Larry Niven - L'Anneau-Monde

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L'Anneau-Monde: краткое содержание, описание и аннотация

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A deux cents ans, Louis Wu a conservé un corps de jeune homme et une âme d'explorateur. Aussi, quand le Marionnettiste lui propose de l'accompagner au-delà de l'Espace connu, il se laisse tenter. Feront également partie de l'expédition : Teela Brown, une jeune humaine, et un Kzin. Fine équipe !Le Marionnettiste, poltron mais intelligent, avec ses deux têtes et ses trois pattes ; le Kzin, féroce et effrayant, avec sa fourrure, ses dents et ses griffes acérées...Et Teela, une jeune fille follette mais douée d'une chance insolente.     Destination ? L'Anneau-Monde, une planète située aux confins de l'hyperespace. Une planète entourée d'un mur d'un million six cent mille kilomètres de large, de quinze cent kilomètres de haut... Quelles créatures peuplent l'Anneau-Monde ? Quel accueil vont-elles réserver à nos explorateurs ?

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Louis se retourna pour répondre — et ne le put. Tout ce qu’il pouvait faire était d’essayer de garder son sérieux. Il aurait pu y arriver, mais Parleur expliquait à Teela :

« Louis a suggéré que notre meilleure chance de succès avec les indigènes était de nous faire passer pour des Ingénieurs de l’Anneau-Monde. Vous et Louis seriez des acolytes. Nessus devait jouer le démon captif ; mais nous pourrons essayer sans lui. Je devais être plus un Dieu qu’un Ingénieur, une sorte de Dieu de la Guerre… »

Teela se mit à rire, et Louis ne put résister plus longtemps. Haut de deux mètres cinquante, avec des épaules et des hanches d’une largeur inhumaine, le Kzin était trop gros et trop armé pour ne pas être effrayant, malgré sa fourrure absente. Sa queue de rat avait toujours été son attribut le moins impressionnant. Sa peau était maintenant de la même couleur : rose, entrecroisée de vaisseaux capillaire lavande. Sans fourrure pour arrondir sa tête, ses oreilles devenaient des parasols roses un peu grotesques. Sa fourrure orange lui faisait un domino sur les yeux, et on aurait dit qu’il s’était fait pousser son propre coussin pour s’asseoir.

Le danger qu’il y avait à rire d’un Kzin ne le rendait que plus drôle. Plié en deux, les bras autour de la taille, riant silencieusement parce qu’il ne pouvait pas respirer, Louis recula vers ce qu’il espérait être un fauteuil.

Une main gigantesque se referma sur son épaule et le souleva du sol. Toujours convulsé de rire, Louis se trouva face aux yeux du Kzin. Il entendit « En vérité, Louis, vous devez m’expliquer votre comportement. »

Louis fit un effort énorme. « Une s… sorte de Dieu de la Guerre », dit-il, et il repartit de plus belle. Teela émettait des bruits de hoquet.

Le Kzin le reposa et attendit que la crise fût passée.

« Vous n’êtes pas assez impressionnant pour jouer à Dieu », dit Louis quelques minutes plus tard. « Pas tant que votre fourrure n’aura pas repoussé. »

— « Mais, si je déchirais de mes mains quelques Humains, peut-être me respecteraient-ils, alors ? »

— « Ils vous respecteraient à distance, en se cachant. Cela ne nous serait pas très utile. Non, il faut attendre que votre fourrure repousse. Et, même à ce moment, le tasp de Nessus nous sera nécessaire. »

— « Le Marionnettiste n’est pas disponible. »

— « Mais… »

— « J’ai dit qu’il n’était pas disponible. Comment allons-nous contacter les indigènes ? »

— « Il faudra que vous restiez ici. Voyez ce que vous pourrez apprendre de la salle des carte. Teela et moi » dit Louis, et il se rappela soudain. « Teela tu n’as pas vu la salle des cartes. »

— « À quoi ressemble-t-elle ? »

— « Reste ici et demande à Parleur de te la montrer. Je vais descendre seul. Vous pourrez écouter tous les deux par l’intermédiaire des disques traducteurs et venir à mon secours si j’ai des ennuis. Parleur, j’ai besoin de votre lampe laser. »

Le Kzin grogna, mais il acquiesça. Il avait toujours le désintégrateur Négrier.

À trois cents mètres au-dessus d’eux, il entendit leur silence respectueux se muer en un murmure d’étonnement ; il sut qu’ils l’avaient vu, point lumineux qui se détachait de la fenêtre du château. Il descendit vers eux.

Le murmure ne s’éteignit pas. Il fut supprimé. Il put saisir la différence.

Puis ils se mirent à chanter.

