Ivan Efremov - La nébuleuse Andromède

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Un son rythmé s’éleva, presque imperceptible. Mven Mas leva la tête et vit une jeune fille qui marchait vite, dans les fleurs jusqu’à mi-corps. Elle se présenta de profil et Mven Mas admira sa jolie silhouette. Un vif regret lui perça le cœur : ç’aurait pu être Tchara, si … si les choses avaient tourné autrement …

Son don d’observation lui apprit aussitôt que la jeune fille était inquiète. Elle se retournait et pressait le pas, comme si elle était poursuivie. L’Africain changea de direction et la rejoignit en hâte, redressant sa grande taille.

L’inconnue s’arrêta. Un fichu bariolé, noué en croix, emprisonnait son torse ; le bas de sa jupe rouge était trempé de rosée. Les bracelets fins qui lui ceignaient les poignets sonnèrent plus fort lorsqu’elle rejeta en arrière ses cheveux noirs emmêlés. Ses yeux tristes le regardaient fixement de sous les frisons courts qui lui tombaient en désordre sur le front et les joues. Elle haletait, sans doute essoufflée par une longue marche … Des gouttes de sueur perlaient sur son beau visage brun. Elle fit quelques pas hésitants à la rencontre de Mven Mas.

— Qui êtes-vous, où courez-vous ainsi ? Avez-vous besoin de secours ?

Elle le dévisagea et répondit précipitamment :

— Je suis Onare, de la cité n° 5. Je n’ai besoin de rien !

— On ne le dirait pas ! Vous êtes lasse et tourmentée. Qu’est-ce qui vous menace ? Pourquoi refusez-vous mon aide ?

La jeune fille le regarda, et ses yeux rayonnèrent, profonds et purs comme ceux d’une femme du Vaste Monde.

— Je sais qui vous êtes ! Un homme venu de là-bas, elle indiqua du geste la direction de l’Afrique et de la mer, un homme bon et confiant.

— Soyez-le aussi ! On vous persécute ?

— Oui ! s’écria-t-elle avec l’accent du désespoir, il me poursuit …

— Quel est celui qui ose vous terroriser et vous faire la chasse ?

Elle s’empourpra et baissa les yeux :

— Un homme qui veut que je sois sa …

— N’êtes-vous pas libre de choisir ? Peut-on se faire aimer par contrainte ? Qu’il vienne, et je lui dirai …

— Non, non ! Lui aussi est du Vaste Monde, mais il est là depuis longtemps et il est aussi fort … mais pas comme vous … Il est terrible !

L’Africain eut un rire plein d’insouciance.

— Où allez-vous ?

— À la cité n° 5. Je l’ai rencontré sur le chemin de la ville …

Mven Mas fit un signe de tête et prit la jeune fille par la main. Elle la laissa dans la sienne et le suivit sur le sentier qui menait à la cité.

En cours de route, tout en se retournant de temps à autre, d’un air anxieux, Onare raconta que son persécuteur était toujours escorté de deux hommes robustes et méchants qui lui obéissaient.

Sa crainte de parler haut indignait Mven Mas. La haine des oppresseurs, des sociétés secrètes qui se cachaient de la conscience et du jugement du peuple, il l’avait puisée dès l’enfance dans l’histoire, dans les livres, les films et les œuvres musicales. Il ne pouvait se résigner à l’existence de l’oppression, si rare qu’elle fût, dans le monde actuel !

Mven Mas sursauta :

— Pourquoi les gens restent-ils passifs et ne préviennent-ils pas le Contrôle d’Honneur et de Droit ? Est-ce qu’on n’apprend pas l’histoire dans vos écoles et vous ignorez où mènent les plus petits foyers de violence ?

— Nous le savons, répondit machinalement Onare, le regard fixe.

Passé la plaine fleurie, le sentier s’enfonçait dans les fourrés en décrivant un brusque virage. Deux hommes surgirent au tournant et leur barrèrent la route. La jeune fille retira vivement sa main en chuchotant :

— Partez, homme du Vaste Monde, j’ai peur pour vous !

— Saisissez-la, cria derrière un buisson une voix impérieuse. Ce ton brutal était étranger à l’époque de l’Anneau. Mven Masse plaça instinctivement devant la jeune fille et tâcha de raisonner ces hommes féroces, mais il se tut bientôt, voyant que ses paroles restaient sans effet.

