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Vernor Vinge: Les traquenards de Giri

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Vernor Vinge Les traquenards de Giri

Les traquenards de Giri: краткое содержание, описание и аннотация

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Aux yeux des habitants de Giri, les explorateurs venus d’outre-espace n’étaient que des plaisantins.Et sur cette planète qui semblait si primitive, ils n’étaient rien d’autres. En fait, les péripéties de l’évolution avaient doté les autochtones d’un talent bien particulier, un talent qui rendait inutiles la plupart des inventions associées, sur d’autres planètes, au développement de la vie intelligente. Comme les explorateurs d’outre-espace, le lecteur va de surprise en surprise jusqu’à la chute finale. Un roman passionnant qui mêle avec intelligence aventure et réflexion, dû à un auteur de talent injustement méconnu en France.

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Cette idée le ramena au présent, et au regard interrogateur de Lan Mileru. « Elle effectuera le trajet en compagnie du prince Pelio et de moi-même. »

Ils furent interrompus par un bruit d’éclaboussure. Deux hommes vêtus de kilts bleus, c’est-à-dire portant les couleurs du comté, se hissèrent hors du bassin de transit. « Messieurs », annonça le plus grand des deux, « le comte de… »

Avant qu’il ait eu le temps d’ajouter « Tsarang », Dzeru Dzeda émergeait de l’eau.

« Bonjour, Lan », fit le comte en congédiant d’un geste les serviteurs. Dzeda était un Azhiri de haute taille, dont la peau possédait une teinte grisée presque aussi foncée que celle de Thengets del Prou. Bjault conjectura que cet homme devait partager plus d’un ancêtre avec ce Peuple du Désert en qui s’incarnait l’ennemi héréditaire de son pays. Ce gentilhomme l’avait d’ailleurs surpris. Le comté de Tsarang ne constituant qu’une province subalterne du Royaume de l’Été, Ajao s’était attendu à trouver à sa tête soit un personnage arrogant faisant l’officieux à l’instar du préfet de Bodgaru, soit un individu aussi timide et cauteleux que le consul de Grechper. Or Dzeda n’était ni l’un ni l’autre. Sa situation ne pouvait être assimilée à une mesure d’exil qui l’eût tenu éloigné de la cour, car sa famille régnait déjà sur cette partie de la planète longtemps avant que le Royaume de l’Été n’y exerçât la moindre influence.

Le comte traversa la pièce pour venir saluer Pelio et Bjault avec une courtoisie non dénuée d’une certaine désinvolture. « Je vous aurais tenu compagnie si je n’avais pas été obligé de me rendre le long de la Ligne Orientale. Vous savez, je crois, que le Roi des Neiges a posté la moitié de son armée sur les lacs de transit de ce secteur. Je n’ai encore rien vu de tel ; je parie qu’ils ont même réussi à alarmer leurs amis du Désert. Les Hommes des Neiges vous accusent, ainsi que la jeune femme blessée, d’avoir tenté d’assassiner le roi Tru’ud et exigent que nous vous livrions. J’ai proposé de leur rendre Bre’en à la place, ce qui a eu l’air de les rendre encore plus furieux. Ils bloqueront la Route insulaire tant que nous ne céderons pas.

— S’ils vous déclarent la guerre, dit Lan Mileru, la Guilde se tiendra à vos côtés. » Sa voix chevrotante avait pris des accents martiaux. « Le dernier clan qui s’est attaqué à la Guilde a cessé d’exister. »

— Je sais, fit Dzeda. C’est ce que j’ai répondu à leurs envoyés. Ils doivent se sentir acculés. » S’étant retourné, il considéra Ajao d’un air méditatif. « Et je crois savoir pourquoi. Ce n’est pas uniquement parce que vous avez froissé le kilt de ce vieux Tru’ud… L’appareil qui vous a conduits ici ce matin est fort singulier, Adgao. Les aveux que nous avons soutirés à Bre’en me donnent à penser que nous serions capables de nous en servir également. Imaginez : grâce à de pareils engins volants, les pèlerins n’auront même plus besoin de se risquer à entreprendre la moindre traversée sur l’océan. Quant aux soldats, ils pourront pénétrer en territoire ennemi sans jamais y poser le pied. Quels autres secrets, vous et cette jeune femme, détenez-vous, Adgao ? Je suis persuadé que les Hommes des Neiges se figurent que vous pourriez les rendre plus puissants que la Guilde elle-même. » Il pencha la tête de côté. « Le pourriez-vous réellement ? »

Ajao s’efforça d’ignorer la légère contraction qu’il ressentait à l’estomac. « Pas seuls, répondit-il. Mais si mon peuple et le vôtre se rencontraient, ils finiraient peut-être par échanger leurs connaissances.

