David Brin - La jeune fille et les clones

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La jeune fille et les clones: краткое содержание, описание и аннотация

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Sur Stratos, les femmes se reproduisent l'hiver par clonage. En été, les hommes entrent en rut et il faut les enfermer dans les Sanctuaires. Mais quelques-uns échappent à la police sexuelle et s'accouplent, proti pudor ! avec les femmes. Les « vars » qui naissent de ces unions sont élevés jusqu'à la puberté puis chassés du clan ; à eux d'en fonder un autre, s'ils peuvent.
Maia et Leie, sa soeur jumelle, se voient ainsi, très jeunes, réduites à explorer ce monde pastoral et le trouvent plutôt compliqué. Il y a des radicales qui militent pour les droits des hommes ; des Perkinites qui au contraire, pour les éliminer, proposent la parthénogénèse ; et même un visiteur venu des étoiles pour proposer à Stratos de réintégrer le Phylum. Quoi, il y aurait eu sécession ? Pourquoi tous ces mystères : la Porte à Enigmes, le Mur d'Images, le Grand Modeleur ? Et comment faire bouger les choses ?

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Une émotion trop longtemps contenue reflua en elle. Elle fut secouée par un sanglot et ses yeux s’embuèrent.

« Leie n’a pas une minute à elle. Elle leur fait des démos de « mur d’images », mais nous ne t’arrivons pas à la cheville dans ce domaine et nous attendons avec impatience de pouvoir en parler avec toi, dès que tu iras mieux.

« On a dû te mettre au courant des derniers événements et il faut que je me dépêche : le Gentilleschi ne va pas tarder à t’emmener. Donc, voici ce qui m’est arrivé :

« Ne te voyant pas revenir une heure avant l’aube, j’ai remonté le câble, comme tu me l’avais fait promettre. Puis, juste après le lever du soleil, des combats ont éclaté sur les bateaux au mouillage dans le lagon. J’ai su plus tard que c’étaient les rades que tu avais aidées à s’évader. »

Maïa cilla. Elle n’avait pas eu l’occasion de mettre à exécution la promesse qu’elle avait faite à Thalla. À moins que celle-ci n’ait crocheté les serrures de leurs chaînes avec ses petits ciseaux et attiré les gardes à l’intérieur ? Mystère…

« Ça avait l’air bien parti, au début, mais les pirates ne leur ont pas laissé le temps de hisser les voiles. Il y a eu des coups de feu, et quelques rades se sont enfuies dans un canot après avoir incendié les deux navires.

« Le moment semblait mal choisi pour descendre. Je me rongeais les sangs en me demandant ce qui avait pu t’arriver, et puis, à l’est de la dent, j’ai vu la flottille qui venait d’Hasley : il y avait le vieil Audacieux qui était de service quand j’étais là-bas, le Morse et l’Otarie ! Je suppose que la guilde en a eu plein le dos de ses anciennes clientes et a décidé de régler quelques comptes.

« Je suis retourné en cavalant comme un fou casser un miroir dans la salle de bains et j’ai fait des signaux lumineux aux bateaux pour les prévenir de ce qui les attendait. Ils ont été accueillis à coups de feu, mais l’Otarie a réussi à passer, et puis tout le monde est arrivé !

« Il y avait deux bâtiments exhibant des bannières de Temples et des croiseurs rapides de la Police commerciale d’Ursulaborg. J’ai appris par la suite que c’était Naroïne qui les avait fait venir parce que c’étaient des fliques régionales, honnêtes, sans lien avec le Conseil.

« Tout ce monde-là se bousculait pour entrer dans le lagon et de la fumée commençait à monter du sanctuaire quand un énorme zep’lin est arrivé. Alors je suis descendu par le treuil juste à temps pour m’assurer qu’il n’y avait pas de malentendu, que les Mères du Temple, les fliques de Naroïne et les gens de ma guilde étaient tous du même bord.

« Il nous a fallu du temps pour mettre les dernières pirates en déroute – quelles sacrées bagarreuses ! – et on leur a couru après pendant qu’elles te couraient après…»

La vue de Maïa se brouilla. Le récit de Brod avait beau être palpitant, elle avait la tête comme un melon. Elle attendit d’avoir retrouvé quelques forces et reprit sa lecture.

« C’était le foutoir devant l’amphithéâtre où les hommes du Manitou avaient combattu les pirates. Heureusement, il y avait des toubibs, et ils se sont occupés des blessés.

« J’ai eu la trouille de ma vie en voyant Leie par terre. J’ai cru que c’était toi. Elle avait juste pris un coup sur la tête. Elle voulait partir à ta recherche, mais on m’a dit de l’emmener respirer dehors, et les pros de Naroïne ont pris la direction des opérations à partir de là.

