Vernor Vinge - Les traquenards de Giri

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Aux yeux des habitants de Giri, les explorateurs venus d’outre-espace n’étaient que des plaisantins.Et sur cette planète qui semblait si primitive, ils n’étaient rien d’autres.
En fait, les péripéties de l’évolution avaient doté les autochtones d’un talent bien particulier, un talent qui rendait inutiles la plupart des inventions associées, sur d’autres planètes, au développement de la vie intelligente. Comme les explorateurs d’outre-espace, le lecteur va de surprise en surprise jusqu’à la chute finale.
Un roman passionnant qui mêle avec intelligence aventure et réflexion, dû à un auteur de talent injustement méconnu en France.

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Pelio transféra le poids de Sam sur les genoux d’Ajao et se retourna pour faire face à Thredegar Bre’en. Se cramponnant solidement d’une main, il brandit la machette de l’autre.

Cent mètres : Yoninne ferma les volets d’accélération. Elle desserra son harnais et se pencha par l’écoutille, tout en gardant la main gauche posée sur le levier. Ils descendaient en direction de la rive du lac — à l’écart des quais — où elle espérait que l’eau serait relativement peu profonde ; lestée comme elle l’était, la capsule flotterait en effet autant qu’un tas de plomb.

À terre, une foule d’autochtones les observaient bouche bée : les nouvelles circulent vite dans une société d’individus doués pour la téléportation. Si leur étonnement tournait à la panique, ils étaient capables de volatiliser la capsule.

Le sol était maintenant si près qu’elle pouvait distinguer les touffes d’herbe croissant entre les blocs de pierre amoncelés au bord de l’eau. Elle manœuvra afin de placer le parachute sur la trajectoire d’un infime courant d’air ascendant et évalua leur vitesse de chute à six ou sept mètres à la seconde. Ils toucheraient l’eau plus doucement qu’une nef au terme d’un saut d’une lieue.

Bang. Le coup de vent qui claqua contre la paroi de la capsule était beaucoup trop brutal pour paraître naturel. Yoninne fut à moitié éjectée hors de l’écoutille avant que le harnais ne parvienne à freiner son élan. Elle crut un moment qu’un indigène effrayé les avait attaqués ; mais, réintégrant la cabine, elle s’aperçut que Pelio était tombé en avant et que Bre’en lui avait immobilisé la main dans laquelle il tenait la machette.

L’Homme des Neiges s’acharnait sauvagement sur Sam et sur Ajao. L’ours jappa à deux reprisés puis se tut. Bre’en n’hésita qu’une fraction de seconde, le temps de se rendre compte que l’animal était de nouveau réduit à l’impuissance, et se retourna vers Pelio.

« Non ! » hurla Yoninne en s’élançant dans l’étroit espace qui les séparait, ses mains jointes formant massue. Bre’en l’esquiva habilement et, pendant un instant qui lui sembla durer une éternité, il plongea de petits yeux cruels dans les siens.

Quelque chose explosa à l’intérieur de son crâne et elle ne vit, n’entendit et ne sentit plus rien.

CHAPITRE 19

L’Homme de la Guilde n’offrait aucune ressemblance avec Thengets del Prou. Lan Mileru était un homme très âgé et d’une taille encore inférieure à la moyenne des Azhiris. Ses veines formaient une résille à la surface de son visage rond et lisse et tous ses mouvements paraissaientlents et précautionneux. Assis devant la table planisphérique sur laquelle il se penchait, il déchiffrait péniblement de ses yeux chassieux le contenu de la lettre posée en face de lui.

De l’autre côté de la table, Pelio l’observait avec une sorte d’indifférence désolée. Le jeune homme avait perdu toute vitalité depuis que Yoninne était… Ajao se retourna pour regarder par la fenêtre, s’efforçant d’écarter cette pensée de son esprit.

La demeure de Mileru se trouvait à proximité du centre de Tsarangalang. Sur la droite, Bjault apercevait le lac de transit de la ville et, au-delà, une des chambres du palais comtal. Seuls trois ou quatre autres bâtiments étaient également visibles. Édifiés pour la plupart en bois, leurs façades de planches paraissaient généralement vétustes. Comparé au Royaume de l’Été, le comté de Tsarang semblait être un endroit aride et sous-peuplé. Ses immenses vergers ne restaient verts que grâce à une intense irrigation et le système mis en œuvre pour l’assurer constituait, semble-t-il, l’un des principaux motifs de litige entre le comté et ses voisins du Désert.

