Ivan Efremov - La nébuleuse Andromède

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Grom Orm cita rapidement les coordonnées de l’astre.

— Son système, continua-t-il, comprend deux planètes jumelles qui tournent l’une en face de l’autre à une distance de l’étoile correspondant à l’énergie reçue du Soleil par la Terre.

La densité, la composition de l’atmosphère et la quantité d’eau sont analogues aux conditions terrestres. Telles sont les données préliminaires de l’expédition de la planète ZR 519. Elles attestent aussi l’absence de vie supérieure sur les planètes jumelles. La vie supérieure, pensante, transforme la nature au point qu’on la remarque même au passage, du bord d’un astronef volant très haut. Cette vie ne peut sans doute pas se développer, ou son temps n’est pas encore venu. C’est une chance rare, car l’existence d’une vie supérieure nous aurait interdit l’accès du monde de l’étoile verte. Il y a plus de trois siècles, en l’an soixante-douze de l’Ère de l’Anneau, nos ancêtres ont envisagé la possibilité de peupler les planètes où s’est déjà créée une vie pensante, en admettant même qu’elle n’ait pas atteint le niveau de notre civilisation. Mais on a conclu dès lors que toute intrusion de ce genre entraînerait inévitablement des actes de violence dus à l’incompréhension.

Nous connaissons aujourd’hui la diversité des mondes de notre Galaxie : étoiles bleues, vertes, jaunes, blanches, rouges, orangées, comprenant toutes de l’hydrogène et de l’hélium, mais se distinguant par la nature de leurs noyaux et de leurs enveloppes, carbone, cyanure, titane, zirconium, par le caractère des radiations et la température. Planètes qui diffèrent tant par leur volume et leur densité que par la composition et l’épaisseur de l’atmosphère, la distance au soleil, les conditions de rotation … Mais nous savons autre chose : notre Terre dont l’eau recouvre 70 % de surface et qui se trouve assez près du Soleil pour en recevoir une puissante réserve d’énergie est la base d’une vie intense, telle qu’on en rencontre rarement dans le Cosmos, d’une vie riche en masse biologique et sujette à des transformations continuelles.

C’est pourquoi la vie s’est développée chez nous plus rapidement que là où elle souffrait du manque d’eau, d’énergie solaire ou de terre ferme, et que sur les mondes trop humides. Les transmissions de l’Anneau nous ont montré l’évolution de la vie sur les planètes inondées, où les êtres s’agrippent désespérément aux végétaux émergeant du marais éternel.

Sur notre Terre, riche en eau, la superficie des continents est aussi relativement petite pour le collectage d’énergie solaire par les plantes alimentaires, par le bois ou simplement par les installations thermoélectriques.

Aux périodes très anciennes de l’histoire de la Terre, la vie se développait plus lentement sur les terrains marécageux paléozoïques que sur les hauteurs néozoïques où on se disputait l’eau autant que la nourriture.

Nous savons que pour une vie forte et abondante il faut un rapport déterminé entre les eaux et les terres, et que notre planète se rapproche de ce coefficient favorable. Des planètes pareilles sont assez rares dans le Cosmos, et chacune présente à notre humanité un trésor, un nouvel habitat et un tremplin de civilisation.

L’humanité ne craint plus la surpopulation qui effrayait nos aïeux, mais nous élargissons sans cesse notre habitat dans le Cosmos, car c’est là une manifestation du progrès, une loi inéluctable du développement. La difficulté d’assimiler les planètes qui diffèrent trop de la nôtre par les conditions physiques a fait naître l’idée d’établir les hommes dans le Cosmos sur de vastes ouvrages semblables à de satellites artificiels très agrandis. Une de ces fies a été construite à la veille de l’époque de l’Anneau : c’est le Nadir situé à 18 millions de kilomètres de la Terre. Une petite colonie y vit toujours, paraît-il … mais l’imperfection de ces gîtes, trop étroits pour la vie humaine audacieuse et portée vers les grands espaces, était si évidente qu’on ne peut que s’étonner de l’aveuglement de nos ancêtres, si hardi qu’ait été leur projet du point de vue technique.

