Ursula Le Guin - L'autre côté du rêve

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L'autre côté du rêve: краткое содержание, описание и аннотация

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Lorsque George Orr dort, il rêve, comme tout le monde. Mais lorsqu’il se réveille, au contraire de tout le monde, il découvre que ses rêves ont changé l’univers.
Et parce qu’il lui arrive aussi de faire des cauchemars, le monde réel se trouve ravagé par des guerres nucléaires et envahi par des extraterrestres.
George Orr doit-il se débarrasser d’un aussi terrifiant pouvoir ? Ou bien doit-il l’utiliser dans l’intention redoutable d’améliorer le monde ?
Un des grands romans d’Ursula Le Guin, la grande dame de la science-fiction américaine, qui a obtenu plusieurs fois les prix Hugo et Nebula.

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— Laissez-la se reposer ici, elle sera très bien. Venez par là pour vous nettoyer. J’ai passé toute la journée à vous chercher. Où étiez-vous ?

— J’essayais de rentrer en ville. On a été pris dans une sorte de bombardement et la route a été pulvérisée juste devant la voiture. Je me suis mis à zigzaguer ; l’auto s’est retournée, je crois. Heather roulait derrière moi et s’est arrêtée à temps. Sa voiture était intacte et nous avons continué avec. Nous avons dû prendre l’autoroute du Crépuscule parce que la 99 était complètement détruite et finalement nous avons été obligés de laisser la voiture à une rue de la Réserve des Oiseaux. Et nous avons traversé le parc à pied.

— Mais d’où diable venez-vous ?

Haber avait fait couler de l’eau chaude dans le lavabo de la salle de bains privée et il tendit à Orr une serviette fumante pour essuyer son visage ensanglanté.

— De mon chalet. Sur le plateau côtier.

— Qu’est-ce que vous avez à la jambe ?

— Je me suis cogné quand la voiture s’est retournée, je crois. Dites, est-ce qu’ils sont déjà dans la ville ?

— Si les militaires le savent, ils n’en parlent pas. Tout ce qu’ils disent, c’est que lorsque les gros vaisseaux ont atterri ce matin, ils se sont divisés en petites unités mobiles, un peu comme des hélicoptères, et se sont éparpillés. Il y en a dans toute la moitié ouest de l’État. On raconte qu’ils se déplacent lentement, mais les nôtres ne disent pas s’ils en ont abattu.

Le visage d’Orr se dégagea de la serviette, marqué de bleus, mais en bien meilleur état maintenant que le sang et la boue étaient essuyés.

— Nous en avons vu un. Du moins, ça devait en être un. Un petit machin argenté, à une douzaine de mètres du sol, au-dessus d’un champ près de North Plains. Il semblait sauter à droite et à gauche. Il n’avait pas l’air d’être terrien. Est-ce que les Étrangers nous attaquent, est-ce qu’ils abattent des avions ?

— La radio ne le dit pas. Aucune perte n’a été signalée, sauf des pertes civiles. Maintenant, venez manger quelque chose et boire un café. Ensuite, nous aurons une séance au milieu de cet enfer et nous mettrons fin à ce stupide gâchis que vous avez fait.

Il avait préparé une seringue de penthotal de sodium et il prit le bras d’Orr pour lui faire une piqûre, sans même prévenir ni s’excuser.

— C’est pour cela que je suis venu. Mais je ne sais pas si…

— Si vous en êtes capable ? Oh si ! Vous le pouvez. Venez !

Orr s’occupait à nouveau de la femme.

— Elle va bien, dit Haber. Elle dort, ne la dérangez pas, c’est tout ce dont elle a besoin. Venez !

Il emmena Orr jusqu’aux distributeurs et prit un sandwich au rosbif, un œuf et un sandwich aux tomates, deux pommes, quatre barres de chocolat et deux tasses de café. Ils s’assirent à une table dans le laboratoire no1, repoussant les cartes d’une patiente qui avaient été abandonnées à l’aube, quand les sirènes s’étaient mises à hurler.

