John Barnes - La mère des tempêtes

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La mère des tempêtes: краткое содержание, описание и аннотация

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Un début de guerre nucléaire libère dans l’atmosphère d’immenses volumes de méthane enfoui sous les fonds marins polaires. Or le méthane est un gaz à effet de serre.
Il va faire chaud, partout sur la planète déjà torride, l’été prochain, en 2028. Des ouragans gigantesques vont parcourir les océans, se transformer en tornades au-dessus des continents, faire naître des vents supersoniques et soulever des marées de tempête de cent mètres de haut.
Et autant de passions humaines, de l’amour à la panique.
John Barnes réunit, dans ce somptueux roman-catastrophe, une science approfondie de la météorologie et de l’écologie, un sens aigu du suspense et un talent impressionnant qui lui permet de dresser le tableau d’une planète entière balayée par la mère des tempêtes. Au-delà d’une fiction, Barnes nous prévient de ce qui nous attend, sur une Terre déjà menacée par le réchauffement planétaire.

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Il a prononcé ces mots d’une voix hostile, voire grossière, et Hardshaw a bien envie de lui répondre sur le même ton, mais l’expérience du prétoire l’a endurcie.

— Général, veuillez considérer cette question comme relevant de la rhétorique et permettez-moi de la retirer. Mais je voudrais vous demander une chose : pourquoi, lorsque l’on planifie une opération de ce type, ne suis-je pas avertie de la possibilité d’une conjonction de conneries ?

— Parce que si nous pouvions en prévoir une, nous pourrions aussi l’éviter. Il y a toujours des surprises.

Il ne bouge pas d’un pouce, et leurs regards se rivent l’un à l’autre.

— Excusez-moi, général, ce n’est pas ce que je voulais dire. Elle a pris sa voix la plus mielleuse ; Harris Diem, qui l’a souvent vue officier au tribunal, ne serait nullement surpris de la voir adopter cette tactique s’il était là pour observer la scène.

— Ce que je voulais dire, c’est pourquoi, quand vous m’affirmez que « la probabilité de réussite est de tant pour cent », vous n’ajoutez pas une remarque du genre : « Bien entendu, il est possible que nous bombardions nos propres troupes après les avoir déployées, ou que deux de nos staticoptères entrent en collision, ou que nous mitraillions un car scolaire par erreur, ou encore que trente de nos hommes soient capturés et torturés. » Pour citer quelques exemples datant de ces dernières années.

— Parce que vous ne nous posez pas ce genre de question et que vous ne souhaitez pas entendre nos réponses. Tout ce que je dis, madame le Président, c’est que ce genre de chose peut toujours arriver. Et que ça arrive. Ce type d’opération repose sur un minutage serré et sur les réactions de nos soldats dans un contexte hostile – du feu, de la fumée, du bruit, des explosions, des tirs… ça peut toujours foirer. En outre, vous êtes en fonction depuis un bout de temps et vous avez déjà engagé des opérations de secours comme celle-ci. Comment pouvez-vous affirmer que vous n’aviez pas envisagé une telle situation ?

Hardshaw se carre sur son siège et considère le général. Plusieurs problèmes se posent à elle ; premièrement, il a en grande partie raison, et comme la plupart des personnes présentes le savent pertinemment, elle ne peut pas se contenter d’ignorer sa remarque. Deuxièmement, il fait preuve d’une insubordination évidente, soit dans le cadre d’une stratégie délibérée soit parce qu’il a perdu patience, et quoi qu’il en soit elle ne peut pas laisser passer ça. Comme elle connaît Bricker depuis un an, elle pense que son comportement résulte de raisons stratégiques, qu’il compte sans doute se donner l’image d’un soldat qui a son franc-parler et qui a su défendre l’Armée face aux critiques du Président, ce qui ne peut que profiter à sa carrière.

Ça n’empêche pas qu’il a raison.

L’atmosphère commence à s’alourdir, et elle décide de rompre le silence.

— Votre remarque est enregistrée. Veuillez noter que je souhaite être désormais informée de la possibilité d’une conjonction de conneries dans tout projet d’opération armée qui sera porté à mon attention. En fait… (Large sourire.) Nous appellerons ceci la Directive Bricker, pour reconnaître la part que vous avez prise à sa conception. Mais veillez à ne pas trop enjoliver cette appellation, général, elle perdrait de sa force. Si vous souhaitez m’avertir de la possibilité d’une conjonction de conneries, je veux que ces mots figurent tels quels dans votre note.

— Entendu, dit Bricker.

Son expression est indéchiffrable ; peut-être est-il satisfait que cette question soit réglée, peut-être est-il tout simplement en train de réfléchir à sa prochaine offensive.

Trois minutes plus tard, l’affaire est entendue. Les Sibériens ont disposé d’un délai suffisant. Ils ont fait sauter les rampes de lancement, les salles de contrôle et les tubes d’accélération sur lesquels Klieg comptait en cas de mauvais temps. Désormais, si quelqu’un doit venir à leur secours, ce ne peut être que Louie Tynan.

