Norman Spinrad - Rêve de fer

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Rêve de fer: краткое содержание, описание и аннотация

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Et si, écœuré par la défaite allemande en 1918, Adolf Hitler avait émigré aux Etats-Unis ? S'il s'était découvert une vocation d'écrivain de science-fiction ? S'il avait rêvé de devenir le maître du monde et s'était inspiré de ses fantasmes racistes et belliqueux pour écrire
, un roman couronné par de prestigieux prix littéraires ? Etonnante uchronie et terrifiante parodie, Rêve de fer est une dénonciation sans appel et sans ambiguïté du nazisme.

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La salle du Conseil n’avait jamais paru aussi plaisante à Feric. Les huit conseillers s’y trouvaient ficelés sur leurs chaises comme des saucissons, chacun d’eux dominé par deux grands S.S. blonds à l’œil bleu implacable, à l’expression de résolution fanatique, mitraillettes en batterie. Vingt autres S.S. vêtus de cuir noir cernaient la rotonde ; du couloir parvenait à Feric le claquement rassurant des bottes ferrées sur le carrelage. On ne pouvait plus ignorer qui commandait.

Derrière Feric, contemplant les prisonniers, se tenaient Best, Bogel et Remler, les bras encombrés de mitraillettes. Un drapeau du Parti avait été planté sur la table du Conseil et le double éclair rouge des S.S. ornait un petit fanion posé à côté.

Seul Krull, du haut de son arrogance sénile, eut le front de s’adresser à Feric malgré les circonstances. « Que signifie cet outrage insensé, Jaggar ? siffla-t-il. Comment osez-vous ?…»

Empêchant le vieux dégénéré de polluer davantage l’atmosphère, le garde S.S. le plus proche interrompit sa protestation d’un revers de main sur la bouche, qui fit cracher le sang au vieux pirate.

Feric tint à saluer ce jeune fanatique d’un léger signe de tête d’approbation avant de daigner s’adresser à la brochette des politiciens flambés ; ce garçon méritait de savoir que le Commandeur avait remarqué son mordant et ses réflexes.

« Je vais vous donner les raisons de votre arrestation, dit enfin Feric.

Arrestation ! cria Guilder. Vous voulez dire enlèvement ! »

Un coup de crosse à la base du crâne ayant mis fin à cet éclat inconvenant, Feric poursuivit : « Vous êtes tous accusés de trahison. Il y a parmi vous un dominateur, et vous êtes pris dans sa nasse. Un tel manque de volonté chez des Helders de votre position équivaut à faire preuve de lâcheté devant l’ennemi, acte de haute trahison punissable de mort. »

Les visages des prisonniers s’affaissèrent. Lentement, leurs regards convergèrent vers Gelbart – seul Universaliste, après tout, et par là même plus susceptible d’être un Dom. Gelbart, lui, impassible, fixait le vide ; Feric le sentait exercer toute la puissance de sa volonté sur ces misérables, dont la résolution grandit progressivement ; tous à la fois, ils trouvèrent le courage de parler.

« Absurde.

— Quelles sont vos preuves ?

— Un Dom au Conseil ? Balivernes ! »

Au premier mot, Feric avait levé la main pour empêcher les S.S. d’imposer le silence par la force. Puis il fit tirer Guilder de son inconscience, pour laisser aux autres conseillers le temps de bien comprendre la situation.

« Très bien, dit Feric, je vous donne une chance de prouver que vous êtes libres de tout contrôle dominateur. Je vous ordonne de me voter les pouvoirs spéciaux pour gouverner Heldon par décret, d’ajourner sine die ce Conseil et de démissionner de vos fonctions. Si vous obéissez à ces ordres, mon premier acte, en prenant le titre de Commandeur Suprême du Domaine de Heldon, sera de commuer votre peine de mort en exil à perpétuité. Vous avez soixante secondes pour prendre une décision. »

Les piaillements qui s’élevèrent de cette canaille dégénérée n’étaient que trop prévisibles. « C’est un scandale ! » « Il n’y a pas eu de procès ! » « Vous n’en avez pas le droit ! » Il était clair que ces pleutres n’auraient jamais eu le cœur d’ergoter ainsi face à la mort sans l’appui psychique du Dom, Gelbart.

La répugnante créature fixa Feric d’un regard franchement haineux, ses yeux noirs emplis d’une froide détermination.

