Ivan Efremov - La nébuleuse Andromède
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- Название:La nébuleuse Andromède
- Автор:
- Издательство:Progrès
- Жанр:
- Год:1976
- Город:Moscou
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— Profitez plutôt de cette personne.
Evda présenta Véda Kong.
La maîtresse d’histoire rougit et parut toute jeune.
— Très bien, fit-elle en tâchant de garder un ton grave, nous sommes à la veille de la promotion. Les conseils d’Evda Nal et un aperçu des civilisations et des races anciennes donnés par Véda Kong, voilà qui vient à point pour nos pupilles ! N’est-ce pas, Réa ?
La fille d’Evda battit des mains. L’institutrice courut au pas gymnastique vers les bureaux situés dans un bâtiment long et tout droit.
— Réa, si tu manquais les travaux manuels pour faire un tour avec nous dans le jardin ? Proposa Evda à l’adolescente. Je n’aurai pas le temps de te revoir avant que tu aies choisi tes travaux d’Hercule. Nous n’avons pas pris de décision définitive la dernière fois …
Réa prit sa mère par la main, sans mot dire. Les études à l’école alternaient toujours avec les travaux manuels. Le polissage des verres optiques, qui faisait l’objet de la leçon suivante, était la besogne préférée de la jeune fille, mais pouvait-il y avoir quelque chose de plus intéressant et de plus important que l’arrivée de sa mère !
Véda se dirigea vers un petit observatoire qu’on apercevait au loin et laissa la mère et la fille en tête à tête. Réa, pendue comme une gosse au bras robuste de sa mère, marchait d’un air songeur.
— Où est ton petit Kaï ? s’enquit Evda, et la fillette s’attrista visiblement.
Kaï était son élève : les grands fréquentaient les écoles voisines du premier ou du second cycle pour s’occuper des filleuls qu’ils y avaient choisis. Cette aide aux instituteurs était imposée par le soin qu’on mettait à éduquer les enfants.
— Kaï a passé au second cycle et il est parti. Je le regrette tellement … Pourquoi nous déplace-t-on tous les quatre ans, de cycle en cycle ?
— La monotonie des impressions fatigue l’esprit et émousse les facultés. L’effet instructif et éducatif de l’école diminuerait d’une année à l’autre. C’est pourquoi les douze années d’école sont partagées en trois cycles de quatre ans, et après chaque cycle vous changez de contrée. Seuls les bambins du cycle préscolaire zéro, âgés d’un à quatre ans, n’ont pas besoin de ces mutations.
— Et pourquoi chaque cycle étudie et vit à part ?
— Vous devenez en grandissant des êtres de qualités différentes. La vie en commun de groupes de tout âge entrave l’éducation et agace les élèves eux-mêmes. Nous avons réduit la différence au minimum en répartissant les enfants dans trois cycles, mais c’est encore imparfait. Ainsi, le premier cycle doit évidemment être subdivisé en deux groupes, et c’est ce qu’on fera un jour … Mais voyons d’abord tes projets. Je vous ferai une conférence qui t’éclairera peut-être …
Réa se confia à sa mère avec la franchise d’un enfant de l’Ère de l’Anneau, qui n’avait jamais été en butte aux railleries vexantes et à l’incompréhension. Elle incarnait la jeunesse candide, mais déjà pleine d’attente rêveuse. À dix-sept ans, elle allait terminer l’école et accéder au triennat des travaux d’Hercule, où elle se mêlerait aux adultes. Les travaux achèveraient de déterminer ses goûts et ses capacités. Ensuite, deux années d’études supérieures qui donnaient aux jeunes spécialistes le droit d’exercer librement leur profession. Au cours de sa longue vie, l’homme acquérait cinq ou six spécialités et changeait d’emploi de temps à autre ; mais les premières tâches difficiles, les travaux d’Hercule, étaient d’une grande portée. Aussi les choisissait-on après mûres réflexions et toujours en consultant un aîné …
— Avez-vous subi les épreuves psychologiques de fin d’études ? demanda Evda, les sourcils froncés.
