Isaac Asimov - Les dieux eux-mêmes

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En 2070, la Terre vit dans la prospérité et le bonheur grâce à la Pompe à Electrons, qui fournit une énergie illimitée et gratuite. Une découverte extraordinaire, à moins que… A moins que cette invention miraculeuse ne constitue à plus ou moins longue échéance une menace imparable pour notre Univers ; un piège tendu par une civilisation parallèle pour annihiler notre réalité. Seules quelques personnes ont pressenti la terrible vérité : un jeune physicien marginal, une Lunarite intuitionniste, un extraterrestre rebelle vivant sur une planète qui se meurt. Mais qui les écoutera ? Qui les croira ? Contre la stupidité, les Dieux eux-mêmes luttent en vain.

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— À ton avis, qu’est-ce que cela peut bien signifier ?

— Après mûre réflexion j’en suis arrivé à penser qu’une lettre a été déplacée et qu’il faut lire P-E-U-R.

— Voilà pourquoi tu m’as fait subir un véritable interrogatoire. Tu te dis que quelqu’un, de l’autre côté, éprouve également des craintes ?

— Oui, et j’ai pensé que cela pouvait avoir quelque rapport avec la nervosité grandissante que tu manifestes depuis un mois. À parler franc, Pete, il me déplaît d’être laissé dans l’ignorance.

— Bon ! Mais ne sautons pas tout de suite aux conclusions. C’est toi l’expert en messages tronqués. À ton avis, les para-men commenceraient-ils à avoir des craintes sur les effets de la Pompe à Électrons ?

— Ce n’est pas fatal, fit Bronowski. J’ignore ce qu’ils savent de notre univers. J’ignore s’ils ont compris dans quel but nous leur faisions parvenir du tungstène. S’ils sont conscients de notre existence, peut-être perçoivent-ils notre état d’esprit. Possible qu’ils cherchent à nous rassurer, à nous convaincre que nous n’avons pas de raisons d’avoir peur.

— Alors pourquoi n’écrivent-ils pas simplement : P-E-U-R E-X-C-L-U-E ?

— Sans doute parce qu’ils ne connaissent pas encore assez bien notre langue.

— Ouais. Dans ce cas, mieux vaut ne pas en parler à Burt.

— Pour ma part, je n’en ferai rien. Ce message est par trop ambigu. À ta place j’attendrais, pour voir Burt, de recevoir du para-Univers un message plus détaillé. Dieu sait ce qu’ils essaient de nous communiquer.

— Non, Mike, je ne peux pas attendre plus longtemps. Je sais que je suis dans le vrai et nous n’avons plus de temps à perdre.

— Bon : mais en parlant à Burke tu couperas les ponts derrière toi. Tes collègues ne te le pardonneront jamais. As-tu envisagé de t’adresser aux physiciens de cet institut ? Seul tu ne peux pas faire pression sur Hallam, mais si vous étiez tout un groupe…

— Il n’en est pas question, fit Lamont en secouant violemment la tête. Tous ceux qui travaillent à la station ne s’y maintiennent qu’à force de servilité. Pas un d’entre eux n’oserait se dresser contre Hallam. Le leur demander équivaudrait à attendre de spaghetti bien cuits qu’ils se mettent au garde-à-vous.

Le visage habituellement aimable de Bronowski s’assombrit et il dit après un instant de réflexion :

— Tu as peut-être raison.

— Je sais que j’ai raison, fit Lamont, l’air sombre lui aussi.

Chapitre 7

Obtenir un rendez-vous du sénateur avait pris du temps… un temps précieux, de l’avis de Lamont. Et cela d’autant plus que les para-men n’avaient plus envoyé de messages en lettres romaines… Pas plus que d’autres, d’ailleurs, bien que Bronowski en eût expédié une demi-douzaine comportant chacun des combinaisons de para-symboles soigneusement choisis où figuraient toujours P-U-R-E et P-E-U-R.

Lamont ne voyait pas la nécessité de ces différentes versions, mais Bronowski ne perdait pas espoir.

Il ne s’était donc rien passé de nouveau et Lamont allait enfin être reçu par Burt.

Le sénateur était un homme d’un certain âge, au visage allongé, au regard perçant. Depuis une génération président du Comité de la Technologie et de l’Environnement, il prenait son rôle au sérieux et l’avait démontré à maintes occasions.

