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Francis Carsac: Ce monde est nôtre

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Francis Carsac Ce monde est nôtre

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La ligue des Terres Humaines a fini par édicter la radicale « Loi d’Acier ». Il ne doit y avoir qu'une humanité par planète. Autant que possible, l’autochtone, ou la première arrivée sur les lieux. L’auteur de nous fait assister à la mise en vigueur, dramatique, sanglante et pittoresque, de cette Loi sur la planète Nécat. Où cohabitent TROIS humanités. Dont chacune estime que « Ce Monde est Nôtre »...

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— Souvent. Mais ne m’appelez pas seigneur. Je suis Akki Kler, et mon ami est Hassil. Et, si vous tenez à nous donner un titre, nous sommes coordinateurs intergalactiques de la Ligue des Terres humaines. Mais j’ai peur que ce ne soit trop long pour être pratique ; aussi serai-je simplement Akki. Votre venaison est excellente. Est-ce un animal de ce monde, ou vient-il aussi de la Terre ?

— Non, c’est un animal d’ici. Les ancêtres, d’après la légende, n’avaient que peu d’animaux avec eux, simplement des chiens, des chats, quelques chevaux et des vaches.

— C’est curieux, sa chair est rouge, alors que les indigènes sont verts comme mon ami Hassil.

— Oh ! Il y a ici des animaux à sang rouge, et d’autres à sang vert. »

Tout en mangeant, Akki examinait ses hôtes. De braves gens, pensait-il. Leur civilisation est retournée en arrière, mais la race n’a pas dégénéré. Les meubles sont grossiers, mais ingénieux, et leurs arcs semblent des merveilles.

« Notre treizième mission, Hassil, dit-il tout haut. Chez mes ancêtres terriens, il y avait une superstition qui voulait que le chiffre 13 porte malheur, ou bonheur, selon les cas. Que sera-ce, cette fois ? »

Le hiss ne répondit pas. Il regardait par la fenêtre.

« Quelque chose remue là-bas, dit-il enfin. Quelque chose de brillant. »

Paul, le fils aîné, se leva, se pencha. Avec un bruit mat, une flèche cloua sa main gauche au rondin d’appui. Il l’arracha, hurla : « Aux armes, père ! Les archers ! »

Avec un bruit d’air froissé, une douzaine de flèches s’enfoncèrent devant la porte. Une pénétra, et vibra dans le mur. Tabourets basculés, les hommes se dressèrent, les proscrits courant à leurs arcs.

« Non, laissez-moi faire ! Hassil, tiens-toi à côté de moi ! Ne ripostez pas, surtout ! »

Lentement les hommes d’armes sortaient de derrière les arbres, l’arc tendu. Ils portaient une cuirasse brillante, un casque pointu. Celui de leur chef s’ornait d’une plume rouge. Ils traversèrent la clairière, se postèrent aux fenêtres ouvertes. L’officier entra, suivi de trois hommes.

« Ah ! C’est toi, Vernières ! Ton compte est bon. J’ai vu les cornes du cerf sauteur devant ta cabane. Tu sais que c’est un gibier réservé aux nobles. Et tu sais aussi qu’il t’est interdit d’accueillir qui que ce soit ! Quel est cet homme ? Un vask ? Saisissez-le ! Tiens, il y a une fille. Hum ! Un peu trop jeune encore. Quant à la Verdure, on verra s’il court assez vite pour éviter les flèches. Et qu’est-ce que c’est que cette masse de fer, dans ta clairière ? Allons, réponds ! »

Les hommes d’armes avaient saisi les proscrits, Akki et Hassil. Silencieusement le premier transmit au hiss :

« Hassil, te souviens-tu bien des cours de lutte krenn ? Cela va être le moment. J’ai laissé mon paralyseur sur l’étagère, là-bas. Tu y es ? Une, deux, trois. »

La bagarre ne dura pas dix secondes. Empoigné subitement par les pieds, l’officier s’écroula. Le hiss immobilisait un archer de chaque main, sous une prise douloureuse. Akki bondit, bouscula un homme d’armes, se retourna, le paralyseur en main. Quelques instants après, la patrouille entière était transformée en statues.

« Aide-moi, Hassil. Vous aussi. Nous allons les porter un par un dans l’avion, et leur y faire subir une petite séance. »

Une heure après, Vernières et sa famille, médusés, regardaient s’éloigner les archers, officier en tête.

« Vous les avez relâchés ! Ils vont tout dire au Duc !

— Mais non, Jacques. Grâce à un appareil que nous avons dans notre avion, ils ont tout oublié. Ils sont prêts à jurer jusqu’à la mort qu’ils n’ont rien remarqué de particulier, aujourd’hui.