Le mercredi 16 août, Louie bat le record absolu en matière de distance parcourue depuis la planète-mère. À en croire les données fournies par Louie-sur-la-Lune, plus de cinq cents millions de personnes, dont un bon pourcentage a découvert la XV lorsqu’on leur a distribué un équipement gratuit, passent désormais toute la journée branchées sur Synthi Venture, l’accompagnant dans ses tâches et digérant les informations qu’elle leur fournit. La destruction du site de lancement de Klieg n’a donné lieu qu’à une journée de désordre, Synthi s’étant empressée d’exprimer sa réprobation à l’égard des émeutiers, et tout le monde s’est rebranché sur elle.

Pour une raison inconnue, Hardshaw et Rivera ont décidé de ne pas informer les médias de l’expédition vers 2026RU, ce qui n’est pas une mince affaire. Si Carla n’était pas dans le net pour surveiller Jameson (et sa douzaine d’imitateurs), ça fait belle lurette qu’on aurait découvert le pot aux roses.

Louie se demande pourquoi on garde le secret sur sa mission, pourquoi on laisse le public dans l’ignorance de son seul espoir. Peut-être est-ce parce qu’il est mort. Il ne voit pas pourquoi cela serait retenu contre lui. Après tout, on ne peut pas dire qu’il sente mauvais.

Il a cependant remarqué que plus personne ne semble vouloir communiquer avec lui, et ses rejetons de la Lune et des astéroïdes lui ont confirmé cette impression. Ont-ils peur de lui parce qu’il est mort ou parce qu’il est toujours vivant ? Ou bien parce qu’il est impossible à distinguer d’un être vivant ?

Peut-être qu’il risque de se sentir bien seul à l’avenir, s’il se confirme que personne ou presque ne le trouve fréquentable.

Dans sa dernière lettre, Carla lui a gentiment déconseillé de s’apitoyer sur son sort. Sans doute devrait-il la prendre au sérieux.

Tant qu’il ne sera pas seul, tout ira bien.

À ce stade de son évolution, il dispose d’un si grand nombre de processeurs qu’il demande à son moi lunaire de lui envoyer toutes les données dont il dispose, et les systèmes terrestres en activité suffisent à peine à assouvir son appétit. Il reçoit la Bibliothèque du Congrès et envisage sérieusement de la lire dans son intégralité, reçoit toutes sortes de rapports météo et de données satellite, des notes rédigées par des chercheurs, parfois sur bande vidéo – ce sont les plus intéressantes, décide-t-il. Les images qu’il visionne ont toutes été filmées par quelqu’un, il le sait pertinemment, mais il espère que ce quelqu’un n’était pas toujours un professionnel des médias, que certaines des images dont il se gave sont le fruit du hasard.

Il regarde des gens qui ne sont jamais sortis de leur village en train de découvrir le vaste monde. Il regarde des animaux qui copulent, tuent, vieillissent et meurent. Il regarde des bosquets devenir forêts, puis s’étioler et revenir à leur état initial ; il goûte la stupéfiante complexité du vol d’un condor et la simplicité non moins étonnante du cycle de l’azote.

Et il s’aperçoit que ça l’enchante. Parmi les découvertes les plus intéressantes des spécialistes de la créativité (Louie s’interroge sur la créativité et, en l’espace de quelques minutes, rassemble toutes les études jamais rédigées sur ce sujet, les assimile et se fait une opinion), figure une affirmation selon laquelle le plaisir esthétique est lié, peut-être de façon inconsciente, à la complexité de la chose observée – ou plutôt à la complexité des relations entre ses divers éléments.

Si la nature nous fascine autant, c’est parce qu’elle ne se lasse pas d’appliquer un nombre réduit de principes tout simples : la loi du carré et du cube ; les fractales ; les spirales ; la similarité entre les ondes, les mouvements circulaires, les fonctions de déclenchement et les oscillations harmoniques ; l’importance du rapport entre les petits nombres premiers ; la symétrie bilatérale ; les séries de Fibonacci ; le nombre d’or, la quantification, les attracteurs étranges, la dépendance vis-à-vis de la trajectoire, bref, tous ces concepts que l’on retrouve là où on s’y attend le moins… ces règles s’appliquent et se complètent à tous les niveaux, de sorte que de leur simplicité intrinsèque naît l’immense complexité du monde qui nous entoure. Cette tension – entre les règles toutes simples régissant le monde et la complexité de celui-ci tel que nous le percevons – est elle-même aussi simple à expliquer que ses effets sont complexes. En conséquence, toutes les relations complexes qui semblent implantées dans le centre du plaisir que possède le cerveau humain – à moins qu’elles ne soient caractéristiques de ce qu’on appelle l’intelligence et la perception, agréables à toute créature capable de voir, de penser, de créer – sont celles que nous retrouvons dans l’univers.

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