Michael Flynn - Eifelheim

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Au Moyen Age, une petite ville de la Forêt-Noire, Eifelheim, a été rayée de la carte et jamais reconstruite. Pour Tom, historien, cette disparition contredit les lois de l’histoire statistique. Faisant partager par Sharon, sa compagne, une physicienne, cet intérêt qui vire à l’obsession, il exploite toutes les données disponibles afin de comprendre les raisons de ce mystère.
1348, juste avant que la peste Noire ne ravage l’Europe. Un astronef s’écrase près d’Eifelheim. Le père Dietrich, curé du village, est un homme cultivé qui a étudié les sciences et la philosophie, notamment à Paris. Les hasards de la vie et sa participation à des révoltes l’ont amené à se réfugier dans cet endroit perdu. Rien ne l’a préparé à devenir le premier intermédiaire entre l’humanité et une espèce intelligente étrangère qu’il approche à travers ses catégories mentales.
Et le lecteur découvre peu à peu tout ce qui nous rapproche et tout ce qui nous sépare de ces formes anciennes de pensée et de celles des étrangers. On pense à Umberto Eco. C’est une expérience fascinante de relativité culturelle.
Un grand roman, inattendu, original, qui a manqué de peu le prix Hugo en 2007.

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Un croassement attira son attention. Il vit un corbeau tournoyer au-dessus du jardin attenant à la forge, s’y poser puis s’envoler, pour se remettre à tourner en rond.

Lâchant le marteau, Dietrich sortit en courant par la porte de derrière, et il découvrit Wanda Schmidt étendue de tout son long au milieu des choux et des haricots, battant des bras comme pour saisir le ciel. Une langue noire et enflée saillait entre ses lèvres craquelées. Le corbeau fondit à nouveau sur elle, et Dietrich le chassa avec un bâton.

— De l’eau, hoqueta la malheureuse.

Retournant dans la forge, Dietrich trouva un bol et le remplit au tonneau. Mais lorsqu’il le tendit à la femme, elle le fit choir d’un coup de poing. Voyant que son visage était rougi par la fièvre, il alla chercher un linge, le trempa dans l’eau et le lui appliqua sur le front.

Poussant un hurlement, Wanda se cambra et moulina des bras jusqu’à ce qu’elle se soit débarrassée du chiffon. En le ramassant, Dietrich constata qu’il était déjà sec. Il le roula en boule et tomba à genoux. Pourquoi, ô mon Dieu ? gémit-il intérieurement. Pourquoi ?

Mais c’était là une pensée impie. La peste ne vient pas du Seigneur , se rappela-t-il, mais de quelque mal odeur apportée par le vent. Everard l’avait respirée, et c’était maintenant au tour de Wanda. Comme elle n’avait eu aucun contact avec l’intendant, la théorie krenk selon laquelle les petites-vies sautaient d’un homme à l’autre semblait bel et bien erronée. Mais il y avait sûrement une raison à tout cela. Dieu avait « tout disposé avec mesure, nombre et poids [27] Sagesse, 11.20. (N.d.T) », et c’était grâce aux mesures, aux nombres et aux poids que l’homme pouvait apprendre l’éternelle ordonnance par laquelle Il « établit le soleil comme lumière du jour, la lune et les étoiles, dans leur ordre, comme lumière de la nuit, et remue la mer, et c’est le tumulte des vagues [28] Jérémie, 31.35. (N.d.T.) ».

Wanda poussa un cri et Dietrich s’écarta d’elle. La seule vue d’une malade risquait de l’infecter. Des flammes bleues pouvaient jaillir de ses yeux. Son seul salut résidait dans la fuite. Il se releva en hâte, traversa la forge à reculons et se retrouva dans la grand-rue, le souffle court.

Tout semblait en ordre. Il entendit les grincements de la scie du tonnelier, le cri poussé par un faucon tournant au-dessus des soles d’hiver. Il vit le cochon d’Ambach fouiller les ordures au bord de la route, l’eau ruisseler sur la roue du moulin. Il sentit sur sa joue le souffle chaud du vent.

Wanda était trop corpulente pour qu’il la porte à lui seul. Il devait chercher de l’aide, se dit-il. Il courut chez le tailleur de pierre, mais celui-ci était parti aux champs avec ses fils. Puis il se rappela que Klaus et Wanda avaient couché ensemble et fila vers la maison du meunier.

Odo ouvrit le battant supérieur de la porte, mais fixa Dietrich sans le reconnaître.

— La malédiction est accomplie, dit le vieillard, sans expliquer plus avant cette proclamation.

Glissant une main à l’intérieur, Dietrich ouvrit le second battant et entra de force.

— Klaus ! hurla-t-il.

Le vieux porcher resta planté sur le seuil, les yeux fixés sur la rue déserte. Dietrich entendit un gémissement provenant du grenier servant de chambre et grimpa en hâte l’échelle qui y menait.