Chapitre II

La cité

Akki posa l’avion sur le sommet dénudé d’une colline, surplombant au nord la mer bordée de dunes. Au sud, au-delà d’une étroite vallée, se dressait le château, et, à l’est, les murailles basses de la cité. À l’ouest, après l’étranglement de la péninsule, des champs cultivés montaient jusqu’à la lisère sombre de la forêt, que dominaient, très loin, les montagnes. Il s’étonna que le point où ils venaient d’atterrir ne fût pas fortifié. Séparant les deux éminences, le vallon, facile à prendre entre deux feux, reliait seul la presqu’île et la terre. Il s’en ouvrit à Jacques. Le grand proscrit, encore émerveillé d’avoir volé, répondit :

« Plusieurs ducs ont pensé à construire un autre château ici, mais ils ne s’y sont jamais décidés, craignant sans doute de fournir ainsi une place forte à un rival éventuel. Les Verdures – il regarda Hassil, et se reprit – les indigènes n’ont plus, depuis longtemps, été en mesure d’approcher de Vertmont. Il n’y avait ici qu’une petite tribu de pêcheurs, qui a été à moitié exterminée, puis réduite en esclavage, bien avant ma naissance. Les grandes tribus des Verd… des brinns sont loin derrière les monts, et les républiques vasks nous en séparent presque partout, sauf au nord, dans le comté de Haver. De temps en temps, il y a eu quelques raids, mais surtout de pirates vasks venant de la mer.

— Tu dis que les indigènes d’ici ont été réduits en esclavage ?

— Oui, et il ne serait pas bon pour votre ami de trop se montrer. Tout homme vert qui ne porte pas un collier est tiré à vue. Il ne serait pas bon pour moi non plus de me montrer, ajouta-t-il.

— Je ne conseille à personne ici de se frotter à Hassil. Quant à toi, tu es sous notre protection, sous la protection de la Ligue.

— Oh ! Je ne doute pas que vous seriez vengés, le cas échéant. Et moi aussi, du même coup. Mais nous serions quand même morts !

— Nous ne sommes pas fous, Vernières. Hors de vue, hors de votre atmosphère, mais prêt à lancer en une minute plus de cinquante engins comme le nôtre, se tient mon grand croiseur. Et les armes qui sont à bord pourraient, je te le garantis, pulvériser cette planète !

— Que faisons-nous, Akki ? demanda Hassil.

— Rien. Nous attendons. Ce n’est pas à nous de nous déranger.

— Mais, seigneur Akki, le Duc ne se dérangera certainement pas !

— Alors, il enverra quelqu’un. Et je t’ai déjà dit que je ne veux pas être appelé seigneur ! »

Là-bas, au pied du château, une poterne s’ouvrit et une douzaine de cavaliers armés d’arcs et de lances, montés sur des chevaux terrestres, en sortirent. Ils se dirigèrent au galop vers l’avion. Akki s’accouda à l’aile.

Les cavaliers approchaient. Ils étaient vêtus d’une courte cotte de mailles brillante sur une tunique de cuir, portaient casque et petit bouclier rond. Ils étaient de haute taille, robustes, et leurs visages exprimaient l’arrogance de gens à qui jamais rien n’a résisté. C’étaient, d’ailleurs, de beaux spécimens d’humanité, et Akki ressentit une vague fierté à l’idée que lui aussi descendait partiellement d’une telle race. Après tout, il n’avait pas à rougir de son sang terrien, même si les Terriens de la planète mère n’avaient rejoint la Ligue que depuis relativement peu de temps, amenant avec eux, il est vrai, plus de cent mondes humains d’un seul coup.

Après le premier contact, établi il y avait huit siècles par les hiss, et qui avait entraîné l’émigration secrète sur Novaterra d’un millier d’hommes, toutes relations avaient été rompues. Côte à côte avec les hiss, les sinzus, et toutes les humanités de la Ligue, les Novaterriens avaient combattu les misliks, ces êtres métalliques qui éteignaient les soleils. Pendant ce temps, la Terre, oubliée, avait progressé. Six cents ans s’étaient écoulés depuis que l’ Argo avait atteint le système d’Alpha du Centaure ; puis, ayant découvert à leur tour le chemin de l’hyperespace, les Terriens avaient essaimé, colonisé, pris contact avec d’autres races, sans pour cela s’assagir. De ruineuses et désastreuses guerres interstellaires s’étaient déroulées avec des fortunes diverses. Mais, depuis trois siècles, une grande fédération englobait les colonies terrestres et leurs alliés sous la direction de la Terre. Cinq siècles avaient passé depuis qu’une flotte avait quitté la Terre en direction de la Grande Nuée de Magellan. Rien n’avait jamais été connu sur son sort, et cette flotte était connue des Terriens comme « les astronefs perdues. » C’était probablement de ces équipages que descendaient les hommes de la planète Nérat.

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