Christopher Priest - Le monde inverti

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Quelque part dans l’inconnu, la Cité Terre progresse difficilement sur le sol d’une étrange planète. Pour survivre, la Cité doit se rapprocher toujours davantage d’un point qui reste insaisissable : l’Optimum. A mesure qu’on laisse celui-ci s’éloigner, le paysage se transforme inexplicablement : un ravin se referme, une montagne s’élargit ou s’aplanit. Le temps est soumis à d’étranges aberrations, puis c’est l’apparence des êtres qui se modifie comme en un miroir déformant , jusqu’à la monstruosité.
Helward Mann vient d’atteindre l’âge de mille kilomètres, celui de sa majorité, et s’apprête à entrer dans la prestigieuse guilde des Topographes du Futur.
Aujourd’hui, Helward Mann va quitter la Cité pour la première fois et affronter les pièges du monde inverti.
L’univers rêvé par Christopher Priest dans ce roman est un des plus surprenants que nous ait offert la science-fiction. Il place son auteur au tout premier rang de la jeune S.F. britannique.

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— Est-ce possible ?

— Je le pense. Prenez les choses sous cet angle ! Là où nous sommes en ce moment, le terrain est assez élevé. Pour y parvenir, nous avons dû couvrir un long parcours en pente ascendante. C’était quand mon père travaillait ici. Il est plus difficile de monter, par conséquent il a fallu plus longtemps et nous avons du retard sur l’optimum. Si jamais nous nous trouvons devant une dépression, nous pourrons nous laisser couler sur la pente.

— Y a-t-il des chances que cela se produise ?

— Cela, mieux vaut le demander à votre guilde. Ce n’est pas de mon ressort.

— Mais comment est la campagne par ici ?

— Vous la verrez demain.

Bien que je n’eusse pas très bien suivi tout ce que Malchuskin m’avait révélé, un point du moins était éclairci : la façon de mesurer le temps. J’étais âgé de mille kilomètres, ce qui ne signifiait pas que la ville eût parcouru cette distance durant ma vie, mais que l’optimum l’avait couverte.

Quel que fût cet optimum.

Le lendemain, Malchuskin tint sa promesse. Pendant que l’équipe se reposait comme à l’ordinaire dans l’ombre profonde de la ville, Malchuskin m’emmena sur une petite éminence à quelque distance vers l’est. De là, on pouvait voir les environs immédiats de la cité.

Celle-ci se dressait pour le moment au centre d’une large vallée, bordée au nord et au sud par deux ondulations de terrain assez prononcées. Au sud, j’apercevais nettement les traces des voies qui avaient été démontées : quatre rangées parallèles de cicatrices là où avaient reposé les fondations et les traverses.

Au nord de la cité, les voies montaient au flanc de l’éminence. Il n’y avait pas grande activité de ce côté, bien qu’un chariot à accumulateurs remontât lentement la pente avec son chargement de rails, de traverses et d’ouvriers. Sur la crête même, une plus grande animation régnait, mais à cette distance, je ne voyais pas au juste ce qui se passait.

— Bon pays que celui-ci, observa Malchuskin. (Mais il fit immédiatement une réserve :) pour les hommes des voies, du moins.

— Pourquoi ?

— Il est assez uni. Nous n’avons pas de difficulté particulière avec les vallées et les ondulations du sol. Ce qui me cause du souci, c’est le terrain accidenté : les rochers, les rivières, et même les forêts. C’est l’un des avantages d’occuper en ce moment une position élevée. La roche est très ancienne par ici et les éléments l’ont érodée. Mais ne me parlez pas des rivières ! Ça me met les nerfs en pelote !

— Qu’est-ce qu’elles ont de mal, les rivières ?

— Je vous ai dit de ne pas m’en parler ! (Il me colla une tape joviale sur l’épaule et nous retournâmes vers la ville.) Les rivières, il faut les traverser. Ce qui veut dire qu’il faut construire un pont, à moins qu’il en existe déjà un, ce qui ne se rencontre jamais. Nous devons attendre pendant la construction du pont et cela nous retarde. En général, c’est la guilde des Voies qui encaisse tous les reproches pour ce retard. Mais ainsi va la vie. La difficulté, en matière de rivières, c’est qu’elles font naître chez tout le monde des sentiments mitigés. L’une des pénuries permanentes de la ville, c’est l’eau, et quand nous rencontrons une rivière, ce problème se trouve résolu pour un temps. Mais il n’en faut pas moins construire un pont et cela met tout le monde sur les nerfs.