— O.K., mangez ! Maintenant, au cas où vous croiriez que réparer tout ce gâchis est au-dessus de vos forces, n’y pensez plus. J’ai travaillé sur l’ampli, et il peut le faire pour vous. J’ai obtenu le modèle de vos émissions corticales durant vos rêves effectifs. Où je me trompais durant tout ce mois, c’était en cherchant une sorte d’onde oméga. Il n’y en a pas. Ce n’est qu’une structure formée par la combinaison d’autres ondes et j’ai réussi à la déterminer tout récemment, avant que ça ne commence à exploser dans tous les coins. Le rythme est de quatre-vingt-dix-sept secondes. Cela ne vous dit rien, même si c’est votre sacré cerveau qui le produit. En gros, quand vous rêvez effectivement, votre cerveau entier est pris dans une complexe structure synchronisée, laquelle envoie des émissions qui durent quatre-vingt-dix-sept secondes et recommencent, une sorte d’effet de contrepoint qui est au graphe ordinaire de l’état D ce que la Grande Fugue de Beethoven est à J’ai du bon tabac . C’est incroyablement complexe, et pourtant cela forme un rythme qui revient régulièrement… Je peux donc l’émettre et l’amplifier. L’ampli est prêt, il vous attend, il va enfin vous aller à la perfection ! Quand vous rêverez cette fois-ci, votre rêve sera vraiment intense, mon vieux ! Assez intense pour arrêter cette stupide invasion et nous projeter dans un autre continuum où nous pourrons être tranquilles. C’est ce que vous faites, vous savez. Vous ne changez pas les choses, ou les gens ; vous faites glisser tout le continuum.

— Je suis content de pouvoir en parler avec vous, dit Orr, ou quelque chose comme cela.

Il avait mangé les sandwiches à une vitesse incroyable, malgré sa lèvre coupée et sa dent cassée, et il avalait maintenant une barre de chocolat. Il y avait une pointe d’ironie dans ce qu’il venait de dire, mais Haber était trop agité pour le remarquer.

— Écoutez ! Est-ce que cette invasion est arrivée comme ça, ou s’est-elle produite parce que vous avez manqué une séance ?

— Je l’ai rêvée.

— Vous vous êtes permis de faire un rêve effectif sans contrôle ?

Haber laissa la colère se glisser dans sa voix. Il avait été trop protecteur, trop accommodant avec Orr. L’irresponsabilité de ce dernier était cause de la mort de nombreux innocents, de la destruction et de la panique qui s’étaient abattues sur la ville : il devait comprendre ce qu’il avait fait.

— Ce n’était pas… commença Orr, mais une très forte explosion l’interrompit. Le bâtiment trembla, résonna, craqua, des appareils sursautèrent près des rangées de lits vides, le café éclaboussa la table. C’était le volcan ou l’aviation ? demanda Orr.

Et malgré la peur naturelle que l’explosion lui avait causée, Haber remarqua que le patient ne paraissait pas effrayé. Ses réactions étaient tout à fait anormales. Vendredi dernier, il avait craqué à cause d’un problème d’éthique ; aujourd’hui, mercredi, au beau milieu de l’Armageddon, il restait calme, gardait son sang-froid. Il ne semblait pas avoir peur pour lui. Mais il aurait dû. Si Haber était effrayé, Orr aurait dû l’être bien plus. Il avait supprimé sa peur. Ou peut-être, se demanda soudain Haber, pensait-il que, comme il avait rêvé l’invasion, tout cela n’était qu’un rêve ?

Et si c’en était un ?

Le rêve de qui ?

— Nous ferions mieux de remonter, déclara le docteur en se levant.

Il se sentait de plus en plus impatient et irritable ; l’agitation devenait trop grande.

— Qui est la femme qui vous accompagne, au fait ?

— C’est Miss Lelache, répondit Orr en le regardant bizarrement. L’inspectrice. Elle était là vendredi.

— Pourquoi est-elle avec vous ?

— Elle me cherchait ; elle est venue jusqu’à mon chalet.

— Vous m’expliquerez tout cela plus tard, dit Haber.

Il n’y avait pas de temps à perdre avec des vétilles. Ils devaient s’en sortir, quitter ce monde qui explosait de tous côtés.

Au moment où ils entraient dans le bureau de Haber, la vitre de la large fenêtre éclata vers l’extérieur dans un énorme bruit de succion et de tintements. Les deux hommes furent attirés vers la fenêtre comme vers la bouche d’un aspirateur. Tout devint blanc ; tout ! Ils s’écroulèrent.

Aucun n’entendit le moindre bruit.

Quand il fut à nouveau capable de voir, Haber se releva avec peine en s’appuyant sur son bureau. Orr était déjà debout près du divan, essayant de rassurer la femme affolée. Il faisait froid dans le bureau : l’air du printemps qui entrait par la fenêtre sans vitre était frais et humide, et sentait la fumée, l’ozone, le soufre et la mort.

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