« Ça traîne », avait dit Teela. « Ils ne gardent pas la mesure », et : « Ils chantent faux. » L’imagination de Louis était partie de là, si bien que le chant le prit par surprise. C’était beaucoup mieux qu’il ne s’y attendait.

Il devina qu’ils chantaient sur une gamme de douze tons. L’ « octave » de la plupart des mondes humains était aussi une gamme à douze tons, mais avec des différences. Pas étonnant que cela eût semblé faux à Teela.

Oui, cela traînait. C’était de la musique d’église, lente et solennelle, répétitive et sans harmonie. Mais elle avait une certaine grandeur.

La place était immense. Mille personnes étaient une foule énorme après des semaines de solitude, mais la place aurait pu en contenir dix fois autant. Des haut-parleurs auraient pu les aider à garder la mesure, mais il n’y avait pas de haut-parleurs. Un homme isolé remuait, les bras depuis un piédestal, au centre de la place. Mais ils ne le regardaient pas. Ils regardaient tous Louis Wu.

Malgré tout cela, la musique était belle.

Teela ne pouvait percevoir cette beauté. La musique dont elle avait l’expérience venait d’enregistrements et de postes de tri-D, toujours à travers un système de micros. Une telle musique pouvait être amplifiée, rectifiée, les voix multipliées ou accrues, les mauvais sons éliminés. Teela n’avait jamais entendu de musique vivante.

Louis Wu en avait entendu. Il ralentit son cyclo pour donner à ses nerfs sensitifs le temps de s’adapter aux rythmes. Il se rappela les gens chantant sur les falaises au-dessus de Crashlanding City, des foules deux fois plus nombreuses, dont la musique était différente pour une autre raison également : Louis Wu chantait alors avec la foule. Maintenant qu’il laissait la musique vibrer en lui, ses oreilles commencèrent à s’ajuster aux notes légèrement trop aiguës ou trop basses, au flou des voix, à la répétition, à la lente majesté de l’hymne.

Il se reprit à temps pour ne pas se joindre aux chanteurs. Ce n’est pas une bonne idée. Et il laissa son cyclo descendre sur la place.

Le piédestal, au centre de la place, avait autrefois supporté une statue. Louis identifia les empreintes de pieds humains, longues chacune d’un mètre vingt, qui marquaient l’emplacement de la statue disparue. Une sorte d’autel rectangulaire occupait maintenant le piédestal, et un homme se tenait le dos à l’autel, battant la mesure de ses bras.

Un éclair de rose au-dessus d’une tunique grise… Louis supposa que l’homme portait une toque, sans doute de soie rose.

Il décida d’atterrir sur le piédestal lui-même. Il allait toucher le sol, lorsque le chef d’orchestre se retourna vers lui, et il faillit en rater son atterrissage.

Ce qu’il avait pris pour un couvre-chef était un crâne nu et rose. Unique dans cette foule de têtes pareilles à des fleurs d’or, ces visages où les yeux perçaient à travers une toison blonde, le visage de l’homme était aussi glabre que celui de Louis Wu.

Les bras tendus, les paumes tournées vers le bas, l’homme maintint la dernière note du chant… la prolongea pendant quelques secondes… puis la coupa. Une fraction de seconde plus tard, les derniers échos lui parvinrent depuis les confins de la place. Le prêtre — prêtre ? — fit face à Louis Wu dans le silence soudain.

Il était aussi grand que lui, grand pour un indigène. La peau de son cuir chevelu et de son visage était pâle, presque translucide, comme celle d’un albinos de Nous-Y-Voilà. Il avait dû se raser quelques heures plus tôt avec un rasoir émoussé, et les poils commençaient à repousser, posant partout une touche de gris, à l’exception de deux cercles autour des yeux.

Il parla, et Louis perçut une note de reproche. Le disque traducteur dit aussitôt : « Ainsi, vous êtes enfin venus. »

— « Nous ne savions pas que nous étions attendus », dit Louis sincèrement. Il n’était pas assez sûr de lui pour tenter seul le Gambit de Dieu. Durant sa longue vie, il avait appris qu’un tissu de mensonges pouvait devenir diablement embarrassant.

— « Des cheveux poussent sur votre tête », dit le prêtre. « On peut en conclure que votre sang n’est pas des plus purs, ô Ingénieur. »

C’était donc cela ! La race des Ingénieurs devait être complètement chauve ; et ce prêtre devait les imiter en rasant sa peau sensible avec une lame émoussée. Ou bien… les Ingénieurs utilisaient-ils une crème dépilatoire ou un autre procédé, sans autre raison que la mode ? Le prêtre ressemblait beaucoup au portrait de fil étiré dans la salle de banquet.

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