Les manœuvres ne parurent pas tellement contents de nous revoir, mais Rafaël les remit au travail. Toutes les voies avaient maintenant été enlevées et il ne restait qu’à construire le dernier butoir. C’était une structure d’acier montée en travers du dernier tronçon de voie, en utilisant trois des semelles bétonnées qui avaient porté les traverses. Chacune des voies avait son butoir et ces derniers étaient disposés de façon à retenir la ville si jamais elle partait à reculons. Les butoirs n’étaient pas alignés, en raison de la forme irrégulière du flanc sud de la cité, mais Malchuskin m’assura qu’ils constituaient une protection suffisante.

— Mieux vaut ne pas en avoir besoin, me dit-il, mais si la ville se mettait à rouler, ils l’arrêteraient quand même. Je crois.

Le butoir érigé, notre travail était terminé.

— Que fait-on maintenant ? demandai-je.

Malchuskin jeta un coup d’œil au soleil :

— Nous devrions changer de campement. J’aimerais hisser ma cabane sur la crête. Et il y a les dortoirs des manœuvres. Mais il se fait tard. Je ne suis pas certain que nous puissions finir avant la nuit.

— Nous pourrions remettre à demain.

— C’est ce que je pense. Cela donnera quelques heures de détente à cette bande de flemmards. Ça va leur plaire.

Il parla à Rafaël qui consulta à son tour les hommes. La décision ne fut guère discutée. Rafaël n’avait pas fini de leur parler que quelques-uns s’éloignaient déjà.

— Où vont-ils ?

— J’imagine qu’ils retournent à leur village, dit Malchuskin. Il est juste là-bas. (Il désignait le sud-est, derrière l’éminence.) Mais ils reviendront. Le boulot ne leur plaît guère, mais ils subissent une pression au village, parce que nous leur apportons ce qu’ils désirent.

— C’est-à-dire ?

— Les bienfaits de la civilisation, dit-il avec un sourire cynique. À savoir, cette nourriture synthétique contre laquelle vous rouspétez sans cesse.

— Ils aiment ça ?

— Pas plus que vous. Mais ça vaut mieux qu’un ventre vide, ce qui était le lot de la plupart d’entre eux avant que nous ne passions par ici.

— Je ne crois pas que je fournirai autant de travail pour ce brouet insipide, sans solidité et…

— Combien de repas preniez-vous par jour, en ville ?

— Trois.

— Combien de synthétiques ?

— Deux seulement.

— Eh bien, les gens comme ces pauvres bougres s’usent la peau au boulot rien que pour vous permettre de manger un repas naturel par jour. Et si j’ai bien compris, ce qu’ils font pour moi, c’est encore la moindre des choses.

— Qu’entendez-vous par là ?

— Vous le saurez un jour.

Plus tard dans la soirée, dans la cabane, Malchuskin reprit le même sujet de conversation. Je m’aperçus qu’il n’était pas aussi mal informé qu’il le laissait entendre. Il rejetait toutes les fautes sur le système des guildes, comme d’habitude. Il était acquis de longue date que les coutumes de la cité se transmettaient d’une génération à l’autre, non par l’enseignement classique, mais par une méthode heuristique. Tout apprenti aurait davantage conscience de la valeur des traditions des guildes en comprenant de lui-même les réalités de l’existence sur lesquelles elles se fondaient qu’en subissant une formation théorique. En pratique, cela voulait dire que j’avais à découvrir seul pourquoi les hommes venaient travailler aux voies, quelles autres tâches ils exécutaient et en définitive, tout ce qui concernait la survie de la ville.

— Quand j’étais apprenti, reprit Malchuskin, je construisais des ponts et démontais des voies. J’ai travaillé avec la guilde de la Traction et voyagé avec des hommes comme votre père. J’ai découvert moi-même comment la ville continue d’exister et grâce à cela je connais l’importance de mon propre boulot. Je démonte et pose les voies, non que j’aime ce travail, mais parce que je sais pourquoi il faut le faire. J’ai effectué des sorties avec la guilde des Échanges et j’ai vu comment ses membres obtiennent que les indigènes viennent travailler pour nous, aussi puis-je comprendre les pressions qui s’exercent sur mes ouvriers actuellement. Tout cela est mystérieux, obscur, du moins à vos yeux en ce moment. Mais vous vous apercevrez que tout concourt à la survie… et vous apprendrez combien cette survie est précaire…

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