Robert Silverberg - L'homme dans le labyrinthe

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L'homme dans le labyrinthe: краткое содержание, описание и аннотация

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« Muller vivait depuis neuf ans dans le labyrinthe. Maintenant, il le connaissait bien. Il savait ses pièges, ses méandres, ses embranchements trom­peurs, ses trappes mortelles. Depuis le temps, il avait fini par se familiariser avec cet édifice de la dimension d’une ville, sinon avec la situation qui l’avait conduit à y chercher refuge. »
Tous les hommes qui avaient tenté de pénétrer dans le labyrinthe de Lemnos avant Muller étaient morts d’une façon atroce. Tous ceux qui avaient essayé de l’y rejoindre par la suite avaient été massacrés.
Aujourd’hui Ned Rawlins vient d’atterrir près du labyrinthe. Il a reçu l’ordre de ramener Muller sur la Terre, sa planète natale qui a besoin de lui. Sa planète qui, neuf ans auparavant, l’avait impi­toyablement chassé, forcé à se réfugier au cœur de ce labyrinthe aux dédales mortels.
Quelles chances Rawlins a-t-il de survivre et d’accomplir sa mission ?

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Métal contre métal, les deux engins se frôlèrent, se touchèrent et finalement se rejoignirent.

Le panneau du sas glissa silencieusement.

Muller flotta et dériva vers la sortie.

Sa capsule reposait sur une vaste plate-forme, dans une immense salle caverneuse de plusieurs centaines de mètres dans les trois dimensions. Équipé de sa tenue, Muller quitta son véhicule. Il brancha ses semelles de gravité car ici, comme il l’avait prévu, la pesanteur était presque nulle. Après un certain temps d’accoutumance rétinienne, il finit par distinguer un faible rougeoiement pourpre au milieu de l’obscurité. Le silence du vide est absolu. Pourtant, ici, régnait un sourd grondement, comme un long et interminable soupir énormément amplifié qui résonnait entre les traverses et les voûtes du satellite. Malgré ses semelles de gravité, il perdait la conscience de son poids. Le plancher roulait sous ses pieds. Un océan rugissait dans son crâne ; de grandes vagues venaient s’écraser sur des côtes déchiquetées ; des masses d’eau gigantesques tourbillonnaient et venaient battre les murailles de son cerveau ; les parois tremblaient sous l’assaut sauvage. Muller se sentit transpercé par un frisson contre lequel sa tenue ne pouvait le protéger… Une force irrésistible l’attirait. Il hésita… il bougea… surpris et soulagé de constater que ses membres obéissaient encore à des impulsions qui n’étaient déjà plus tout à fait les siennes. Il avait la certitude profonde que quelque chose était près de lui, quelque chose qui palpitait, vibrait et soupirait.

Il marcha le long d’un boulevard noyé de ténèbres. Plus loin, il repéra difficilement une sorte de parapet bas qui semblait luire d’une faible phosphorescence rouge. Pressant sa jambe contre la rambarde, il s’enfonça dans l’obscurité, prenant garde de ne pas perdre le contact qui le guidait. À un moment, il glissa et tomba. Son coude vint cogner contre la barre d’appui et il entendit le son métallique se propager et se répercuter dans toute la structure. Longtemps après, des échos estompés lui revenaient encore. Comme dans son labyrinthe, il longea d’interminables corridors, passa des vannes, traversa des compartiments entrelacés, marcha sur des ponts dominant des abîmes sans fond, glissa sur des rampes inclinées débouchant dans d’immenses salles dont les plafonds étaient à peine visibles. Ici, il se déplaçait en toute confiance. La peur n’existait plus. Il distinguait à peine où il posait ses pieds. Il n’avait aucune vision de la structure totale du satellite. Le propos de toutes ces séparations intérieures lui restait totalement inconnu.

De cette présence géante et cachée arrivaient des vagues silencieuses de plus en plus fortes, une tension s’intensifiant sans cesse. Elle l’empoignait et le secouait démentiellement. Pourtant il continuait. À présent il se trouvait dans une sorte de galerie centrale et, grâce à une faible lueur bleutée, il pouvait discerner une enfilade compliquée de niveaux descendants. Tout en bas, très loin en dessous de l’endroit où il se tenait, il distingua un caisson considérablement volumineux. Quelque chose scintillait dans le caisson, quelque chose d’énorme.

— Me voici, dit-il. Richard Muller. Terrien.

Il agrippa la rambarde et fouilla l’obscurité qui s’ouvrait à ses pieds. Il attendit. Il ne savait quoi au juste. L’immense créature remuait-elle, bougeait-elle ?