— Hum ! » Dzeda se laissa tomber sur le banc capitonné qui courait autour de la table planisphérique. « Je présume que vous avez raconté vos aventures à Lan, dit-il à Pelio, et que vous lui avez parlé de votre projet suicidaire consistant à vous téléporter par-dessus l’océan. »

Le vieillard sourit. « Mieux encore, mon cher seigneur, j’ai l’intention de les aider.

— Quoi !

— Comme je vous le dis », répondit Mileru. Du doigt il indiqua sur la carte placée entre eux la position de l’île de Draere, éloignée du comté de Tsarang d’une distance égale aux trois quarts de l’équateur. « Dès qu’ils en formuleront le désir, je les y téléporterai.

— Palsambleu, Lan ! Vous êtes aussi fou qu’eux ! Cela représente plus de cent vingt-cinq lieues. Un saut de quatre lieues est déjà suffisant pour fracasser la coque de la nef la plus solide. Nous ne pouvons même pas téléporter des sphères messagères à plus de vingt lieues sans détériorer leur contenu. » Son irritation était telle qu’il faillit tomber du banc.

Lan Mileru paraissait s’amuser de la consternation de son interlocuteur. « Quoi qu’il en soit, Dzeru, je me suis laissé convaincre de les autoriser à tenter leur chance. » Il lui tendit la lettre de Prou.

Mais Dzeda l’écarta d’un geste. « Si vous êtes tous les trois si pressés de vous vautrer sur ce tas de boue perdu au milieu de l’océan, dit-il à Ajao, pourquoi être venu jusqu’à Tsarang ? Pourquoi ne pas avoir demandé à un membre de la Guilde de vous téléporter directement là-bas depuis le Palais de l’Été ? Celui-ci est beaucoup plus proche de l’île que Tsarang. D’ailleurs, il existe certains endroits du Royaume des Neiges encore plus rapprochés : je gage que, si vous partiez de Ga’arvi, vous arriveriez à destination suffisamment “en douceur” pour que vos cadavres restent identifiables. »

Ajao se contenta de répondre par un sourire aux sarcasmes du comte. « Nous avons nos raisons pour venir dans votre pays, monseigneur. Si nous choisissions Ga’arvi comme point de départ, nous rebondirions en l’air à l’arrivée. » Le problème n’était pas particulièrement difficile à concevoir. Qu’on se représente une planète tournant autour de son axe comme un immense manège sphérique suspendu dans l’espace. Le Palais de l’Été se trouvait situé exactement à quatre-vingt-dix degrés à l’est de l’île de Draere ; s’ils effectuaient leur saut en partant du palais, ils s’écraseraient au sol en émergeant à la station de télémétrie. Les perspectives qu’offrait Ga’arvi étaient à peine meilleures (sans parler du fait que la ville appartenait au Royaume des Neiges). Partir de cette ville pour se téléporter jusqu’à la station télémétrique revenait à sauter du centre d’un manège en marche jusqu’à sa périphérie : ils arriveraient droit sur l’est — à une vitesse proche de celle du son. Yoninne avait écarté Ga’arvi avec une simple question : « Qui a envie de faire un atterrissage en catastrophe à Mach 1 ? »

Toutefois, à mesure qu’on longeait le continent en s’éloignant de Ga’arvi pour se rapprocher de l’isthme de Tsarang, la situation s’améliorait. S’ils accomplissaient leur saut vers l’île de Draere depuis la cité de Tsarangalang, ils atteindraient au point d’arrivée une vitesse supérieure à un kilomètre à la seconde — mais cette vélocité serait affectée d’une direction oblique, dont l’angle mesurerait environ 23 degrés. Un seul autre point de départ eût été plus favorable : il s’agissait de la côte orientale de l’isthme, mais la région était malheureusement sous le contrôle du Peuple du Désert et, par ailleurs, aucun membre de la Guilde n’y vivait.

« J’ai parfaitement conscience, reprit Bjault, que notre nef risque malgré tout de se fracasser contre un obstacle — que ce soit le flanc à pic d’une montagne ou la face d’une falaise —, mais il est impossible de faire mieux, compte tenu de la disposition relative des continents de Giri. »

Dzeda secoua la tête avec désespoir. « Non. Vous mourrez de toute façon. Vous ne vous rendez donc pas compte qu’une masse d’air se déplaçant à grande vitesse offre autant de résistance qu’un bloc de pierre ? J’ai vu des hommes et des nefs de guerre frappés par un souffle téléporté de soixante lieues : les hommes avaient été réduits en bouillie et les nefs en miettes. La vôtre a beau être solide, rien ne résiste à une telle force. »

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