Ivan Efremov - La nébuleuse Andromède

Здесь есть возможность читать онлайн «Ivan Efremov - La nébuleuse Andromède» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Moscou, Год выпуска: 1976, Издательство: Progrès, Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

La nébuleuse Andromède: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «La nébuleuse Andromède»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

La nébuleuse Andromède — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «La nébuleuse Andromède», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Pour économiser le précieux anaméson et dispenser les vaisseaux d’un équipement encombrant, on volait à l’intérieur du système sur des planétonefs ioniques. Leur vitesse ne dépassait pas huit cent mille kilomètres à l’heure pour les planètes proches du Soleil et deux millions et demi pour les plus lointaines. Un voyage ordinaire de Neptune à la Terre prenait de deux et demi à trois mois.

Triton, presque aussi volumineux que les gigantesques satellites de Jupiter, Ganymède et Callisto, et que la planète Mercure possède une mince couche atmosphérique composée essentiellement d’azote et d’acide carbonique.

Erg Noor atterrit au pôle du satellite, à une certaine distance des larges dômes de la station. Les verrières du sanatorium de quarantaine scintillaient sur un plateau, au bord d’une falaise creusée de souterrains. C’est là que les voyageurs devaient passer cinq semaines dans l’isolement. Pendant ce délai, des médecins examineraient leur corps où une infection pouvait s’être introduite. Le danger était trop sérieux pour qu’on le négligeât. Aussi, toute personne ayant atterri sur d’autres planètes, même inhabitées, devait-elle passer par là, quelle qu’eût été la durée de son séjour à bord de l’astronef. Le vaisseau était également inspecté par des spécialistes avant que la station l’autorisât à regagner la Terre. Pour les planètes explorées de longue date, comme Vénus, Mars et quelques astéroïdes, la quarantaine avait lieu à leurs stations avant l’envol …

La réclusion au sanatorium était plus douce que dans l’astronef. Laboratoires d’étude, salles de concerts, bains combinés d’électricité, de musique, d’eau et de vibrations, promenades quotidiennes en scaphandres légers dans les montagnes et les environs … Enfin, on était en contact avec la planète natale, un contact pas toujours régulier, il est vrai, mais les messages ne mettaient que cinq heures à parvenir à la Terre !

Le sarcophage de Niza fut transporté au sanatorium avec de grandes précautions. Erg Noor et le biologiste Éon Tal quittèrent la Tantra les derniers. Ils marchaient lestement et portaient même des alourdisseurs, pour éviter de faire des bonds subits à cause de la faible force de pesanteur de Triton.

Les feux du terrain d’atterrissage s’éteignirent. Le satellite passait du côté éclairé de Neptune. Si pâle que fût la lumière reflétée du Soleil, le miroir de l’immense planète qui se trouvait seulement à trois cent cinquante mille kilomètres dissipait les ténèbres et créait une pénombre pareille au crépuscule printanier du nord de la Terre. Triton faisait le tour de Neptune dans le sens inverse de la rotation de sa planète, de l’est à l’ouest, en six journées terrestres à peu près, et son crépuscule du « jour » durait environ soixante-dix heures. Entre-temps, Neptune tournait quatre fois autour de son axe et l’on voyait nettement l’ombre du satellite glisser sur son disque blafard.

Erg Noor et le biologiste aperçurent un petit vaisseau posé loin du bord du plateau. Ce n’était pas un astronef à l’arrière renflé et à grandes crêtes d’équilibre. Avec son avant pointu et son corps effilé, il ressemblait à un planétonef, mais s’en distinguait par un gros anneau à l’arrière et une haute superstructure fuselée.

— Il y a donc un autre vaisseau en quarantaine ? demanda Éon Tal, surpris. Le Conseil aurait-il dérogé à la règle ?

— De ne jamais envoyer une expédition astrale avant le retour des précédentes ? Enchaîna Erg Noor. En effet, notre absence ne s’est pas prolongée outre mesure, mais le message que nous devions lancer de Zirda est en retard de deux ans …

— C’est peut-être une expédition pour Neptune ? Supposa le biologiste.