Grognait-elle ? Lui parlerait-elle un langage qu’il serait capable de comprendre ? Il n’entendait rien. Mais il ressentait. Il vibrait. Il ressentait avec une acuité terrible. Lentement, subtilement, il prit conscience d’un contact, d’une fusion, d’un engloutissement où il se perdait.

Il sentit son âme s’échapper par tous les pores de sa peau.

Le courant ne se ralentissait pas. Muller choisit de ne pas résister. Il se laissa aller, il offrit, il se débonda et donna librement. De son gouffre sombre le monstre ponctionnait son esprit, ouvrait ses vannes d’énergie neurale, aspirait son être intime, demandait encore et suçait encore.

— Allez-y, dit Muller et l’écho de sa voix dansa autour de lui, carillonnant et se réverbérant. Buvez ! Buvez tout ! Quel goût j’ai ? C’est un peu amer, hein ? Allez, buvez, buvez !

Ses genoux fléchirent et il tomba. Il pressa son front contre le métal froid de la barre d’appui. Maintenant, il lui fallait ouvrir ses derniers réservoirs.

Il se rendit passionnément, en gouttelettes étincelantes. Il abandonna son premier amour et ses premières désillusions, les pluies d’avril, la fièvre et la douleur. L’orgueil et l’espoir, la chaleur et le froid, la douceur et l’amertume. L’odeur de la sueur et le contact des peaux, le tonnerre de la musique et la musique du tonnerre, des cheveux soyeux coulant entre les doigts, des signes tracés sur un sol spongieux. Des étalons s’ébrouant ; des bancs argentés de petits poissons ; les tours de Nouveau-Chicago ; les maisons closes de La Nouvelle-Orléans. La neige. Le lait. Le vin. La faim. Le feu. Le mal. Le sommeil. La tristesse. Les pommes. Les aubes. Les larmes. Les toccatas de Bach. L’huile grésillante. Le rire des vieillards. Le soleil à l’horizon, la lune au-dessus de la mer, la lueur des étoiles, l’odeur des carburants de fusée, des fleurs tropicales poussant sur un versant de glacier. Son père. Sa mère. Jésus. Les matins. La tristesse. La joie. Il donna tout et plus encore. Il attendit une réponse. Mais rien ne vint. Quand il fut totalement vidé, il s’étendit de tout son long, la tête pendant dans le vide, ses yeux agrandis fixant aveuglément l’abîme.

Il était épuisé, asséché, bu.

* * *

Quand il fut capable de se relever, il partit. Le sas s’ouvrit pour laisser le passage à sa capsule d’atterrissage et il rejoignit son vaisseau. Bientôt, il entra dans la trame temporelle. Il dormit pendant la plus grande partie du voyage. À proximité d’Antarès, il coupa l’hyperpropulsion, prit les commandes et programma un changement d’itinéraire. Il n’était pas nécessaire de revenir sur Terre. La station de contrôle transmit sa requête, vérifia si le canal était libre et l’autorisa à prendre la route de Lemnos tout de suite. Instantanément, Muller rentra dans la quatrième dimension.

Quand il en émergea autour de Lemnos, il découvrit un vaisseau qui l’attendait en orbite de stationnement. Muller fit mine de l’ignorer, mais l’autre insistait pour entrer en contact avec lui. Il accepta la communication. Il entendit une voix étrangement calme :

— C’est Ned Rawlins qui vous parle. Pourquoi avez-vous modifié votre plan de vol ?

— Quelle importance ? J’ai fini mon boulot.

— Vous n’avez pas remis votre rapport.

— Alors, le voici : je suis allé rendre visite à l’extra-galactique. Tous les deux nous avons bavardé comme deux vieux amis. Puis il m’a autorisé à revenir chez moi. Voilà, j’y suis presque. Je ne sais quels seront les résultats de ma mission sur l’avenir de la race humaine. Fin du rapport.

— Qu’allez-vous faire à présent ?

— Rentrer chez moi, je vous l’ai dit. Ici, je suis chez moi.

— Sur Lemnos ?

— Sur Lemnos.

— Dick, laissez-moi me rendre à votre bord. Accordez-moi dix minutes avec vous… en personne. S’il vous plaît, ne refusez pas.

— Je n’ai pas refusé, répondit Muller.

Bientôt, un petit engin se détacha de l’autre vaisseau, régla sa vitesse sur la sienne et s’approcha pour le rendez-vous. Muller attendit patiemment. Rawlins passa le sas et entra. Il ôta son casque. Ses traits étaient pâles et tirés. Il semblait avoir vieilli. Même ses yeux contenaient à présent une expression que Muller n’y avait jamais vue auparavant. Ils restèrent longtemps face à face, silencieux. Puis Rawlins s’avança et serra fortement le poignet de Muller.

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