Robert Silverberg - Les ailes de la nuit

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Les ailes de la nuit: краткое содержание, описание и аннотация

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Le vieux Guetteur, Avluela la Volante, et Gordon, un Elfon, revenaient vers Roum, la ville aux sept collines.
Le Guetteur était las d'avoir usé ses yeux et ses sens à détecter l'invasion extraterrestre dont la Terre se croyait menacée. Il avait fini par perdre la foi dans le principe fondamental de sa Guilde.
Tout son univers allait pourtant basculer quelques heures plus tard. Sa jeune protégée Avluela était remarquée par le Prince de Roum qui abusait d'elle. Gordon, l'Elfon sans Guilde, reconnaissait soudain être un émissaire déguisé des envahisseurs qui apparaissaient bientôt au Guetteur au cours de sa veille. La Terre allait être conquise.
Désorienté, ses veilles de guet devenues vaines, le Guetteur gagna d'abord Perris où il ne rencontra qu'intrigues et luxure, puis tenta le pèlerinage de Jorslem. C'est là qu'il retrouva Avluela la Volante et que, de la Terre vaincue, naquit un nouvel espoir.

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Soudain, un personnage se rua frénétiquement sur moi. Je le reconnus : c’était Basil le Souvenant.

— Tu arrives au bon moment, lui dis-je en le saluant. Veux-tu avoir l’obligeance de m’expliquer ces figures, Souvenant ? Elles me fascinent et piquent ma curiosité.

— Es-tu fou ? N’entends-tu pas l’alerte ?

— C’est moi qui l’ai donnée.

— Eh bien, fuis ! Les envahisseurs approchent ! Nous allons devoir combattre.

— Pas moi, Basil. Mon rôle est terminé. Parle-moi de ces scènes, de ces rois vaincus, de ces empereurs déchus. Un homme de ton âge n’est certainement pas tenu de se battre.

— Nous sommes tous mobilisés.

— Mais pas les Guetteurs. Rien ne te presse. En moi est née la soif du passé. Gormon a disparu. Sois mon guide pour explorer les cycles perdus.

Le Souvenant secoua furieusement la tête, me contourna et fit mine de s’éloigner. Je me jetai sur lui dans l’espoir de le saisir par son bras maigre pour le retenir mais je manquai mon coup et empoignai seulement sa noire écharpe qui se défit et me resta dans la main. Ses jambes étiques jouant comme des pistons en folie, il s’élança dans la rue et disparut à mes yeux. Je haussai les épaules et examinai l’écharpe tombée de façon aussi inattendue en ma possession. Elle était passementée de scintillants fils de métal formant des motifs compliqués et énigmatiques. J’avais l’impression que chacun de ces fils s’escamotait dans la trame pour réapparaître à un endroit improbable, à l’instar de ces descendants d’anciennes dynasties qui refont surface dans de lointaines cités. C’était un travail merveilleux. Je passai distraitement l’écharpe sur mes épaules et repris ma marche.

Mes jambes, qui, un peu plus tôt, avaient été sur le point de ployer sous moi, avaient recouvré leur élasticité. Revigoré, je me frayai un chemin à travers la cité en proie au chaos. Je n’eus pas de peine à trouver ma route : je descendis vers le fleuve que je traversai et, une fois sur l’autre rive, je cherchai le palais du prince.

La nuit était plus obscure car, en application des ordres de mobilisation, la plupart des lumières étaient éteintes. De temps en temps, un choc sourd annonçait qu’une bombe camouflante éclatait dans les airs, libérant des nuages fuligineux qui neutralisaient presque tous les moyens d’observation à longue distance. Il y avait moins de monde dans les rues. Les sirènes continuaient toujours de s’égosiller. En haut des édifices, les installations de défense commençaient à se mettre en action. On entendait le grésillement des expulsateurs qui chauffaient et l’on pouvait voir les longs bras filiformes des antennes d’amplification se balancer d’une tour à l’autre tandis qu’on les raccordait afin de disposer d’un débit maximal. Il n’était plus possible de nourrir le moindre doute quant à la réalité de l’invasion. Dans l’état de trouble où je me trouvais, mes instruments auraient peut-être pu me tromper mais on n’aurait pas été si loin dans les préparatifs de mobilisation si les observations recueillies par des centaines d’autres membres de ma confrérie n’avaient confirmé le rapport initial.