Ils franchirent les deux kilomètres qui les séparaient du sanatorium et montèrent sur une vaste terrasse revêtue de basalte rouge. L’étoile la plus brillante du ciel noir était le disque minuscule du Soleil, bien visible du pôle du satellite. Le froid terrible, cent soixante-dix degrés au-dessous de zéro, se sentait à travers le scaphandre chauffé, comme les rigueurs d’un hiver terrestre. De gros flocons d’ammoniaque ou d’acide carbonique congelés tombaient lentement dans l’atmosphère immobile, prêtant aux alentours la quiétude d’un paysage enneigé.

Erg Noor et son compagnon suivaient du regard la chute des flocons, ainsi que le faisaient autrefois leurs ancêtres des zones tempérées, pour qui l’apparition de la neige marquait la fin des travaux agricoles. Cette neige inaccoutumée annonçait également la fin de leur labeur et de leur voyage …

Sous l’impulsion de ses sentiments subconscients, le biologiste tendit la main au chef :

— Nous voilà sortis sains et saufs de nos aventures, grâce à vous !

Erg Noor protesta violemment du geste.

— Sommes-nous tous sains et saufs ? À qui dois-je mon salut, moi ?

Éon Tal ne se laissa pas déconcerter.

— Je suis sûr que Niza guérira ! Les médecins d’ici veulent commencer tout de suite le traitement. Ils ont reçu les instructions de Grim Char en personne, directeur du laboratoire des paralysies totales …

— Sait-on ce qu’elle a ?

— Pas encore. Mais il est clair qu’elle a été frappée par un de ces courants condensés dans les ganglions des systèmes autonomes. Si on trouve le moyen de neutraliser son effet prolongé, la jeune fille sera guérie. Nous avons bien découvert le mécanisme des paralysies psychiques persistantes, qu’on avait si longtemps crues incurables. C’est là un mal analogue, mais causé par un agent externe. Quand on aura expérimenté mes prisonnières, vivantes ou non, moi aussi … je recouvrerai l’usage de mon bras !

La honte fit froncer les sourcils à Erg Noor. Dans son chagrin, il avait oublié le dévouement du biologiste. C’était indécent de la part d’un homme mûr. Il prit la main d’Éon Tal, et les deux savants exprimèrent leur sympathie réciproque par ce geste viril adopté depuis l’antiquité.

— Vous pensez que les organes meurtriers des méduses noires et de cette … saleté cruciforme sont de même nature ? s’enquit Erg Noor.

— J’en suis certain. Mon bras en est la preuve ! Le stockage et la modification de l’énergie électrique résument l’adaptation vitale de ces êtres noirs qui habitent une planète riche en électricité. Ce sont évidemment des rapaces ; quant à leurs victimes nous les ignorons pour le moment.

— Rappelez-vous ce qui nous était arrivé, quand Niza …

— C’est autre chose. J’y ai beaucoup réfléchi. L’apparition de cette horrible croix s’accompagnait d’un infrason très puissant qui a brisé notre volonté … Dans ce monde des ténèbres, les sons aussi sont noirs, inaudibles. Après avoir déprimé la conscience par l’infrason, cet être agit par un hypnotisme plus fort que celui de nos grands serpents disparus, tels que l’anaconda. Voilà ce qui a failli nous coûter la vie, n’eût été Niza …

Erg Noor regarda le Soleil lointain, qui éclairait à ce moment la Terre. Le Soleil qui fut l’espoir de l’Homme dès son existence primitive dans l’implacable nature. Le Soleil, symbole de la force lumineuse de la raison, qui disperse les ténèbres et les monstres de la nuit. Et une douce lueur d’espérance l’éclaira jusqu’au bout du voyage.

Le directeur de la station de Triton vint chercher Erg Noor au sanatorium. La Terre réclamait le commandant de la Tantra, et la venue du directeur dans les locaux d’isolement signifiait que la quarantaine était terminée, que l’astronef pouvait achever son vol de treize ans. Le chef de l’expédition revint, plus préoccupé qu’à l’ordinaire.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «La nébuleuse Andromède»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «La nébuleuse Andromède» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «La nébuleuse Andromède»

Обсуждение, отзывы о книге «La nébuleuse Andromède» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x