Les jeunes gens bien découplés coururent à lui et essayèrent de le repousser loin d’Onare, mais il était inébranlable comme un roc.

Alors, avec la rapidité de l’éclair, l’un des assaillants lui envoya un coup de poing dans la figure. Mven Mas vacilla. Il n’avait jamais eu affaire à des attaques pareilles, froidement calculées en vue de meurtrir.

L’autre ennemi le frappa aux reins, et Mven Mas entendit à travers le tintement de ses oreilles le cri angoissé d’Onare. Aveuglé par la fureur, il se jeta sur ses adversaires. Deux coups, au ventre et à la mâchoire, l’abattirent. Onare tomba à genoux pour le protéger, mais les scélérats l’empoignèrent avec une clameur de triomphe. Les coudes tirés en arrière, elle se cambra d’un geste douloureux, la tête renversée. Les mains souillées de terre et du sang de Mven Mas pressèrent le corps palpitant de la jeune fille, qui éclata en sanglots.

— Amenez-la ! fit de nouveau la voix tonitruante. Un homme assez âgé et de très grande taille sortit de l’embuscade. Il était nu jusqu’à la ceinture ; les muscles roulaient sous les poils gris de son torse athlétique.

Mais Mven Mas était revenu à lui. Les travaux d’Hercule de sa jeunesse l’avaient opposé à des ennemis plus redoutables, insoumis aux lois humaines. Il se remémora tout ce qu’on lui avait enseigné pour la lutte corps à corps avec les pieuvres et les requins.

L’Africain demeura quelques secondes à terre, afin de se remettre des coups reçus, puis il rejoignit d’un bond les ravisseurs. L’un d’eux se retourna pour parer l’attaque, mais Mven Mas le frappa en plein centre nerveux. L’homme s’écroula avec un hurlement bestial, son compagnon le suivit de près, culbuté d’un coup de pied. La jeune fille était libre. Mven Mas fit face au chef des assaillants qui avait déjà levé le bras. Mven Mas, qui cherchait l’endroit le plus sensible de l’adversaire, visa sa figure crispée de rage et recula soudain, stupéfait. Il avait reconnu ce masque aux traits accusés, qui l’avait obsédé dans ses pénibles méditations, sur l’expérience du Tibet.

— Bet Lon !

L’autre se figea, examinant cet homme basané qu’il ne connaissait pas et qui avait perdu son expression débonnaire.

Ses deux acolytes s’étaient relevés, encore tordus par la douleur, et voulaient s’attaquer de nouveau à Mven Mas. Le mathématicien les arrêta d’un geste autoritaire.

— Bet Lon ! s’écria Mven Mas. J’ai souvent envisagé la possibilité de notre rencontre, car je vous prenais pour un compagnon d’infortune. Mais j’étais loin de supposer que nous nous verrions dans des circonstances pareilles !

— Lesquelles ? répliqua insolemment Bet Lon, en contenant la fureur qui allumait ses yeux.

L’Africain eut un geste de protestation :

— À quoi bon ces vaines paroles ? Vous ne les prononciez pourtant pas dans l’autre monde, et vos actions, bien que criminelles, étaient motivées par une grande idée. Et ici, qu’est-ce qui vous fait agir ?

— Moi-même et rien que moi ! proféra Bet Lon entre ses dents, l’air dédaigneux. J’ai assez tenu compte des autres, des intérêts communs. C’est sans importance, je m’en suis convaincu. Des sages de l’antiquité le savaient déjà …

— Vous n’avez jamais pensé aux autres, interrompit l’Africain. Esclave de vos passions, vous voilà devenu une brute, un fourbe, presque un animal !

Bet Lon était sur le point de se jeter sur Mven Mas, mais il se maîtrisa.

— Convient-il à un homme du Vaste Monde de mentir ? Je n’ai jamais été un fourbe !

— Et ces deux-là ? Mven Mas montra les jeunes gens qui écoutaient, perplexes. Où les menez-vous ? Sous les balles narcotiques du détachement sanitaire ? Vous devez bien comprendre que la suprématie illusoire, fondée sur la violence, conduit à l’abîme de l’infamie et de la mort.

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