La main veinée et tremblante de l’homme de la Guilde repoussa la lettre de Prou en direction d’Ajao. « Cette missive est authentique, monsieur. » Il parlait d’une voix faible et cassée. « Les présomptueuses rodomontades de Thengets del Prou sont tout à fait inimitables. Ce garçon est doué — et je ne fais pas uniquement allusion à son Talent. Je suis enclin à croire ce qu’il dit de vous, tout extravagant que cela paraisse. Je me dois par conséquent de vous accorder la faveur qu’à son instar vous sollicitez de moi. Lorsque le comte Dzeda sera informé de la situation, je ne doute pas qu’il vous offre également son concours ; le comte est un homme d’honneur doté d’un esprit imaginatif. » Et fougueux, qui plus est, pensa Bjault. Quand il avait fallu les extraire de la capsule submergée, le comte, enfoncé dans l’eau jusqu’à la taille, avait tenu à diriger en personne la manœuvre de ses hommes. À cette occasion, il s’était moins comporté en aristocrate qu’en contremaître — et ses sujets ne s’étaient pas fait faute de le traiter en conséquence. Quoi qu’il en soit, leur sauvetage n’avait pas traîné.

« Toutefois », reprit Lan Mileru, « est-il bien raisonnable d’emmener la femme blessée ? Le contenu du message de Thengets del Prou me persuade que vous pourriez la reprendre plus tard. »

En entendant ces mots, Pelio adressa un regard interrogateur à Ajao.

L’homme de la Guilde n’avait peut-être pas tort. Yoninne, songea Bjault, mon plan vous sera-t-il fatal ? À moins que vous ne soyez déjà morte ?

Une heure plus tôt, ils l’avaient laissée dans le palais du comte, situé sur la rive opposée du lac de transit. Ils ne pouvaient rien pour la jeune femme. Celle-ci gisait immobile, les yeux clos, la respiration à peine perceptible. Le médecin attaché au comte (les termes de « barbier » ou de « guérisseur » eussent peut-être mieux convenu) s’était penché au-dessus du pilote et lui avait soulevé les paupières.

« Elle est vivante, comme vous l’affirmez », avait dit le docteur azhiri. « Mais on ne peut rien dire de plus. Quelqu’un lui a désorganisé les viscères ; c’est un miracle qu’elle n’ait pas été tuée instantanément. Peut-être dispose-t-elle d’un quelconque moyen de défense contre le Talent, bien que vous prétendiez qu’elle ne soit qu’une Profane.

— Non, c’est grâce à Samadhom », avait dit Pelio d’un air sombre, avant de tendre la main sous le lit pour caresser la masse velue de l’animal. Bien que le prince impérial fût resté agenouillé près du corps de Yoninne depuis qu’elle avait été transportée au palais, c’était la première fois qu’il prenait la parole.

Bjault s’était tourné vers la jeune femme. Sans son intervention au cours des ultimes secondes de la chute de la capsule, Thredegar Bre’en eût sans doute réussi à les éliminer tous — Samadhom ayant perdu connaissance sous les coups que lui avait assenés Bre’en. Mais Yoninne avait payé cher son dévouement : ses cellules s’étaient disloquées sous les sauvages manipulations de Bre’en. Il fallait considérer comme un miracle, sinon tout à fait comme une chance, que la vie n’eût pas déserté son corps.

Pelio avait rompu le silence qui s’était établi après ses paroles. « Est-ce… est-ce qu’elle redeviendra comme avant ? avait-il demandé d’un ton implorant.

— Votre Altesse sait bien à quel point il est rare d’être simplement blessé et non pas tué lors d’une attaque de cette sorte. En quinze années de raids perpétrés par le Peuple du Désert, je n’en ai rencontré que quatre cas. Dans trois d’entre eux, la victime est morte quelques heures plus tard. Quant au dernier — eh bien, le quatrième homme a lentement dépéri, pour finalement mourir sans avoir repris ses esprits. » Le médecin ne possédait aucune connaissance théorique, mais Ajao vit bien qu’il ne se trompait pas : ou bien le corps de Yoninne cesserait rapidement de vivre — tel un moteur privé de régulateur —, ou bien les fonctions vitales persisteraient jusqu’au moment où elle périrait d’inanition. Dans la première hypothèse, son transport jusqu’à l’île de Draere ne pouvait plus être néfaste ; dans la seconde, elle avait tout à gagner à s’y rendre, car Draere devait avoir doté la station télémétrique d’un poste de secours, procédure habituelle dans le cas des stations destinées à être fréquentées ultérieurement. Ils y trouveraient des médicaments, voire du matériel de perfusion, qui lui permettraient de maintenir en vie l’organisme de Yoninne jusqu’au moment où ils seraient secourus et où les médecins compétents pourraient se pencher sur son cerveau.

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