• Пожаловаться

Ursula Le Guin: Le Dit d'Aka

Здесь есть возможность читать онлайн «Ursula Le Guin: Le Dit d'Aka» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 2005, ISBN: 2-253-11092-2, издательство: Livre de Poche, категория: Фантастика и фэнтези / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

любовные романы фантастика и фэнтези приключения детективы и триллеры эротика документальные научные юмористические анекдоты о бизнесе проза детские сказки о религиии новинки православные старинные про компьютеры программирование на английском домоводство поэзия

Выбрав категорию по душе Вы сможете найти действительно стоящие книги и насладиться погружением в мир воображения, прочувствовать переживания героев или узнать для себя что-то новое, совершить внутреннее открытие. Подробная информация для ознакомления по текущему запросу представлена ниже:

Ursula Le Guin Le Dit d'Aka

Le Dit d'Aka: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Le Dit d'Aka»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Sutty, l’Indienne, a été envoyée par l’Ekumen, cette confédération galactique de peuples organisée par les Hainiens, sur une planète récemment contactée, l’Aka. Aka connaît un équilibre fragile. L’arrivée des envoyés de l’Ekumen, la découverte du vol interstellaire et de l’existence d’une civilisation galactique ont tiré ce monde d’une culture statique depuis des millénaires. Une société furieusement scientiste a entrepris de rattraper ce qu’elle tient pour son retard et banni les usages du passé, allant jusqu’à détruire les anciens contes et livres. Des livres et des contes qui contenaient dans ses infinies variations Le Dit d’Aka, le trésor des récits, des poèmes et des savoirs, qui constituait toute la sagesse ancienne. Sutty vient de la Terre, un monde qui lui-même a connu une violente réaction fondamentaliste et antiscientifique dont il s’extrait à peine. Peut-être est-elle la mieux placée pour retrouver et sauver ce qui peut l’être de la vieille culture d’Aka…

Ursula Le Guin: другие книги автора


Кто написал Le Dit d'Aka? Узнайте фамилию, как зовут автора книги и список всех его произведений по сериям.

Le Dit d'Aka — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Le Dit d'Aka», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Mais le silence s’éternisait.

— L’ansible de Pékin a été saboté, dit-elle enfin.

— Saboté ?

Elle se contenta de hocher la tête.

— Par les Unistes ?

— Vers la fin du régime, il y a eu des attaques contre la plupart des installations de l’Ékumen et contre les territoires délimités par le traité. Les Enclaves.

— Les destructions ont-elles été considérables ?

Il essayait de la faire sortir de sa réserve. De l’amener à évoquer ces événements. La colère, la rage envahirent Sutty. Sa gorge se serra. Incapable de parler, elle resta muette.

Un long moment passa sans qu’un mot soit prononcé.

— Donc, la transmission ne concernait que le langage, dit Tong.

— Presque.

— Quel coup du sort ! répéta-t-il. Que les Premiers Observateurs, des Terriens, aient envoyé leur rapport sur Terre plutôt que sur Hain n’a rien de choquant, bien sûr. Il n’empêche, quelle malchance ! Sans doute doit-on déplorer davantage que les transmissions par ansible depuis la Terre soient toutes passées sans incident. La totalité des données techniques requises par les Akiens leur a été envoyée de la Terre sans qu’on se pose de questions ni qu’on impose de restrictions… Pourquoi, pourquoi les Premiers Observateurs ont-ils accepté une ingérence culturelle aussi importante ?

— Et s’ils ne l’avaient pas acceptée ? Si c’étaient les Unistes qui avaient envoyé ces données ?

— Pourquoi les Unistes auraient-ils lancé la marche d’Aka vers les étoiles ?

Elle haussa les épaules.

— Par prosélytisme, peut-être.

— Pour persuader d’autres personnes de partager leurs croyances ? Le progrès technologique industriel comptait-il au nombre des enseignements de la religion uniste ?

Elle réprima un nouveau haussement d’épaules.

— Donc, durant la période pendant laquelle les Unistes ont refusé tout contact ansible avec les Stabiles sur Hain, ils auraient… converti les Akiens ? Sutty, croyez-vous qu’ils aient pu envoyer des… comment dit-on… des missionnaires ici ?

— Je l’ignore.

Il n’essayait ni de la sonder ni de la piéger. Décidé à mener ses propres réflexions, il lui demandait simplement, à elle, une Terrienne, d’expliquer ce que les Terriens avaient fait, et pourquoi ils l’avaient fait. Mais elle ne voulait pas, et ne pouvait pas, s’exprimer au nom des Unistes ou expliciter leurs actes.

Comprenant son refus d’émettre des hypothèses, il dit :

— Oui, oui, je regrette. Bien sûr, vous n’étiez pas dans la confidence des chefs unistes ! Mais je viens d’avoir une idée, voyez-vous… s’ils ont envoyé des missionnaires ici, et que ceux-ci ont transgressé les codes akiens d’une façon ou d’une autre… vous me suivez ? Cela expliquerait la loi de Limitation.

Il parlait de la décision soudaine, prise un demi-siècle auparavant et toujours en vigueur, qui limitait le nombre d’outremondains résidant sur Aka à tout moment à quatre individus et qui les cantonnait aux villes.