Il trouva le meunier assis sur un tabouret tout près du lit. Le lit en question avait une tête imposante et, à son pied, un coffre de chêne aux charnières de fer, frappé d’une roue de moulin. Sur le lit, il y avait un matelas bien rembourré, et sur ce matelas, il y avait Hilde.

Ses cheveux d’or étaient emmêlés et poisseux de sueur, son corps était secoué par des quintes de toux. Ses yeux fixes rappelaient ceux d’un Krenk.

— Faites venir le pasteur Dietrich ! hurlait-elle. Dietrich !

— Je suis là, dit Dietrich.

Klaus, qui n’avait pas réagi lorsqu’il avait frappé à la porte, sursauta en entendant sa voix. Sans se retourner, il dit :

— Elle se plaignait de migraine à son réveil, mais je n’y ai pas prêté attention et je suis allé au moulin. Ensuite…

— Dietrich ! répéta Hilde.

Il s’agenouilla près d’elle.

— Je suis là.

— Non ! Non ! Faites venir le pasteur.

Il lui toucha doucement l’épaule, mais elle se dégagea vivement.

— Elle a perdu l’esprit, dit Klaus avec un calme terrifiant.

— A-t-elle déjà des furoncles ?

Le maire secoua la tête.

— Je ne sais pas.

— Puis-je relever sa chemise pour l’examiner ?

Le meunier fixa le prêtre quelques instants puis se mit à rire. C’était un rire tonitruant, qui le secouait de la tête aux pieds, mais qui ne dura qu’un instant.

— Pasteur, dit-il d’un air grave, vous êtes le seul homme de ce village à m’avoir jamais demandé la permission.

Il s’écarta.

Dietrich fut tout d’abord soulagé de ne déceler aucune grosseur sur son bas-ventre, encore que son intimité présentât des rougeurs qui annonçaient sans doute leur venue. Lorsqu’il voulut lui examiner la poitrine et le dessous des bras, elle se débattit violemment, sans doute irritée par le tissu de sa chemise.

— Max ! hurla-t-elle. Faites venir Max ! Il me protégera !

— Allez-vous lui donner les derniers sacrements ? demanda Klaus.

— Pas encore. Klaus…

Il hésita, puis décida de ne pas lui parler de Wanda. Le meunier ne pouvait pas quitter son épouse dans un moment pareil. Lorsqu’il se leva, Hilde s’agrippa à sa soutane.

— Allez chercher Dietrich, supplia-t-elle.

Ja, doch , répondit-il en se dégageant doucement. J’y vais de ce pas.

Une fois dans la rue, il reprit son souffle. Dieu était bien rusé. Dietrich n’avait fui une maison en proie à la peste que pour échouer dans une autre.

Jean et Gottfried l’aidèrent à coucher Wanda. Lorsque Dietrich retourna au presbytère, Joachim n’eut besoin que de regarder son visage.

— La peste ! s’écria-t-il. (Comme Dietrich opinait, il rejeta la tête en arrière et hurla :) Ô mon Dieu, je T’ai failli !

Dietrich lui posa une main sur l’épaule.

— Vous n’avez failli à personne.

Le moine se dégagea.

— Les Krenken vont retourner en enfer sans avoir été absous !

Dietrich se détourna de lui, mais il le saisit par la manche.

— Vous ne pouvez pas les laisser mourir seuls.

— Je sais. Je vais voir Manfred pour lui demander la permission de monter un hôpital.

Il trouva le Herr dans la grande salle, assis entre la cheminée où brûlait un feu rugissant et un chaudron où en brûlait un autre, à peine moins impressionnant. Toute la maisonnée s’était réunie autour de lui, y compris Imre le colporteur. Les serviteurs ne cessaient d’alimenter les deux foyers en bûches. Ils arrivaient d’un pas vif et ne repartaient qu’à contrecœur.

Manfred, qui rédigeait un message assis à la table du conseil, lui parla sans lever les yeux de son parchemin.

— Votre pape était protégé par des feux comme ceux-ci. Chauliac m’en a recommandé l’usage quand je lui ai parlé à Avignon. Le feu détruit l’air vicié… (Il agita sa plume.) Si je me souviens bien. Je laisse la science aux érudits.

Il fouilla du regard les recoins de la salle, comme s’il redoutait d’y découvrir la peste. Puis il se pencha à nouveau sur son parchemin.

Le feu pouvait être efficace, songea Dietrich, car il détendait la masse d’air vicié et la poussait à s’élever. Le son d’une cloche pouvait aussi la fracturer en faisant trembler l’air. Mais si la peste était apportée par d’innombrables mikrobiota , Dietrich ne voyait pas en quoi le feu leur nuirait – à moins que les petites-vies ne soient attirées par les flammes, à l’instar des papillons. Il garda ses réflexions pour lui.

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