Aux abords du palais, deux Souvenants hors d’haleine se ruèrent sur moi, leur écharpe flottant derrière eux. Ils me dirent quelque chose que je ne saisis pas. Me rappelant que je portais l’écharpe de Basil, je compris qu’ils m’interpellaient dans le langage secret de leur confrérie. Je ne pouvais leur répondre. Toujours bafouillant, ils arrivèrent à ma hauteur et me demandèrent en employant, cette fois, la langue vulgaire :

— Qu’est-ce qui te prend ? Rejoins ton poste ! Nous devons enregistrer, commenter, observer !

— Vous faites erreur, rétorquai-je avec affabilité. Cette écharpe est celle de votre frère Basil qui me l’a seulement laissé en dépôt. Je n’ai désormais plus de poste de guet à tenir.

— Un Guetteur ! s’exclamèrent-ils en chœur — et, m’abreuvant d’injures, mais séparément, cette fois, ils prirent leurs jambes à leur cou.

J’éclatai de rire et entrai dans le palais.

Les portes en étaient béantes. Les neutres de faction à l’enceinte étaient invisibles de même que les deux Coteurs de garde à l’intérieur. Les gueux qui envahissaient la vaste esplanade étaient venus chercher refuge dans le bâtiment, provoquant la fureur des mendiants licenciés à titre héréditaire qui y tenaient leurs assises ordinaires et qui s’étaient jetés sur les intrus avec une rage et une force inattendues. Je vis des estropiés manier leurs béquilles comme des massues, des aveugles frapper leurs adversaires avec une précision qui faisait rêver, d’humbles et doux pénitents bardés d’armes les plus diverses allant du poignard au pistolet sonique. Me détournant de cet affligeant spectacle, je me glissai à l’intérieur du palais, jetant au passage des coups d’œil dans les chapelles où des Pèlerins imploraient la bénédiction de la Volonté, où des Communicants, anxieux de connaître l’issue de l’affrontement imminent, cherchaient désespérément des conseils spirituels. Soudain des appels de trompettes éclatèrent tandis que retentissaient les cris de : « Place ! Place ! »

Une colonne de Serviteurs musclés surgit, se dirigeant vers les appartements royaux de l’abside. Plusieurs d’entre eux maintenaient une créature aux ailes à demi ouvertes qui se débattait farouchement et lançait des ruades. Avluela ! Je l’appelai mais ma voix se perdit dans le vacarme et je ne pus l’approcher. Les Serviteurs me repoussèrent et le cortège s’engouffra dans les appartements du prince. J’entrevis une dernière fois la petite Volante, pâle et frêle entre les mains de ses ravisseurs, avant de la perdre définitivement de vue.

J’arrêtai un neutre tout gonflé de son importance qui suivait la procession d’un pas incertain.

— Pourquoi cette Volante est-elle ici ?

— Euh… il… Ils…

— Parle !

— Le prince… sa femme… son char… il… il… ils… les envahisseurs…

Je repoussai ce mollasson et m’élançai vers l’abside pour me retrouver devant un mur d’airain qui faisait dix fois ma taille. Je le martelai de mes poings en hurlant d’une voix rauque :

« Avluela ! Av…lu…ela ! »

On ne me chassa pas plus qu’on ne me laissa entrer. On m’ignora. Le charivari, jusque-là localisé à l’entrée ouest du palais, s’était maintenant étendu à la nef et aux bas-côtés. Voyant les mendiants haillonneux déferler dans ma direction, je fis prestement volte-face et franchis une porte latérale débouchant dans la cour de l’hôtellerie royale.

Je m’immobilisai. D’étranges craquements électriques crépitaient dans l’air. Je supposai que c’était une émanation de quelque installation de défense, une sorte de faisceau destiné à protéger la cité d’une attaque, mais il me suffit de quelques instants pour réaliser mon erreur : ces grésillements n’étaient que le signe avant-coureur de l’envahisseur.

Des astronefs surgirent dans le ciel.

Quand je les avais perçus dans ma Vigile, ils m’étaient apparus en noir sur le fond des ténèbres infinies mais, maintenant, ils flamboyaient comme autant de soleils. Le firmament était paré d’un collier de globes lumineux et durs comme des pierreries. Flanc contre flanc, les vaisseaux s’étiraient d’est en ouest sans solution de continuité, occupant toute l’arche céleste et lorsqu’ils apparurent simultanément, je crus entendre le fracas et la pulsation d’une invisible symphonie annonçant l’arrivée des conquérants de la Terre.

Je ne sais à quelle altitude se trouvaient les astronefs, ni combien ils étaient, ni quelle était leur technologie. Tout ce que je sais, c’est qu’en l’espace d’un instant ils se matérialisèrent dans toute leur écrasante majesté et que, si j’avais été un Défenseur, mon âme se serait instantanément desséchée à ce spectacle.

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