Ursula Le Guin - L'autre côté du rêve

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L'autre côté du rêve: краткое содержание, описание и аннотация

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Lorsque George Orr dort, il rêve, comme tout le monde. Mais lorsqu’il se réveille, au contraire de tout le monde, il découvre que ses rêves ont changé l’univers.
Et parce qu’il lui arrive aussi de faire des cauchemars, le monde réel se trouve ravagé par des guerres nucléaires et envahi par des extraterrestres.
George Orr doit-il se débarrasser d’un aussi terrifiant pouvoir ? Ou bien doit-il l’utiliser dans l’intention redoutable d’améliorer le monde ?
Un des grands romans d’Ursula Le Guin, la grande dame de la science-fiction américaine, qui a obtenu plusieurs fois les prix Hugo et Nebula.

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La disparition de cette peau-là était la seule modification réelle ; et elle n’était peut-être pas due à un rêve effectif, mais au changement de circonstances. Il était si sûr de lui, maintenant, qu’il n’avait plus besoin d’essayer de cacher ses desseins, ou de tromper Orr ; il pouvait simplement le forcer. Orr avait moins de chances que jamais de pouvoir lui échapper. Le traitement thérapeutique volontaire était maintenant connu sous le nom de contrôle du bien-être individuel, mais il était toujours aussi légal, et aucun juriste n’aurait même rêvé d’amener un patient à porter plainte contre William Haber. C’était un homme important, un homme très important. Il était directeur de l’UHRED, le cœur du Centre Mondial de Planification, l’endroit où étaient prises les grandes décisions. Il avait toujours voulu obtenir le pouvoir pour faire le bien. Maintenant, il l’avait.

Malgré cela, il était toujours resté l’homme qu’Orr avait rencontré pour la première fois, cordial et lointain, dans le bureau terne de la tour Willamette East, sous la photographie murale du mont Hood. Il n’avait pas changé ; il avait simplement grandi.

La caractéristique du désir de puissance est, justement, la croissance. L’achèvement est son annulation. Pour demeurer, le désir de puissance doit grandir avec chaque réussite, ne faisant de cette réussite qu’une marche vers la suivante. Plus le pouvoir grandit, plus l’appétit augmente. Tout comme il n’y avait pas de limite à la puissance que Haber détenait grâce aux rêves de George Orr, il n’y avait pas de fin à sa détermination d’améliorer le monde.

Un Étranger qui passait bouscula légèrement Orr parmi la foule de la promenade Morrison, et s’excusa d’une voix terne en levant son coude gauche. Les Étrangers avaient vite appris à ne pas toucher les gens, ayant compris que cela leur déplaisait. Orr leva les yeux, étonné ; il avait presque oublié les Étrangers depuis le 1er avril.

Dans le monde présent – ou le continuum, comme Haber s’acharnait à l’appeler –, il s’en souvint alors, l’atterrissage des Étrangers avait été un moins grand désastre pour l’Oregon, la N.A.S.A et l’Air Force. Au lieu de fabriquer à la hâte leurs ordinateurs de traduction sous une pluie de bombes et de napalm, ils les avaient amenés avec eux depuis la Lune, et avaient précisé leurs intentions pacifiques avant d’atterrir, en s’excusant pour la Guerre Spatiale, qui avait été un malentendu, et en demandant des instructions. Cela avait été presque émouvant d’entendre les voix sans timbre, dans chaque poste de radio et de télévision, répéter que la destruction du dôme lunaire et de la station orbitale russe avait été le résultat involontaire de leurs efforts malheureux pour entrer en contact avec les humains, et qu’ils avaient pensé que les missiles de la Flotte Spatiale Terrienne provenaient de nos propres tentatives de communication avec eux, qu’ils en étaient désolés et que, maintenant qu’ils avaient trouvé un moyen – le langage – de communiquer avec les humains, ils désiraient s’amender.