« Cela ne vous mènera à rien, Jaggar, siffla le Dominateur. Lorsque l’armée apprendra cela, vous serez annihilé. »

Les paroles de Gelbart et ses émanations psychiques semblèrent redonner du courage aux conseillers.

« Je vois qu’il est temps de purifier l’air une fois pour toutes », remarqua Feric, dégainant le Commandeur d’Acier et élevant la massue brillante haut au-dessus de sa tête. Il fit quelques pas en avant et, d’une volée irrésistible, il abattit le pommeau de la Grande Massue sur le crâne de Gelbart, réduisant la tête du Dom en purée.

Le Dominateur qui les avait contrôlés étant retombé inerte sur son siège, sa cervelle putride répandue sur la table du Conseil, les sept conseillers restants ne se firent plus d’illusions quant à la gravité de la situation. L’odeur de la peur se dégagea de leurs êtres, comparable aux miasmes de quelque marais pestilentiel.

« Je vote en faveur de la motion du conseiller Jaggar, balbutia Rossback.

— Moi aussi », dit Krull.

Le reste se perdit dans le brouhaha général, chacun ayant hâte d’apporter sa voix à la motion.

« Les papiers, Best ! ordonna Feric. Détachez les mains des prisonniers ! » Best sortit de la poche de sa tunique une liasse de documents, et les gardes S.S. libérèrent les prisonniers, qui poussèrent un soupir de soulagement. Feric fit passer une copie de la résolution. Quand tous eurent signé, il signa lui-même, par souci d’unanimité, et confia le document à la garde de Best. « Les lettres de démission ! » Best les fit passer aux sept conseillers. Comme certaines de ces crapules entreprenaient de les lire, Feric rugit : « Signez-les immédiatement ! » Les prisonniers s’exécutèrent aussitôt.

Best ayant ramassé les documents, Feric se tourna vers Bogel. « Le nouveau Conseil d’État se compose désormais des membres du Cercle du Svastika. Je gouvernerai par décrets extraordinaires jusqu’à ce qu’une nouvelle Constitution soit rédigée, abolissant à tout jamais les formes républicaines. Préparez la proclamation télévisée pour demain midi ! »

Bogel sourit, salua, cria « Vive Jaggar ! » et sortit pour exécuter ces ordres.

Feric reporta son attention sur les pleutres assis autour de la table du Conseil. Ils avaient signé la résolution, ainsi que leur confession de haute trahison. Ces vermines ne pouvaient plus être d’aucune utilité et il était grand temps de s’en débarrasser. La seule vue de ces traîtres geignards lui soulevait le cœur. Le monde se porterait certainement mieux de la disparition de sept porcs de cet acabit !

« Remler, emportez ces poubelles vivantes et fusillez-les ! » ordonna-t-il. Jamais il n’avait donné d’ordre qui lui procurât autant de satisfaction patriotique.

Feric attendait la venue du maréchal Heermark Forman dans un petit bureau austère situé au dernier étage du Palais d’État, ceci afin d’obliger le représentant du Haut-Commandement à gravir plusieurs volées de marches et à admirer la parfaite discipline de la garnison dans la bâtisse avant d’arriver jusqu’à lui.

L’homme, introduit par Waffing, était un imposant vieillard, parfait exemple de la façon dont un humain génétiquement pur pouvait conserver vigueur et force longtemps après l’apogée de sa maturité physique. Pourtant nettement plus âgé que Waffing, il pesait bien vingt kilos de moins, et, dans son uniforme kaki alourdi de médailles et incrusté d’ornements de cuivre, il avait une allure à couper le souffle, même si l’uniforme de cuir noir de Waffing avait une coupe bien supérieure. Sa moustache grise et son regard d’acier ajoutaient force et dignité à son apparence ; c’était là un homme habitué à la discipline et au commandement. Forman, la respiration lourde, s’assit sur l’une des chaises en bois qui composaient le maigre mobilier de la petite pièce. Quant à l’état de la respiration de Waffing après l’escalade, mieux valait n’en pas parler.

« Je présume que le commandant en chef Waffing vous a déjà fait part de la situation dans ses grandes lignes », commença Feric.

Forman le dévisagea d’un air froid. « J’ai cru comprendre que vos hommes ont occupé le Palais d’État pour déjouer un complot universaliste dans lequel le Conseil lui-même était impliqué, avança le maréchal.

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