Les planètes jumelles de l’étoile verte ressemblent beaucoup à la nôtre. Elles ne conviennent pas aux frêles habitants de la planète ZR 519, qui se sont empressés de nous communiquer leur découverte, de même que nous les renseignerons sur ce qui les intéresse.

L’étoile verte est séparée de nous par une distance que n’a franchie aucun astronef terrestre. En atteignant ses planètes, nous nous engagerons loin dans le Cosmos, non pas sur le monde réduit d’un engin artificiel, mais sur la base solide de grandes planètes où on peut organiser une vie confortable et une puissante industrie.

Si je m’arrête ainsi aux planètes de l’étoile verte, c’est qu’elles me paraissent dignes d’une étude approfondie. Soixante-dix années-lumière étant franchissables par un astronef du type Cygne , il est peut-être indiqué de diriger la 38e expédition sur Achernard !

Grom Orm se tut et regagna sa place après avoir tourné une manette sur le pupitre de la tribune.

Les spectateurs virent s’élever un petit écran où apparut le buste imposant et bien connu de Dar Véter. Il sourit, accueilli par l’acclamation silencieuse des feux verts.

— Dar Véter se trouve actuellement dans le désert radioactif de l’Arizona, d’où on lance des fusées à 57000 kilomètres de haut pour reconstruire le satellite, expliqua Grom Orm. Il veut vous dire son opinion, en tant que membre du Conseil.

— Je propose la solution la plus simple, dit une voix joyeuse, à laquelle l’émetteur portatif prêtait une sonorité métallique. Envoyez trois expéditions au lieu d’une !

Les membres du Conseil et le public se figèrent de surprise. Dar Véter, qui n’était pas orateur, ne tira aucun parti de cette pause avantageuse.

— Le projet initial, comportant l’envoi des deux astronefs de la 38e expédition sur l’étoile triple EE 7723 …

Mven Mas imagina aussitôt l’étoile triple qui s’appelait autrefois Omikron 2 d’Éridan. Ces trois astres, jaune, bleu, rouge, situés à moins de cinq parsecs du Soleil, avaient deux planètes dénuées de vie, mais ce n’était point là ce qui faisait l’intérêt de l’exploration. L’étoile bleue du système était naine. D’un volume égal à celui d’une grande planète, elle possédait une masse deux fois moindre que celle du Soleil. Son poids spécifique moyen dépassait de 2500 fois la densité du métal terrestre le plus lourd : l’iridium.

L’attraction, les champs électromagnétiques, les processus thermiques de création d’éléments lourds de cette étoile devaient être examinés de près, d’autant plus que la 10 eexpédition, envoyée jadis sur Sirius, avait signalé le danger avant de périr. Sirius, étoile bleue double, voisine du Soleil, comprenait une naine blanche, plus grande et moins chaude que l’Omikron 2 d’Éridan et 25000 fois plus dense que l’eau. On n’avait pas pu atteindre Sirius à cause des météorites qui tournaient autour en tous sens, trop dispersés pour qu’on pût déterminer leur extension. Alors, on avait projeté, il y avait trois cent quinze ans, une expédition sur l’Omikron 2 d’Éridan …

— … cela présente, de nos jours, depuis l’expérience de Mven Mas et de Ren Boz, disait Dar Véter, trop d’intérêt pour qu’on y renonce.

Cependant, l’étude de l’astronef étranger, découvert par la 37 eexpédition, peut nous fournir des renseignements qui surpasseront de beaucoup les résultats des premières recherches.

On peut négliger les précautions traditionnelles et séparer les astronefs, en envoyant l’ Aella sur Omikron 2 d’Éridan et le Tintagel sur l’étoile T. Les deux sont des vaisseaux de première classe, comme la Tantra qui a surmonté à elle seule les plus terribles obstacles …

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