David Brin - La jeune fille et les clones

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La jeune fille et les clones: краткое содержание, описание и аннотация

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Sur Stratos, les femmes se reproduisent l'hiver par clonage. En été, les hommes entrent en rut et il faut les enfermer dans les Sanctuaires. Mais quelques-uns échappent à la police sexuelle et s'accouplent, proti pudor ! avec les femmes. Les « vars » qui naissent de ces unions sont élevés jusqu'à la puberté puis chassés du clan ; à eux d'en fonder un autre, s'ils peuvent.
Maia et Leie, sa soeur jumelle, se voient ainsi, très jeunes, réduites à explorer ce monde pastoral et le trouvent plutôt compliqué. Il y a des radicales qui militent pour les droits des hommes ; des Perkinites qui au contraire, pour les éliminer, proposent la parthénogénèse ; et même un visiteur venu des étoiles pour proposer à Stratos de réintégrer le Phylum. Quoi, il y aurait eu sécession ? Pourquoi tous ces mystères : la Porte à Enigmes, le Mur d'Images, le Grand Modeleur ? Et comment faire bouger les choses ?

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Le domaine était assez rébarbatif. Le Temple arborait les symboles classiques du culte de Mère Stratos et des Fondatrices. Pourtant, Maïa soupçonnait que tout n’était pas aussi orthodoxe. Des vigiles patrouillaient le long du mur d’enceinte. Une tension presque électrique démentait l’atmosphère sereine.

À part Naroïne et sa jeune parente, aucune des femmes ne se ressemblaient.

Les lugars portèrent le palanquin de Maïa vers une maison de bois sans prétention, entourée d’une véranda en planches, à l’écart du Temple. La toubibe qui avait soigné Maïa à bord du Gentilleschi conférait avec deux autres femmes, une grande Prêtresse à l’air sévère et une archi-diaconesse rondouillarde. Naroïne fit rapidement le tour de la maison pour s’assurer de sa sécurité et Hullin inspecta l’intérieur. Elles se retrouvèrent près du porche et échangèrent un regard satisfait.

Une sœur infirmière aida Maïa – que son genou et son côté faisaient toujours souffrir – à descendre du palanquin puis à entrer. Elle fit halte devant la Prêtresse qui s’inclina pour la regarder dans les yeux. Son visage avait quelque chose d’étrangement masculin entre les arcades sourcilières et les pommettes et son menton osseux, mais il était parfaitement glabre, et quand son expression austère s’éclaira d’un sourire chaleureux, Maïa douta de son diagnostic.

— Tu es ici chez toi, mon enfant. Tu y seras en paix, jusqu’au moment où tu décideras de partir.

La diaconesse soupira comme si cette promesse lui paraissait difficile à tenir. Malgré son épuisement, Maïa eut l’impression d’en avoir appris plus qu’elles ne le souhaitaient.

— Merci, souffla-t-elle, et les infirmières l’emmenèrent dans une chambre donnant sur un jardin agrémenté d’un bassin.

Maïa eut vaguement conscience qu’on l’aidait à se glisser dans des draps d’un blanc de neige, puis elle s’endormit, bercée par le clapotis de l’eau et le vent dans les branches.

Quand elle se réveilla, elle trouva près de son lit les livres que lui avait offerts la guilde des Pinnipèdes, une boîte et un message. Maïa le lut : « Je serai absente un moment, flocon.

Hullin veillera sur toi. Ces gens sont peut-être un peu barjos, mais pas mal dans l’ensemble. À bientôt. Naroïne. »

Bon, son départ n’était pas une surprise. Maïa s’était demandée pourquoi elle restait si longtemps près d’elle. Elle avait sûrement mieux à faire ailleurs, non ?

Dans la boîte se trouvait un étui de cuir parfumé, soigneusement emballé dans du papier. Elle l’ouvrit. Il renfermait un instrument de cuivre et de verre miroitant : un sextant d’une facture magnifique, en si bon état qu’elle ne put en déterminer l’âge, sauf qu’il n’avait pas de fenêtre de lecture des données, donc pas de moyen apparent d’accès à l’Ancien Réseau. Maïa déplia les bras de visée et passa les doigts dessus. Il était manifestement beaucoup plus précieux que celui qu’elle avait laissé à Botjelli, et pourtant elle se prit à espérer que Leie l’aurait retrouvé. Il était vieux, capricieux, à moitié démantibulé, mais il était à elle.

Elle releva la couverture sur sa tête et se roula en boule en regrettant que sa sœur et Brod ne fussent pas près d’elle. Et d’avoir la tête pleine de spirales de fumée et d’étincelles qui tournoyaient dans un ciel sans nuages.

