Ben Winters - J-77

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J-77: краткое содержание, описание и аннотация

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La fin du monde ? Elle arrive. Dans 77 jours maintenant, l’astéroïde 2011GV
va s’écraser sur Terre, quelque part en Indonésie, et c’en sera fini de l’humanité.
Plutôt que de se lever le matin pour aller travailler, les Américains – et on les comprend – préfèrent concrétiser d’urgence la liste des 100 choses qu’ils ont envie de faire avant de mourir avec, évidemment, tous les excès que cela implique. Pourtant, il reste un homme, un seul, bien décidé à faire son job jusqu’au bout : Hank Palace, ancien flic de la police de Concord.
Déterminé à retrouver Brett Cavatone, le mari de sa nounou qui a mystérieusement disparu, Hank se lance dans une quête désespérée, et rien ne semble pouvoir l’arrêter. Mais son courage et sa droiture suffiront-ils ? Car rien n’est simple dans un pays livré à une anarchie sans nom, où l’électricité et les télécommunications ont rendu l’âme, où les pillages sont quotidiens et qui pourtant est synonyme de terre promise pour des milliers de personnes qui tentent de fuir la zone d’impact…

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Je quitte la route 1 en prenant à gauche avant d’atteindre l’usine Hood, puis brusquement à droite dans le petit enchevêtrement de rues niché derrière la prison.

C’est le crépuscule, à présent. Le soleil rosit sur l’horizon, prêt pour le plongeon.

Je me suis éloigné de ma famille, plus ou moins , c’est ce que m’a dit Jeremy Canliss – éloigné, mais pas avant d’avoir récupéré chez Canliss & fils un équipement de tireur embusqué, et pas avant d’avoir appris à s’en servir. Passé du temps au stand de tir, un vrai cette fois, appris à mettre dans le mille à trois cents mètres de distance. L’arme du crime était peut-être même un fusil de précision de l’ancien arsenal de papa. À moins qu’il ne l’ait ramassé en chemin, un coup de chance inattendu, le sort souriant à ses plans. Cela après m’avoir suivi à l’UNH, après avoir franchi par ses propres moyens le barrage des gardes à l’attention fluctuante – soudain, voici l’armurerie miniature de Julia Stone, et Jeremy se sert, prend une arme exactement là où Brett s’est procuré la sienne.

Parce que ce qui s’est passé est clair, à présent : Jeremy voulait que Brett s’en aille, puis il m’a suivi pour s’assurer qu’il ne revienne pas.

Je cours, maintenant. J’y suis presque.

Sans le vouloir, Canliss m’a dit où il habitait. À la table de ma cuisine, quand il m’a raconté son histoire, en transpirant et en bafouillant, il m’a dit que Brett et lui s’asseyaient parfois sur les marches de son perron pour regarder les truands entrer et sortir de la maison d’arrêt, Brett lui disant : « Tu serais là-bas, sans la grâce de Dieu. » Il n’y a qu’une courte rue qui passe directement derrière la maison d’arrêt pour hommes de l’État du New Hampshire, c’est Delaney Street, et quand je l’atteins ma montre indique 20 h 45 – mardi, je crois, bizarrement nous sommes toujours mardi, et la nuit est tombée aussi sur cette petite rue tordue.

En temps normal, il me faudrait une heure pour taper à toutes les portes d’une rue de dix-neuf maisons. Sauf que neuf de ces dix-neuf maisons de Delaney Street sont abandonnées, leurs portes enfoncées, les vitres brisées ou couvertes de papier. Sur l’une des maisons, le n° 6, côté nord, la toiture s’est rétractée comme de la peau qui pèle, révélant les poutres tordues du grenier. Sur les dix habitations qui restent, deux ont des torches allumées aux fenêtres, et je décide de commencer par une de celles-là, le n° 7. Je traverse en toute hâte le jardin envahi de mauvaises herbes et plongé dans le noir.

La prison se trouve juste derrière et elle est en feu : de véritables murailles de flammes s’élèvent de l’ancienne aile ouest.

Je lève le poing gauche et tambourine à la porte, en criant : « Martha ! » Un couple de personnes âgées vient me répondre, en tremblant, les mains en l’air, la femme en chemise de nuit et l’homme en pantoufles et bas de pyjama, tous deux me suppliant de les laisser tranquilles. Je souffle, recule d’un pas.

« Pardon de vous déranger, dis-je, et je descends une marche, puis me retourne avant qu’ils aient refermé la porte. Je suis policier. Avez-vous de quoi vous nourrir ? »

Ils font oui de la tête.

« Combien ?

— Beaucoup, me répond la femme.

