Isaac Asimov - Les dieux eux-mêmes

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En 2070, la Terre vit dans la prospérité et le bonheur grâce à la Pompe à Electrons, qui fournit une énergie illimitée et gratuite. Une découverte extraordinaire, à moins que… A moins que cette invention miraculeuse ne constitue à plus ou moins longue échéance une menace imparable pour notre Univers ; un piège tendu par une civilisation parallèle pour annihiler notre réalité. Seules quelques personnes ont pressenti la terrible vérité : un jeune physicien marginal, une Lunarite intuitionniste, un extraterrestre rebelle vivant sur une planète qui se meurt. Mais qui les écoutera ? Qui les croira ? Contre la stupidité, les Dieux eux-mêmes luttent en vain.

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Dua ne paraissait guère convaincue, et Odeen se hâta d’ajouter :

« Dans l’autre l’Univers, les lois sont différentes. La force nucléaire n’y est pas aussi puissante que la nôtre, ce qui signifie que les particules ont besoin de plus d’espace.

— Pourquoi ?

— Parce que… parce que…, fit Odeen embarrassé en secouant la tête, ces particules s’épandent davantage. Je ne peux pas te l’expliquer mieux. Lorsque la force nucléaire est plus faible, les particules ont besoin de plus d’espace et deux corps ne peuvent s’interpénétrer aussi aisément que dans notre Univers.

— Cet autre Univers, pouvons-nous le voir ?

— Non. C’est impossible. Nous pouvons déduire sa nature d’après ses lois de base. Mais les Solides sont capables de grandes choses. Grâce à eux, nous pouvons leur envoyer des matériaux et en recevoir d’eux. Et nous pouvons de ce fait étudier leurs matériaux. Et c’est ce qui nous a permis aussi de construire la Pompe à Positons. Tu sais ce que c’est, non ?

— Oui, tu m’as expliqué qu’elle nous fournit de l’énergie. Mais je ne savais pas que nous la recevions d’un autre Univers… Comment est-il, cet autre Univers ? A-t-il des étoiles et des planètes, tout comme nous ?

— Voilà une excellente question, Dua, fit Odeen jouissant plus intensément encore qu’à l’habitude de son rôle d’enseignant maintenant qu’il avait été officiellement encouragé à le tenir. Avant, il avait toujours l’impression, en expliquant certaines choses à une Émotionnelle, de se livrer à une activité répréhensible.

— Non, nous ne pouvons voir cet autre Univers, reprit-il, mais d’après les lois qui le régissent nous pouvons nous en faire une idée. Vois-tu, ce qui fait briller les étoiles, c’est la transformation graduelle de simples combinaisons de particules en des combinaisons plus compliquées. C’est ce que nous appelons la fusion nucléaire.

— Ils l’ont aussi, dans l’autre Univers ?

— Oui, mais étant donné que chez eux la force nucléaire est plus faible, la fusion s’opère beaucoup plus lentement. Cela signifie que les étoiles doivent être infiniment plus grandes dans l’autre Univers, sinon la fusion ne suffirait pas à les faire briller. Si les étoiles de l’autre Univers n’étaient pas plus grandes que notre Soleil, elles seraient mortes depuis longtemps. D’autre part, si les étoiles de notre propre Univers étaient plus grandes qu’elles ne le sont, leur degré de fusion serait si élevé qu’elles exploseraient. Ce qui veut dire qu’il existe dans notre Univers mille fois autant de petites étoiles qu’il y en a de grandes dans le leur…

— Nous n’en avons que sept… euh… je ne sais plus, avoua Dua.

Odeen sourit avec indulgence. Rien de plus excusable que d’oublier le nombre exact d’étoiles visibles uniquement à l’aide d’instruments spéciaux.

— Peu importe, fit-il. Tu ne m’en veux pas de t’assommer avec tout ce fatras ?

— Tu ne m’assommes jamais ! Au contraire, j’adore t’écouter. La nourriture que j’absorbe m’en paraît meilleure – et là-dessus Dua se mit à onduler entre les électrodes avec une sorte de tremblement voluptueux.

Odeen qui jusque-là ne l’avait jamais entendue s’extasier sur la nourriture qu’elle absorbait en fut tout réjoui.

— Évidemment, reprit-il, notre Univers ne durera pas aussi longtemps que le leur. La fusion s’effectue avec une telle rapidité qu’au bout d’un million de temps de vie toutes les particules auront épuisé leurs possibilités de combinaisons.