— Oui. J’ai de 20 à 24 dans les huit premiers groupes, de 18 à 19 dans le dixième et le treizième, et même 17 dans le dix-septième, s’écria fièrement Réa.
— Bravo ! fit Evda, ravie. Tous les chemins te sont ouverts. Tu ne t’es pas ravisée quant au premier exploit ?
— Non. Je serai infirmière dans l’île de l’Oubli, après quoi tout notre cercle travaillera à l’hôpital psychologique du Jutland.
Réa parla à sa mère du cercle de ses « adeptes ». Evda ne fut pas avare de plaisanteries à l’adresse de ces psychologues zélés, mais Réa la persuada d’être leur mentor.
— Je serais obligée de rester ici jusqu’à la fin de mes vacances, remarqua Evda en riant. Que fera Véda pendant ce temps ?
Réa se ressouvint de la compagne de sa mère.
— Elle est bonne, dit sérieusement la fillette, et presque aussi belle que toi !
— Beaucoup plus belle !
— Non, non … ce n’est pas du tout parce que tu es ma mère, insista Réa. Peut-être qu’elle est mieux à première vue. Mais tu portes en toi un sanctuaire spirituel qu’elle n’a pas. Je ne dis pas qu’elle n’en aura jamais. Elle ne l’a pas encore bâti. Quand ce sera fait …
— Elle éclipsera ta maman, comme la lune éclipse une étoile …
Réa secoua la tête :
— Est-ce que tu resteras en place ? Tu iras plus loin qu’elle !
Evda passa la main sur les cheveux lisses de la fillette et regarda son visage levé vers elle.
— Trêve de compliments, ma fille ! Nous n’avons pas de temps à perdre.
Véda Kong suivait lentement une allée d’érables remplis d’un bruissement de larges feuilles humides. La brume vespérale tentait de s’élever de la prairie voisine, mais le vent la dispersait aussitôt. Véda songeait au repos mobile de la nature et aux choix heureux des sites pour la construction des écoles. L’essentiel, dans l’éducation, c’est de développer le goût de la nature. L’homme qui se désintéresse de la nature ne peut plus évoluer, car en désapprenant à observer, il perd la faculté de généraliser. Véda pensait à l’art d’enseigner, si précieux à l’époque où on avait enfin compris que l’éducation équivalait à l’instruction et qu’elle seule pouvait préparer l’enfant à la carrière difficile de l’homme véritable. Bien sûr, c’étaient les propriétés innées qui formaient la base du caractère, mais elles risquaient de demeurer stériles sans le façonnage habile de l’âme humaine par l’instituteur.
Véda Kong, la savante historienne, se reporta aux temps où elle avait été elle-même une élève du troisième cycle, un jeune être tout en contradictions, qui brûlait de se dévouer et ne jugeait le monde que d’après son moi, avec l’égocentrisme propre à une jeunesse saine. Que de bien lui avaient fait alors les instituteurs : c’était décidément la plus noble profession du monde !
L’avenir de l’humanité est entre les mains de l’instituteur, car c’est grâce à lui que l’homme progresse et devient toujours plus fort, en livrant une rude bataille à soi-même, à son avidité et à ses désirs violents.
Véda Kong obliqua vers une crique bordée de pins, d’où parvenaient des voix fraîches, et rencontra bientôt une dizaine de gamins en tabliers de plastic, qui taillaient un long madrier de chêne avec des haches, outils inventés à l’âge de pierre. Les jeunes charpentiers saluèrent poliment la visiteuse et lui expliquèrent qu’ils construisaient un bateau à l’instar des héros d’autrefois, sans recourir aux scies automatiques et aux machines de montage. Pendant les vacances, ils feraient une croisière jusqu’aux ruines de Carthage avec les maîtres d’histoire, de géographie et de travaux manuels.
Véda leur souhaita bonne chance et voulut poursuivre son chemin, lorsqu’un garçon élancé, aux cheveux jaunes, s’avança :
— Vous êtes venue avec Evda Nal ? Pourrais-je vous poser quelques questions ?
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