Le CMP, établi à Portland depuis la fin des Années du Fléau, avait pris contact avec eux et calmé la populace et les généraux. Cela, Orr s’en rendait compte maintenant qu’il y pensait, n’était pas arrivé le 1er avril, quelques semaines auparavant, mais l’année dernière, en février – il y avait quatorze mois. Les Étrangers avaient reçu la permission d’atterrir ; des relations satisfaisantes avaient été établies avec eux et on leur avait enfin permis de sortir de leur site d’atterrissage très sévèrement gardé, près du mont Steens, dans le désert de l’Oregon, et de se mêler aux humains. Quelques-uns d’entre eux partageaient maintenant pacifiquement le dôme lunaire reconstruit avec des savants des services fédéraux, et quelques milliers d’autres se trouvaient sur la Terre. C’étaient les seuls qui existaient ou, du moins, les seuls à être venus ; très peu de détails à ce propos étaient donnés au public. Natifs d’une planète à l’atmosphère de méthane gravitant autour d’Aldébaran, ils devaient perpétuellement garder leur scaphandre sur Terre ou sur la Lune mais, apparemment, cela ne les dérangeait pas. Ce à quoi ils ressemblaient, derrière ce scaphandre qui faisait penser à une tortue, n’était pas clair dans l’esprit d’Orr. Ils ne pouvaient en sortir, et ils ne dessinaient pas. En fait leurs rapports avec les êtres humains, limités à des émissions verbales du coude gauche et à une sorte de récepteur auditif, étaient très réduits. Il n’était même pas certain qu’ils pussent voir, qu’ils eussent le moindre organe pour le spectre visuel. Il y avait de nombreuses questions au sujet desquelles aucune communication n’était possible : comme le problème des dauphins, mais en beaucoup plus difficile. De toute façon, étant donné leur petit nombre et leurs intentions apparentes, leur pacifisme ayant été en outre reconnu par le CMP, ils avaient été reçus avec un certain empressement par la société terrienne. Il était agréable de pouvoir regarder quelqu’un de différent. Ils semblaient avoir l’intention de rester, si on le leur permettait. Certains d’entre eux s’étaient déjà installés et dirigeaient de petites affaires, car ils paraissaient doués pour la vente et l’organisation, tout autant que pour les vols spatiaux, dont ils avaient tout de suite partagé leur connaissance supérieure avec les savants terriens. Ils n’avaient pas encore précisé clairement ce qu’ils désiraient en échange, ni pourquoi ils étaient venus sur la Terre. Ils avaient simplement l’air d’aimer l’endroit. Ils se conduisaient comme des citoyens terriens travailleurs, pacifiques et respectueux des lois, et les rumeurs d’ invasion étrangère et d’ infiltration non humaine étaient devenues propres aux politiciens paranoïaques de petits groupes nationalistes et à ces personnes qui ont des rapports avec le vrai peuple des soucoupes volantes.

La seule chose qui restait de cette terrible journée d’avril, à dire vrai, semblait être le retour du mont Hood à l’état de volcan en activité. Aucune bombe ne l’avait frappé, car il n’y avait pas eu de bombardement cette fois-ci. Il s’était simplement réveillé, et un long filet de fumée gris-brun s’étirait maintenant vers le nord. Zigzag et Rhododendron avaient imité Pompéi et Herculanum. Une fumerolle s’élevait depuis peu près du vieux cratère minuscule du parc du mont Tabor, bien à l’intérieur de la ville. Les gens qui habitaient autour du mont Tabor déménageaient vers les nouveaux quartiers florissants de West Eastmont, du domaine des Chestnut Hills et de la subdivision des Sunny Slopes. Ils pouvaient vivre avec le mont Hood qui fumait doucement à l’horizon, mais une éruption au bout de la rue, c’était trop.

Dans un snack-bar bondé, il prit un plat fade de poisson et de frites avec de la sauce de cacahuète africaine ; tout en mangeant, il pensa tristement : « Eh bien, je l’ai fait attendre chez Dave’s, et maintenant c’est elle qui me pose un lapin ! »

Il ne pouvait pas accepter son chagrin, cette perte. La perte d’une femme qui n’avait jamais existé. Il essaya de fixer son attention sur sa nourriture, de regarder les gens. Mais la nourriture était fade et les gens étaient tout gris.

De l’autre côté des portes en verre du restaurant, la foule s’épaississait : les gens se pressaient vers le palais des sports de Portland – un énorme et luxueux amphithéâtre près de la rivière – pour assister au match de l’après-midi. On ne restait plus chez soi à regarder ta télévision ; les émissions fédérales ne duraient que deux heures par jour. La vie moderne favorisait les rencontres. On était jeudi ; ce devait être le match de corps à corps, la plus importante attraction de la semaine, à part le match de football du samedi soir. En fait, beaucoup plus d’athlètes se faisaient tuer dans le corps à corps, mais ces matches n’avaient pas tous les aspects dramatiques et défoulants du football, qui était un vrai massacre, avec ses cent quarante-quatre joueurs réunis sur un terrain, lequel ne tardait pas à être couvert de sang. Les athlètes, qui se battaient deux par deux, étaient pleins de talent, mais il manquait à ces combats la splendide libération abréactive que procurait le carnage de masse.

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