« On sortait quand un coup de tonnerre nous a flanqués par terre. On a levé le nez et on a vu le lanceur cracher sa navette spatiale… et ce qui s’est passé après.

« Je suis désolé, Maïa. J’imagine ce que tu as ressenti quand tu as vu ton ami étranger exploser. Ça a dû te faire un mal de chien, comme quand on a sorti ton pauvre corps et que j’ai cru que tu étais mourante. »

À nouveau, Maïa eut l’impression que son cœur allait se briser. « Merci, mon vieux Brod », se dit-elle. C’était la chose la plus romantique qu’on lui eût jamais dite.

« Nous avons attendu dehors pendant que les religieuses-toubibes t’opéraient (au fait, d’où sortent-elles ? C’est toi qui les as appelées ?). Tout le monde nous interrogeait en même temps, et ce n’est pas fini. D’autant qu’il arrive sans arrêt de nouveaux bateaux et de nouveaux zeps.

« La barbe, on m’appelle ! Bon, je t’enverrai d’autres nouvelles plus tard. Remets-toi vite, Maïa. On a besoin de toi pour savoir quoi faire, comme d’habitude.

« Avec une affection toute hivernale, ton ami et compagnon de bord,

« Brod. »

Il y avait un post-scriptum d’une autre main… des pattes de mouche que Maïa reconnut aussitôt.

« Salut, frangine. Tu sais que je n’aime pas écrire, mais bon : on fait équipe. Te rejoindrai où qu’on t’emmène. Compte sur moi. Bisous, L. »

Maïa relut les derniers paragraphes, glissa la feuille sous son oreiller, tourna le dos à la lumière et s’endormit. Cette fois, ses rêves furent moins tristes et moins désolés.

Le lendemain, on l’amena sur le pont en chaise roulante. Une demi-douzaine d’autres éclopées à divers stades de convalescence prenaient l’air sous la garde de deux miliciennes. Hullin, la jeune clone de Naroïne, lui dit que les autres étaient trop mal en point pour monter sur le pont du yacht aux ailes blanches. Les hommes blessés étaient à bord de l’Otarie, qui suivait un trajet parallèle au leur. Hullin ignorait ce qu’étaient devenus les hommes du Manitou qui avaient survécu aux combats mais lui promit de se renseigner. Elle savait seulement que plusieurs étaient morts entre les mains des toubibes peu habituées à soigner les blessures par balle.

Cette nouvelle laissa Maïa prostrée, jusqu’au moment où un fauteuil roulant se glissa près d’elle.

— Salut, Pu-pucelle… Ça fait Plaisir de t’revoir.

La peau noire de la rade semblait décolorée, comme anémiée, et sa voix naguère enjôleuse avait perdu tout son charme.

— Ce n’est pas comme ça que je m’appelle, lança Maïa. Pour le reste, ça ne te regarde pas et ça ne t’a jamais regardé.

Kiel essuya la rebuffade avec placidité.

— Eh ben… salut, Maïa.

— Salut, fit Maïa, un peu confuse de sa sortie. Contente de voir que tu t’en es tirée.

— Et moi donc ! On dit que la survie est la seule fleur que la Nature puisse faire aux prisonnières dans notre genre.

Maïa n’était pas d’humeur à philosopher et le lui fit comprendre en gardant le silence. Kiel accusa réception du message en s’éloignant avec un soupir. Maïa avait des questions à lui poser, mais son esprit était, comme son corps, encore trop endolori pour supporter des secousses brutales.

Un peu avant le déjeuner, l’ennui finit par avoir raison de sa mauvaise humeur. Maïa relut la lettre de Brod et de Leie en se demandant ce qui se cachait entre les lignes. Elle devinait des tensions et des alliances, explicites ou non. Des fliques régionales, des Prêtresses ? Agissant sans l’accord de leurs patronnes de Caria ? Ne s’étaient-elles alliées aux Pinnipèdes que pour balayer une bande de pirates, ou à plus long terme ?

Et quid des rades de Kiel, des Perkies et des Mères des clans spécialisés dans la Défense qui entretenaient la base secrète – enfin, secrète, maintenant… – de Botjelli ? Elles devaient redouter de voir changer l’ordre des choses, et avoir des revendications à élever.

Et encore… la situation aurait été sûrement plus explosive – quel mot mal choisi ! – si l’objet du litige ne s’était volatilisé sous les yeux de tout le monde. Sa disparition avait peut-être contribué à apaiser les esprits surchauffés. Au moins les tueries avaient-elles cessé, pour l’instant.

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