— Mais il y a tant d’autres étoiles !

— Elles disparaîtront toutes en même temps. Notre Univers tout entier se meurt. Dans l’autre Univers, où les étoiles sont à la fois beaucoup moins nombreuses et beaucoup plus grandes, la fusion s’effectue si lentement que ces étoiles durent des milliers, des millions de fois plus longtemps que les nôtres. Il est d’ailleurs difficile de faire des comparaisons, car il est possible que le temps s’écoule sur un rythme différent dans ces deux Univers. Cela, avoua Odeen à contrecœur, je ne le saisis pas très bien moi-même. C’est une des théories d’Estwald, que je n’ai pas encore suffisamment étudiée.

— C’est à Estwald que nous devons tout ce que nous avons acquis de nouveau ?

— En grande partie, oui.

— C’est merveilleux de penser que nous recevons notre nourriture de l’autre Univers. Donc peu importe que notre Soleil se meure puisque de toute façon notre nourriture nous est assurée par l’autre Univers.

— C’est exact.

— Mais dis-moi, Odeen, ne s’est-il pas passé quelque chose de grave ? J’ai comme l’impression qu’il se passe en ce moment des événements inquiétants.

— Il y a du vrai dans ce que tu dis, reconnut Odeen. Grâce à la Pompe à Positons, nous envoyons et recevons des matériaux, ce qui établit une sorte de lien entre nos deux Univers. De ce fait notre force nucléaire s’affaiblit imperceptiblement ; la fusion, dans notre Soleil, s’effectue un peu plus lentement, et ledit Soleil se refroidit un peu plus vite… Je dis bien un peu, et de toute façon il ne nous est plus indispensable.

— Cela n’explique pas le sombre pressentiment que j’ai… cette inquiétude. Si la force nucléaire s’affaiblit si peu que ce soit, les atomes prendront plus de place, c’est bien ça ? Dans ce cas, qu’adviendra-t-il de l’interpénétration ?

— Elle sera un peu moins aisée, mais il s’écoulera plusieurs millions de temps de vie avant que le fait devienne sensible. Et en admettant même qu’un jour la fusion se révèle impossible, ce qui aboutirait à la totale disparition des Fluides, nous serions tous morts bien avant par manque de nourriture si nous n’avions pas l’apport de l’autre Univers.

— Cela n’explique toujours pas mon inquiétude… ce sombre pressentiment…

Dua laissa traîner la voix, articulant les mots de façon indistincte. Elle ondula entre les électrodes et Odeen nota avec ravissement qu’elle paraissait à la fois plus importante et plus dense, comme nourrie autant de paroles que d’aliments.

Losten avait dit vrai : s’instruire donnait à Dua un plus grand amour de la vie ; Odeen perçut en elle une sorte de joie sensuelle qu’il n’avait jusque-là jamais pressentie.

— C’est si gentil à toi, Odeen, de te donner la peine de m’expliquer tout ça, reprit-elle. Tu es un merveilleux flanc-gauche.

— Désires-tu que je continue ? fit Odeen flatté au-delà de toute expression. As-tu encore des questions à me poser ?

— En quantité, Odeen, mais… mais pas maintenant. Non, pas maintenant, Odeen. Oh ! Odeen, tu sais de quoi j’aurais envie ?

Odeen le devina sur-le-champ, mais se garda bien de le reconnaître. Des invites, de la part de Dua, étaient chose si rare qu’il fallait les traiter avec infiniment de délicatesse. Odeen se prit à espérer avec ferveur que Tritt n’invoquerait pas les soins à donner aux enfants pour se dérober.

Mais Tritt se trouvait déjà dans la chambre, près d’eux. Aurait-il attendu derrière la porte ? Peu importe. Le moment n’était plus aux réflexions.

Dua avait émergé d’entre les électrodes et Odeen fut subjugué par sa beauté. Elle se trouvait maintenant entre eux deux et à son contact Tritt se mit à chatoyer, ses contours éclatant de couleurs.

Cela ne s’était jamais passé ainsi ! Non, jamais !

Odeen se retint désespérément, laissant sa substance couler en Tritt à travers Dua, atome par atome, retardant de toutes ses forces le moment de pénétrer Dua, ne s’abandonnant pas à l’extase qu’il sentait venir, exerçant le plus longtemps possible un contrôle sur lui-même, puis emporté par une joie si intense, un plaisir si aigu, qu’il sentit en lui comme une explosion dont les échos se répercutèrent en lui à l’infini.

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