Une semaine passa lentement. La toubibe venait l’examiner tous les matins, diminuer la dose d’anesthésiant diffusée par la sangsue agone et recommander à Maïa de marcher un peu dans le jardin du Temple. L’après-midi, des lugars l’emmenaient en litière dans un parc qui dominait le centre d’Ursulaborg. Elle était escortée par des religieuses baraquées qui arboraient avec ostentation un « bâton de marche » au bout ferré et au pommeau à tête de dragon. Maïa s’interrogeait sur la raison de ces précautions. Qui pouvait s’intéresser à elle, maintenant que Renna avait disparu ? Puis elle remarqua un quatuor de clones à l’air coriace qui les suivaient à dix mètres de distance. Elles étaient en civil mais marchaient au pas, comme des soldâtes bien entraînées. Autant pour l’impression de normalité qui régnait dans les rues commerçantes de la ville, avec leur circulation et leur brouhaha.

D’innombrables inconnues se promenaient par trois, cinq ou huit, identiques mais d’âges divers. Deux jumelles innocentes quittant pour la première fois leur lointaine contrée auraient sûrement trouvé tout ça follement exotique. À présent, ce qui la frappait, c’était les similitudes avec Port Sanger…

Dans un atelier ouvert sur la rue, une famille d’artisanes décorait un délicat service de porcelaine. Une vieille femme penchée sur des livres de comptabilité marchandait une charretée d’argile. Derrière elle, des clones chargeaient des fours et d’autres façonnaient la glaise au tour. Maïa prit du recul et imagina, à la place des tours, des machines réglées pour presser l’argile selon des gabarits dessinés par ordinateur, des moulages qui passaient ensuite sous un jet d’émail puis des rampes de cuisson, et sortaient en piles parfaites, vierges de tout contact humain.

La joie sereine du travail manuel. La certitude que chacune avait sa place dans le clan, une place qui reviendrait plus tard à ses filles. « Tout ça disparaîtrait. »

Puis, en traversant le marché, Maïa vit un éventaire de poteries. Un simple plat coûtait plus qu’une ouvrière var ne gagnait en quatre jours. Les petits clans devaient réparer plusieurs fois leurs assiettes ébréchées avant de songer à les remplacer. Même chez les Lamaïs, les estiviens mangeaient rarement dans de la vaisselle intacte.

« Bon, et si on multipliait cet exemple par mille, mille produits et services que l’on pourrait, grâce à la technologie, améliorer, reproduire à la demande, rendre infiniment meilleur marché. Qu’y gagnerait-on ? Et si une de ces clones avait envie de faire autre chose, un jour, pour changer ? »

Un groupe de garçons courut vers le parc en criant à tue-tête. C’étaient les premiers mâles qu’elle voyait. Tous les autres devaient être sur le front de mer, bien que rien ne les empêchât de venir en ville à cette époque, la mi-hiver. Maïa trouvait bizarre d’en voir si peu, après avoir vécu tout ce temps parmi eux. Les vars comme elle n’étaient pas courantes non plus. Hors du Temple, elles formaient une infime minorité.

En arrivant dans le parc, Maïa descendit de sa litière et s’approcha d’un endroit d’où l’on dominait Ursulaborg, l’une des grandes cités qu’elles rêvaient autrefois de visiter un jour, Leie et elle. La ville lui paraissait à présent provinciale. Elle savait qu’elle n’aurait pas fait le poids devant n’importe quelle métropole de n’importe quel monde du Phylum. Sauf ceux qui avaient aussi choisi la voie du pastoralisme.

Renna pensait manifestement, quoique avec un respect scrupuleux pour leurs réalisations, que Lysos et les Fondatrices avaient fait fausse route.

« Et moi, je pense quoi ? se demanda Maïa. Qu’il y a des compromis. Ça, d’accord. Mais y a-t-il des solutions ? »

Penser à Renna lui était encore pénible. Une petite voix, au fond d’elle-même, se refusait à renoncer. « D’autres sont déjà revenus d’entre les morts », protestait-elle en songeant à la réapparition miraculeuse de Leie. Et elle, combien de gens l’avaient crue perdue ? L’espoir était une petite flamme opiniâtre… et dans le cas présent, stupidement obstinée. Cent personnes avaient assisté à la désintégration du Visiteur.

« Laisse tomber. » Elle s’exhorta à se contenter d’avoir été son amie un moment. Peut-être, un jour, aurait-elle l’occasion d’honorer sa mémoire, en allumant une lumière ici ou là.

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