ai eu fini de tout noter, l’habitude d’écrire était tellement ancrée en moi que j’ai continué, consignant sur ces pages tous les événements quotidiens, même sans importance, au fur et à mesure qu’ils se produisaient, notant souvent mes pensées en même temps que les événements. Et je me suis très longtemps étonné de ne pas avoir consigné à l’époque ce qui s’était passé entre Ézéchiel et moi. Cela n’avait sûrement pas une telle importance, cela ne constituait pas un tel manque à l’étiquette que cela doive rester caché. J’ai d’abord écarté le problème, et quand il m’arrivait d’y penser, je l’écartais encore, mais j’y ai beaucoup songé dernièrement.

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