Gustav Meyrink - Le Golem

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Tous les trente-trois ans le Golem, créature d'argile que certains rabbins doués de pouvoirs magiques savent transformer en sinistre automate, apparaît dans le ghetto de Prague afin d'y hanter ses habitants dans un but mystérieux. Lors d'une nuit tourmentée, le narrateur plonge dans un rêve qui va le faire vivre des événements qui se sont passés, il y a plus de trente ans, dans le vieux ghetto de Prague. Dans la peau d'un certain tailleur, Athanasius Pernath, il va errer dans le labyrinthe du ghetto, et va ainsi accéder à son propre passé…
Le Golem est l'un des grands classiques de la littérature fantastique, l'un des chefs-d'oeuvre de la littérature germanophone. Cet étrange roman, si mystérieux qu'on n'en devine pas toutes les richesses à la première lecture, marie la cabale et le folklore des ghettos, le fantastique et le policier, le psychologique et l'amour, alliant le rêve, la folie, les théories freudiennes, les fantômes, les brumes romantiques, les mystères égyptiens, la franc-maçonnerie et l'occultisme…

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– Mais est-ce que vous, vous ne donnez pas aussi aux pauvres. Souvent tout ce que vous possédez, Hillel? lui demandai-je.

Il hocha la tête en souriant:

– Il me semble que vous êtes tout à coup devenu talmudiste. Vous répondez à une question par une autre question. Il est difficile alors de discuter.

Il s’arrêta, comme si je devais lui répondre, mais une fois encore je ne compris pas ce qu’il attendait.

«Au reste, pour revenir à notre sujet, reprit-il sur un autre ton, je ne crois pas que votre protégée – je veux dire la dame – soit menacée par un danger immédiat. Laissez les choses suivre leur cours. Certes, il est écrit: «L’homme sage bâtit pour l’avenir», mais à mon avis plus sage encore est celui qui attend, prêt à toute éventualité. Peut-être l’occasion d’une rencontre entre Aaron Wassertrum et moi surviendra-t-elle, mais l’initiative doit venir de lui, je ne bouge pas, c’est lui qui doit faire le premier pas. Vers vous, ou vers moi, peu importe, et à ce moment je lui parlerai. À lui de décider s’il veut suivre mon conseil ou pas. Je m’en lave les mains.

Je m’efforçai anxieusement de lire dans son visage. Jamais encore il n’avait parlé aussi froidement, avec une curieuse nuance de menace. Mais derrière ses yeux sombres, enfoncés, c’était l’abîme.

«Il y a comme une cloison de verre entre lui et nous.» Ces mots de Mirjam me revinrent à l’esprit.

Je ne pus que lui serrer la main sans un mot et m’en aller. Il m’accompagna jusqu’à la porte et quand je me retournai une fois encore en montant l’escalier, je vis qu’il était resté sur le seuil et me faisait un geste amical, mais comme quelqu’un qui voudrait bien dire encore quelque chose et ne le peut pas.

XII ANGOISSE

J’avais l’intention de prendre mon manteau, ma canne et d’aller dîner dans la petite auberge Zum alten Ungelt où tous les soirs Zwakh, Vrieslander et Prokop restaient jusque tard dans la nuit à se raconter des histoires insensées; mais à peine étais-je entré chez moi que le projet tomba, comme si des mains m’avaient arraché un linge ou quelque chose que je portais sur moi.

Il y avait dans l’air une tension dont je ne m’expliquais pas la cause, mais qui existait néanmoins, quasi tangible, et se communiqua si violemment à moi qu’au bout de quelques secondes je ne savais plus par où commencer tant j’étais agité: allumer la lumière, fermer la porte derrière moi, m’asseoir, ou faire les cent pas.

Quelqu’un s’était-il glissé chez moi pendant mon absence? Était-ce l’angoisse d’un homme devant une apparition inopinée qui s’emparait de moi? Wassertrum était-il caché là? Je plongeai la main derrière les rideaux, ouvris l’armoire, jetai un coup d’œil dans la pièce contiguë: personne.

La cassette elle-même était à sa place, intacte. Ne valait-il pas mieux brûler les lettres afin d’être débarrassé à jamais de ce souci? Je cherchai déjà la clé dans ma poche de gilet, mais fallait-il faire cela tout de suite? J’avais encore le temps jusqu’au lendemain matin.

D’abord donner de la lumière! Impossible de trouver les allumettes.

La porte était-elle verrouillée? Je reculai de quelques pas. M’arrêtai de nouveau. Pourquoi soudain cette angoisse?

Je voulus me reprocher ma lâcheté, mes pensées s’immobilisèrent. Au beau milieu de la phrase.

Une idée folle me vint brusquement à l’esprit: vite, vite, monter sur la table, empoigner un siège et assommer la «chose» qui rampait sur le sol, si… si elle s’approchait.

