Clifford Simak - À chacun ses dieux

Здесь есть возможность читать онлайн «Clifford Simak - À chacun ses dieux» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1998, ISBN: 1998, Издательство: Denoël, Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

À chacun ses dieux: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «À chacun ses dieux»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

2185. Quand Witney commence le journal que poursuivront ses descendants, il ne reste plus sur Terre qu'une poignée d'humains. Que s'est-il passé ? Aucun cataclysme, aucune épidémie, rien ne vient expliquer que plus de huit milliards d'individus aient tout simplement comme par magie, disparu... Quelques Blancs désemparés, quelques Indiens retournés avec soulagement au mode de vie de leurs ancêtres, essaient de donner un nouveau départ à l'humanité. Il y a aussi les robots : les uns, devenus sauvages, se livrent à des activités occultes, d'autres mènent une vie monastique, maintenant une institution oubliée des hommes... Pendant ce temps, ailleurs, très loin, au cœur de la galaxie, veille un mystérieux "Principe "...

À chacun ses dieux — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «À chacun ses dieux», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Il fronça les sourcils, essayant de réfléchir :

— Non, pas à ma connaissance. Il n’a fait de mal à personne. On le voit, c’est tout. C’est horrible à voir. Nous sommes sans arrêt aux aguets, et quand nous le voyons, nous fuyons à un autre endroit.

— N’avez-vous jamais essayé de le suivre à la piste ?

— Non, dit-il.

— Je pensais que c’était peut-être ce que tu étais en train de faire. Que tu essayais de le suivre et de le tuer. Un archer tel que toi, qui peut tuer les ours…

— Tu te moques de moi, dit-il, mais sans colère.

— Peut-être, avoua-t-elle. Tu es si fier d’avoir tué les ours. Personne de mon peuple n’en a tué autant.

— Je doute que l’on puisse tuer le Marcheur avec des flèches, dit-il. Peut-être ne peut-il pas du tout être tué ?

— Il n’y a peut-être pas de Marcheur, dit la jeune fille. As-tu pensé à cela ? S’il existait, nous l’aurions certainement vu ou nous en aurions entendu parler. Mon peuple s’étend jusque loin vers l’ouest, jusqu’aux montagnes, et ils en auraient entendu parler. Et d’ailleurs, comment se fait-il que pendant toutes ces années nul n’ait entendu parler de ton peuple ? Pendant des siècles, les habitants de cette maison ont essayé de trouver d’autres gens, épuisant des rumeurs de toutes sortes les unes après les autres.

— Mon peuple a aussi essayé, m’a-t-on dit, pendant les premières années. Bien sûr, j’en ai seulement entendu parler. J’ai entendu ce que les gens en disaient. Je n’ai moi-même que vingt étés.

— Nous sommes du même âge, dit Étoile du Soir. J’ai juste dix-neuf ans.

— Il y a peu de gens jeunes parmi nous, dit David Hunt. Nous ne sommes pas très nombreux, à nous tous, et nous bougeons si souvent…

— Je suis étonnée que vous ne soyez que quelques-uns, dit-elle. Si vous êtes comme nous, vous vivez pendant très longtemps et il n’existe pas de maladies. D’une petite tribu, mon peuple est devenu des milliers. Des quelques personnes qui se trouvaient dans cette maison, ils sont maintenant des milliers dans les étoiles. Vous devriez être des milliers, vous devriez être forts et nombreux…

— Nous pourrions être nombreux, mais nous partons, dit-il.

— Je croyais que tu m’avais dit…

— Non, pas vers les étoiles comme ceux d’ici. Mais nous traversons l’eau. Il y a une folie qui pousse beaucoup d’entre nous à traverser l’eau. Ils construisent des radeaux et s’en vont vers le soleil couchant. Cela dure depuis de nombreuses années. Je ne sais pas pourquoi, on ne me l’a jamais dit.

— Ils fuient peut-être le Marcheur Noir ?

— Je ne pense pas, dit-il, je ne crois pas que ceux qui s’en vont sachent pourquoi ils partent, ni même qu’ils sachent qu’ils vont s’en aller avant que la folie ne les prenne.

— Les lemmings, dit Étoile du Soir.

— Que sont les lemmings ?

— De petits animaux. Des rongeurs. J’ai lu quelque chose sur eux, une fois.

— Et qu’est-ce que les lemmings ont à voir avec nous ?

— Je ne sais pas très bien, je n’en suis pas sûre, dit-elle.

— Je me suis sauvé avec le vieux José, dit-il. Nous avions tous les deux peur de l’immensité de l’eau. Nous ne voulions pas partir si les quelques personnes qui restaient partaient à leur tour. Nous pensions que si nous nous en allions, la folie ne nous atteindrait peut-être pas. José a vu deux fois le Marcheur Noir après notre départ et nous nous sommes de nouveau sauvés pour lui échapper, très vite et très loin.

— Quand José a vu le Marcheur, est-ce que…

— Non, je ne l’ai jamais vu.