— Ainsi que la proscription de toute religion quelques années plus tard ! ajouta-t-il.

Échauffé par sa théorie, il demanda d’un ton presque implorant :

— Avez-vous jamais entendu parler d’un autre groupe que la Terre aurait envoyé ici ?

— Non.

Il soupira, s’adossa à sa chaise. Au bout d’une minute, il rejetait ses propres spéculations d’un petit geste de la main.

— Soixante-dix ans sur cette planète, et tout ce que nous connaissons de sa culture, c’est son vocabulaire.

Il oubliait la Terre, au profit d’Aka. Sutty se détendit. Elle retrouvait ses marques. Elle choisit bien ses mots, mais s’exprima avec la prolixité que confère le soulagement.

— Au cours de ma dernière année de formation, on a reconstitué, en fac-similé, une partie des éléments transmis et endommagés. Des images et quelques extraits de livres qui paraissaient indiquer une culture plus homogène que la norme, dotée de certains thèmes dominants que l’on pourrait interpréter comme religieux. Les vocabulaires pointaient dans la même direction. Mais, bien sûr, vu la situation actuelle, je n’ai rien découvert sur les institutions antérieures à l’État corporatiste. J’ignore même quand on a proscrit la religion. Il y a quarante ans ?

L’intonation de sa voix lui semblait mielleuse, forcée. Erreur.

Tong hocha la tête.

— Trente ans après le premier contact avec l’Ékumen. La Corporation a publié le premier décret qui proscrivait « toute pratique religieuse et tout enseignement religieux », et, en l’espace de quelques années, institué des sanctions effroyables… Le plus étrange, ce qui me donne à penser que l’impulsion initiale a pu venir d’outre-monde, c’est que le mot désignant la religion dans ces divers décrets dérive du Hainien. N’y avait-il pas de terme indigène ? En connaissez-vous un ?

— Non, dit-elle après avoir réexaminé le vocabulaire dovzien ainsi, en outre, que ceux de plusieurs autres langues akiennes apprises à Valparaiso. Aucun.

Une grande part du vocabulaire dovzien récent venait bien sûr d’outre-monde, dans le sillage des technologies industrielles ; mais que ces gens soient obligés d’emprunter un mot à une langue étrangère pour désigner une institution indigène qu’ils voulaient proscrire n’avait aucun sens. Elle aurait dû le remarquer. Elle l’aurait remarqué, si elle n’avait détourné ses réflexions du mot, du concept, du sujet chaque fois qu’elle l’avait rencontré. Erreur, de nouveau. Erreur.

Tong s’était désintéressé de la discussion ; sa recherche avait enfin retrouvé le fichier égaré, et il réglait le noteur en mode acquisition et décodage. Cela lui prit quelque temps.

— Le microarchivage akien laisse à désirer, dit-il en tapotant une dernière touche.

— « Tout tombe en panne selon les prévisions », dit Sutty. C’est la seule plaisanterie akienne que je connaisse. Le problème, c’est qu’elle n’est que trop vraie.

— Tout de même, songez à ce qu’ils ont accompli en soixante-dix ans ! dit l’Envoyé qui, retrouvant une humeur causante, s’adossa une fois de plus, son chapeau de travers. À tort ou à raison, on leur a fourni la recette d’un G86.

Dans le jargon des historiens hainiens, l’abréviation désignait une société en mode technologique industriel accéléré.

— Et ils n’ont fait qu’une bouchée de ces informations, continua-t-il. Refaçonner leur culture, établir l’État mondial corporatiste, atteindre Hain en vaisseau spatial… le tout en l’espace d’une vie humaine ! Des gens étonnants, vraiment. Une unité et une discipline étonnantes !

Sutty acquiesça comme il se devait.

— Ils ont pourtant dû rencontrer des résistances au cours de ce processus. Cette obsession antireligieuse… Même si nous l’avons déclenchée avec l’expansion technologique…

Tong était poli de dire « nous », songea-t-elle, comme si l’Ékumen avait motivé l’intervention de la Terre sur Aka. On retrouvait l’élément hainien fondateur de toute la pensée ékuménique : Prenez vos responsabilités.

Il poursuivit son raisonnement.

— Les mécanismes de contrôle sont si envahissants et si efficaces qu’ils ont sans doute été institués pour contrecarrer une opposition puissante, vous ne croyez pas ? La résistance à l’État corporatiste a pu s’organiser autour d’une religion… une religion établie, très répandue. D’où la mise au ban des pratiques religieuses par la Corporation. Et l’instauration du Théisme national. La Raison déifiée. Le Marteau de la Science pure. Au nom duquel détruire les temples, interdire les prêches. Qu’en pensez-vous ?

Читать дальше
Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Le Dit d'Aka»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Le Dit d'Aka» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё не прочитанные произведения.


Sheri Tepper: Rituel de chasse
Rituel de chasse
Sheri Tepper
Franck Thilliez: Rêver
Rêver
Franck Thilliez
Отзывы о книге «Le Dit d'Aka»

Обсуждение, отзывы о книге «Le Dit d'Aka» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.