– Il n’y a personne ici, dis-je tout fort avec colère. Est-ce que tu as jamais eu peur dans ta vie?

Rien à faire. L’air que je respirais devint subtil et coupant comme l’éther.

Si seulement j’avais vu quelque chose, n’importe quoi: fût-ce ce que l’on pouvait concevoir de plus horrible, la peur m’aurait quitté instantanément. Mais rien.

Je fouillai du regard les moindres recoins. Rien. Partout les objets bien connus: les meubles, la lampe, la gravure, l’horloge, vieux amis inanimés et fidèles. J’espérais qu’ils se métamorphoseraient sous mes yeux, me donnant la possibilité d’attribuer l’angoisse qui m’étranglait à une illusion des sens.

Même pas cela. Ils restaient obstinément semblables à eux-mêmes. Bien plus figés qu’il n’eût été naturel dans la pénombre ambiante.

«Ils sont soumis à la même contrainte que toi. Ils n’osent pas risquer le moindre mouvement», me dis-je.

Pourquoi l’horloge ne fait-elle plus tic-tac? L’attente crispée avale tous les bruits.

Je secouai la table, tout étonné d’entendre ses craquements.

Si seulement le vent voulait siffler autour de la maison! Même pas cela! Ou le bois pétiller dans le poêle, le feu était éteint.

Et toujours, constamment, cette même attente dans l’air, ce guet effrayant, sans une pause, sans une lacune, comme l’écoulement de l’eau.

Cette tension inutile de tous mes sens prêts à bondir! Je désespérai de pouvoir la supporter. La pièce pleine d’yeux que je ne voyais pas, pleine de mains errantes que je ne pouvais attraper.

«C’est la terreur qui s’engendre elle-même, l’horreur paralysante du Non-Être insaisissable qui n’a pas de forme et ronge les frontières de notre pensée.»

Je me raidis et attendis.

J’attendis bien un quart d’heure: peut-être la «chose» se laisserait-elle tenter, elle ramperait vers moi, par derrière, et je pourrais alors l’attraper. Je me retournai d’un brusque élan: toujours rien.

Ce même «rien» dévoreur de limites, qui n’était pas et emplissait pourtant la pièce de sa vie épouvantable.

Et si je m’enfuyais? Qu’est-ce qui m’en empêchait?

«Il me suivrait.» Je le sus aussitôt avec une inéluctable certitude. Et aussi qu’il ne me servirait à rien de donner de la lumière, pourtant je cherchai le bougeoir jusqu’à ce que je l’eusse trouvé. Mais la mèche ne voulait pas s’allumer et s’obstina à rougeoyer pendant un grand moment: la petite flamme ne parvenait ni à vivre, ni à mourir et quand à force de lutter, elle conquit enfin une existence cachexique, elle demeura sans éclat, jaune comme du cuivre sale. Non, l’obscurité valait encore mieux. J’éteignis et me jetai tout habillé sur le lit. Comptai les battements de mon cœur: un, deux, trois, quatre… jusqu’à mille, puis toujours recommençant, des heures, des jours, des semaines, me semblait-il, jusqu’à ce que ma bouche se dessèche et que mes cheveux se hérissent: pas une seconde de soulagement. Pas une seule.

Je commençai à prononcer des mots, tout haut, comme ils me venaient sur les lèvres: «prince», «arbre», «enfant», «livre», et à les répéter convulsivement jusqu’à ce qu’ils se dressent soudain tout nus devant moi, bruits effrayants d’un temps immémorial, m’obligeant à réfléchir de toutes mes forces pour retrouver leur signification: p-r-i-n-c-e? l-i-v-r-e?

N’étais-je pas déjà fou? Ou mort? Je tâtai autour de moi.

Me lever! M’asseoir dans le fauteuil! Je me laissai tomber sur le siège.

Si seulement la mort venait enfin! Ne plus sentir cette présence aux aguets, exsangue, effrayante!

– Je ne veux pas, je ne veux pas! criai-je. Vous n’entendez donc pas?

Je retombai, sans force. Sans pouvoir saisir que j’étais encore vivant. Incapable de la moindre pensée, du moindre geste, je regardai fixement devant moi.

«Pourquoi me tend-il ces grains si obstinément?»

L’idée m’effleura, puis revint. Reflua. Revint.

Lentement, très lentement, je me rendis compte qu’un être bizarre se tenait devant moi, peut-être était-il là depuis que j’étais assis, et me tendait la main. Une silhouette grise aux larges épaules, de la taille d’un adulte trapu, appuyée sur un bâton de bois blanc tourné en spirale. À la place où la tête aurait dû se trouver, je ne distinguais qu’une boule de vapeur pâle. Une morne odeur de santal et de paille mouillée émanait de l’apparition.

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