— Suffisamment, ajoute l’homme.

— D’accord. »

Le souffle d’une détonation au sud-ouest, dans la zone de Little Pond Road et du réservoir, nous secoue jusqu’aux os.

« Monsieur, madame, faites-moi plaisir : n’ouvrez plus quand on vient frapper chez vous. »

Ils acquiescent, les yeux agrandis par la peur.

« Vous voulez dire ce soir ?

— N’ouvrez plus, c’est tout. »

Le vent se lève, la brise d’été se muant en bourrasques inquiètes, qui balaient des feuilles mortes dans la rue, entrechoquent les poubelles et soufflent sur les flammes qui bondissent du toit de la prison.

Houdini descend les marches devant moi et nous gagnons l’autre maison éclairée par une torche, le n° 9 de la rue Delaney. Dans le jardin, Houdini aboie après le sol, et quelque créature nocturne bondit pour lui échapper, en faisant remuer une rangée de buissons. Même maintenant qu’il fait nuit, la chaleur ne connaît pas de trêve. Mon bras transpire dans son écharpe. Ici, le perron de bois est branlant, couvert de vieux déchets. La porte n’est pas peinte, et une grande serviette éponge aux couleurs des New England Patriots est étendue en travers des fenêtres de devant pour préserver l’intimité des occupants. C’est cohérent, ça me semble parfait : exactement le genre de maison où un quasi-employé touche-à-tout de vingt et quelques années pioncerait avec une brochette de potes et de connaissances. Je monte les marches, deux à deux, le cœur battant plus vite pour Martha.

Cortez a été frappé à la tête ce matin, m’a-t-il dit, trois heures avant mon arrivée. Arrivée qui a eu lieu vers 11 h 30. Ce qui veut dire que Martha a été enlevée il y a une douzaine d’heures. Je tambourine à la porte en criant : « Jeremy ! », l’histoire entière est vivante et claire dans ma tête.

Jeremy aimait Martha. Martha aimait son mari.

Mais le jeune Jeremy, ce petit malin, avait lu un secret dans le cœur du mari, et il savait que ce que voulait Brett, c’était partir. Il savait, grâce à leurs longues conversations échangées en faisant les courses ou en restant tard le soir à la pizzeria, que Brett tirait sur sa laisse. Un homme étrange et exigeant qui voulait employer ses derniers mois à faire du bien dans le monde – persuadé, en réalité, que c’était Dieu qui l’y poussait. Mais il était coincé par une bonté d’un autre ordre, entravé par les liens du mariage.

D’où le plan de Jeremy, la fausse page de journal intime, la duperie, comme une scène tirée de Shakespeare ou d’un opéra : exiler l’homme par la ruse, prendre la femme par la force.

Je secoue la poignée.

« Jeremy ? »

De nouveaux coups de feu font trembler l’air tel un tonnerre lointain, et j’entends des hurlements indistincts, puis, par quelque hasard dû au vent, des bribes d’une conversation désespérée : « Non, viens… non… — Tais-toi, la ferme, tu vas te taire, oui ? » Une autre crise, dans un autre coin de la ville.

Personne ne vient m’ouvrir. Le vent souffle dans mes cheveux, me hérisse la nuque. Il est temps d’entrer.

« Pas bouger, dis-je au chien. Monte la garde. » Il me regarde, la tête inclinée, montrant les dents. « Si quelqu’un s’approche des marches, tu aboies. Si n’importe qui vient, à part moi, attaque ! Compris ? »

Houdini s’installe sur son petit derrière, en haut des marches, silencieux et sérieux. Pour ma part, j’envoie un grand coup de mon pied droit dans la porte. Le bois mince se fendille ; la douleur explose dans tout mon corps. L’onde de choc me remonte de manière fulgurante dans tout le côté droit et les tissus recousus de mon bras protestent avec stridence. Je hurle, me plie en deux et hurle encore, gardant la tête baissée jusqu’à ce que la douleur ait achevé sa route, de la jambe au bras puis de nouveau vers le sol. Houdini reste près de moi, les yeux emplis de compassion et de questions, mais toujours en position, fidèle à mes instructions.

« Bon chien, lui dis-je en me concentrant pour respirer. C’est bien, le chien. »

Une fois de nouveau capable de bouger, j’entre et je me retrouve dans un salon sombre et encombré, garni d’une torche unique qui brûle dans un vase. Une valise est appuyée contre le mur du fond, entrouverte, et quelques tee-shirts en dépassent, semblables à un nœud de serpents. Un réfrigérateur débranché gît sur le flanc telle une baleine échouée ; quelqu’un a écrit dessus, à la bombe : H. S.

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