Jouant avec la cravate démodée qu’il affectionnait et qui était devenue son signe distinctif, il commença par déclarer, en consultant sa montre-bracelet :

— Je ne peux vous consacrer qu’une demi-heure, mon garçon.

Lamont ne se frappa pas. Il espérait éveiller suffisamment l’intérêt du sénateur Burt pour lui faire oublier l’heure. Il se garda bien, d’ailleurs, de commencer par le commencement. Il poursuivait un tout autre but qu’avec Hallam.

— Je ne vais pas vous ennuyer avec des formules mathématiques, sénateur, dit-il, mais je pars du principe que vous avez conscience qu’à travers le Pompage les lois naturelles des deux Univers s’interpénètrent.

— Oui, elles s’influencent réciproquement, dit le sénateur avec le plus grand calme, mais l’équilibre ne sera atteint que dans 1030 ans. C’est bien le chiffre exact, non ?

Ses sourcils très arqués donnaient à son visage ridé une expression de perpétuel étonnement.

— Oui, fit Lamont, mais on est arrivé à ce chiffre en tenant pour acquis qu’aussi bien leurs lois que les nôtres pénétraient dans nos deux Univers puis s’échappaient de leur point de pénétration à la vitesse de lumière. C’est là une supposition que je tiens pour fausse.

— Et pourquoi donc ?

— Seul le plutonium-186 que nous avons reçu d’eux nous a permis de calculer le taux d’interpénétration. Cette interpénétration s’effectue au début de façon très lente en raison de la densité de la matière, mais elle s’accélère avec le temps. Si l’on mélange le plutonium avec une matière moins dense, le taux d’interpénétration s’accroît plus rapidement. D’après un certain nombre de calculs et d’estimations il a été démontré que le taux de pénétration arriverait à la vitesse-lumière dans le vide. Les lois qui ne sont pas les nôtres prendront un certain temps pour pénétrer dans l’atmosphère, mais beaucoup moins pour monter jusqu’aux confins de l’atmosphère. Elles se répandront dans l’espace dans toutes les directions à une vitesse de 300 000 kilomètres seconde, perdant presque immédiatement toute nocivité.

Lamont se tut un instant, cherchant le meilleur moyen d’exposer les choses, et le sénateur en profita aussitôt pour dire : « Et alors ?…» du ton d’un homme qui n’a pas de temps à perdre.

— L’hypothèse jusque-là acceptée semble raisonnable et ne présente pas à première vue d’inconvénients, mais qu’en serait-il si c’était non la matière qui offrait une résistance à la pénétration des lois adverses, mais la texture de base de l’Univers lui-même ?

— Qu’appelez-vous la texture de base ?

— Je ne puis l’exprimer par des mots. Il existe une formule mathématique qui la définit mieux que ne sauraient le faire des mots. C’est la texture de base de l’Univers qui régit les lois naturelles. Et la texture de base de notre Univers rend indispensable l’accumulation de l’énergie. La texture de base du para-Univers ayant, si l’on peut s’exprimer ainsi, une trame différente de la nôtre, l’interaction nucléaire est cent fois supérieure à la nôtre.

— Et alors ? répéta le sénateur.

— Si c’est la texture de base qui est interpénétrée, Monsieur, une matière, dense ou non, n’exerce qu’une influence secondaire. Le taux de pénétration est plus élevé dans le vide que dans une masse dense, mais pas de beaucoup. Le taux de pénétration dans l’espace peut paraître élevé en termes planétaires, mais ne représente qu’une minime fraction de la vitesse de la lumière.

— Ce qui signifie ?…

— Que la texture adverse ne se dissipe pas aussi rapidement que nous le pensons. Qu’au contraire elle s’accumule dans le système solaire et y atteint une beaucoup plus forte concentration que nous l’imaginions.

— Je vois, fit le sénateur hochant la tête. Et combien s’écoulera-t-il de temps avant que l’espace, à l’intérieur du système solaire, arrive à s’équilibrer ? Moins de 1030 années, j’imagine ?

— Infiniment moins, Monsieur. Moins même que 1010 années, à mon avis. Disons une cinquantaine de milliards, à un ou deux milliards près.

— Ce qui par comparaison n’est pas énorme, mais qui est quand même important. Mais pas de raison de nous alarmer pour le moment, j’imagine ?

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