— Crois-tu que les autres gens de ton peuple sont partis ? Qu’ils sont partis sur l’eau après votre départ, à José et à toi ?

— Je ne sais pas, dit-il. José est mort. C’était un très vieil homme. Il se souvenait du moment où les Autres ont disparu. Il était déjà vieux à cette époque-là. Un jour est venu où sa vie s’est échappée. Je crois qu’il en a été content. Ce n’est pas toujours bon de vivre longtemps. Quand on vit trop longtemps, on est trop souvent seul.

— Mais il t’avait avec lui ?

— Oui, mais il y avait trop d’années entre nous. Nous nous entendions bien et nous parlions beaucoup ensemble, mais les gens de sa sorte lui manquaient. Il jouait du violon, j’écoutais, et les coyotes des collines s’asseyaient et chantaient avec l’instrument. As-tu jamais entendu chanter un coyote ?

— Je les ai entendus aboyer et hurler, dit-elle. Je n’en ai jamais entendu chanter.

— Ils chantaient toutes les nuits quand le vieux José jouait. Il ne jouait que le soir. Il y avait beaucoup de coyotes, et je crois qu’ils venaient écouter et chanter pour l’accompagner. Parfois, il y en avait bien une douzaine, assis en haut des collines, en train de chanter. Le vieux José disait qu’il ne pouvait plus jouer aussi bien qu’il l’aurait dû. Ses doigts n’étaient plus assez souples et son bras était lourd sur l’archet. J’ai senti la mort qui était en lui, la mort assise au sommet de la colline, écoutant avec les coyotes. Quand il est mort, j’ai creusé un grand trou et je l’ai enterré, avec son violon à côté de lui parce qu’il ne me servait à rien et que j’ai pensé qu’il aurait aimé cela. Et puis, pendant des jours, j’ai travaillé à transporter des rochers les plus gros possibles pour les empiler sur sa tombe, à cause des coyotes. Pendant tout le temps où j’ai fait cela, je ne me suis pas senti seul, parce qu’il me semblait encore être avec José. Travailler pour lui, c’était un peu comme être avec lui. Mais, une fois que j’ai eu fini, je me suis retrouvé seul.

— Tu aurais pu retourner chercher les tiens ?

— J’y ai pensé, dit-il. Mais je n’avais aucune idée de l’endroit où ils se trouvaient et je continuais à redouter la folie qui pouvait m’envoyer sur l’eau avec eux. J’avais l’impression que la folie ne me frapperait pas si je restais seul. C’est – comment appelleriez-vous cela ? – une folie collective. Et, de plus, il y avait en moi quelque chose qui me disait sans arrêt d’aller vers le soleil levant. Je me suis souvent demandé ce qui me poussait. Il semblait n’y avoir aucune raison pour que je continue. C’était comme si je cherchais quelque chose, mais je ne savais pas ce que j’étais sensé chercher. J’ai rencontré ton peuple, là-bas, dans les plaines, et j’ai voulu rester avec eux. Ils m’auraient laissé rester, mais je n’ai pas pu, l’appel du soleil levant était encore en moi et il a fallu que je les quitte. Ils m’ont parlé de cette grande maison de pierre et je me suis demandé si c’était cela que j’étais venu chercher. J’ai trouvé de nombreuses maisons de pierre le long de ma route, mais elles me faisaient peur. Les miens n’ont jamais vécu dans des maisons. Nous en avions peur. Elles faisaient des bruits pendant la nuit, elles étaient si vides, et nous pensions qu’il y avait des fantômes, peut-être les fantômes des gens qui ont été emportés quand tout le monde a disparu.

— Tu es ici maintenant, dit la jeune fille. J’espère que tu vas rester un moment. Tu ne trouveras rien vers l’est, il n’y a qu’une forêt vide. Quelques personnes de mon peuple vivent là-bas, mais malgré cela, il n’y a que la forêt déserte. Et cette maison n’est pas comme celles que tu as vues, elle n’est pas vide mais habitée. On y a une impression de vie.

— Les robots m’auraient laissé rester avec eux, dit-il. Ils sont gentils.

— Mais ils ne sont pas humains, dit-elle. Tu préféreras rester avec des humains. Oncle Jason et Tante Martha seront très contents de t’avoir, j’en suis sûre. Ou bien, si tu préfères, il y aura toujours une place pour toi dans le camp des miens.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «À chacun ses dieux»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «À chacun ses dieux» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Clifford Simak - Spacebred Generations
Clifford Simak
Clifford Simak - Shadow Of Life
Clifford Simak
Clifford Simak - The Ghost of a Model T
Clifford Simak
Clifford Simak - Skirmish
Clifford Simak
Clifford Simak - Reunion On Ganymede
Clifford Simak
Clifford Simak - Halta
Clifford Simak
libcat.ru: книга без обложки
Clifford Simak
libcat.ru: книга без обложки
Clifford Simak
Clifford Simak - A Heritage of Stars
Clifford Simak
Отзывы о книге «À chacun ses dieux»

Обсуждение, отзывы о книге «À chacun ses dieux» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x