Stephen King - Dôme. Tome 2
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- Название:Dôme. Tome 2
- Автор:
- Издательство:Editions Albin Michel
- Жанр:
- Год:2011
- Город:Paris
- ISBN:978-2-226-22437-8
- Рейтинг книги:5 / 5. Голосов: 1
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Au début, les gens près du Dôme restent debout, scrutant avec anxiété la route de Motton. Puis la plupart finissent par s’asseoir. Ceux qui ont amené des couvertures les déploient. Certains s’abritent du soleil sous leur pancarte. Les conversations meurent peu à peu, et on entend très clairement la question de Wendy Goldstone, lorsqu’elle demande à son amie Ellen où sont passés les grillons. On ne les entend pas chanter dans les hautes herbes. « Ou alors je suis devenue sourde ? » s’interroge-t-elle.
Mais non. Les grillons sont silencieux, ou morts.
Dans le studio de WCIK, la voix d’Ernie « The Barrel » Kellog et de son groupe (His Delight Trio) résonne dans l’espace central dégagé et agréablement frais. Ils chantent : « J’ai reçu un coup de téléphone du ciel et j’avais Jésus au bout du fil. » Les deux hommes n’écoutent pas ; ils regardent la télé, aussi fascinés par la double image de l’écran que l’est Marta Edmunds (qui en est à sa deuxième Budweiser et a complètement oublié la présence du cadavre de Clayton Brassey sous son drap). Aussi fascinés que tout le monde en Amérique et — oui — que le reste de la planète.
« Regarde-les un peu, Sanders, dit Chef Bushey.
— C’est ce que je fais », répond Andy. Il tient CLAUDETTE sur ses genoux. Chef Bushey lui a proposé aussi deux grenades, mais cette fois, Andy a refusé. Il a peur de retirer accidentellement la goupille et de rester paralysé. Il a vu ça arriver dans un film, un jour. « C’est hallucinant, mais tu crois pas qu’on ferait mieux de se préparer à accueillir la compagnie ? »
Le Chef sait qu’Andy a raison, mais il a du mal à ne pas regarder la moitié de l’écran où l’hélicoptère suit les cars et le gros camion vidéo qui les précède, comme pour une parade. Il reconnaît tous les endroits, au fur et à mesure ; ils sont identifiables même du ciel. Les visiteurs se rapprochent.
Nous nous rapprochons tous , pense-t-il.
« Sanders !
— Quoi, Chef ? »
Le Chef lui tend une boîte de sucrettes. « “Le rocher ne les cachera pas ; l’arbre mort ne leur donnera aucun abri ni le grillon le soulagement.” De quel livre ça sort, je l’ai oublié [19] De La Terrevaine , de T. S. Eliot.
. »
Andy ouvre la petite boîte, y voit six grosses cigarettes roulées à la main tassées dedans et se dit : Voici les soldats de l’extase . C’est la pensée la plus poétique qu’il ait eue de toute sa vie et elle lui fait monter les larmes aux yeux.
« Peux-tu me donner un amen , Sanders ?
— Amen . »
Le Chef coupe la télé avec la télécommande. Il aimerait voir l’arrivée des cars — shooté ou pas, parano ou pas, les retrouvailles l’attendrissent, comme tout un chacun —, mais les hommes amers risquent de débarquer d’un instant à l’autre.
« Sanders !
— Oui, Chef.
— Je vais sortir le camion Christian Meals on Wheels du garage et le positionner de l’autre côté de l’entrepôt. Je pourrais m’installer derrière et avoir une bonne vue sur les bois. » Il s’empare du GUERRIER DE DIEU. Les grenades attachées dessus ballottent et s’entrechoquent. « Plus j’y pense, plus je suis certain que c’est par là qu’ils vont arriver. Il y a un ancien chemin. Ils s’imaginent probablement que je ne le sais pas, mais — les yeux rougis de Chef Bushey se mettent à briller — le Chef en sait plus que ce que s’imaginent les gens.
— Je sais. Je t’aime, Chef.
— Merci, Sanders. Je t’aime, moi aussi. S’ils arrivent par le bois, je les laisserai s’avancer jusque dans la partie dégagée et là je les faucherai comme du blé à la moisson. Il ne faut pourtant pas mettre tous ses œufs dans le même panier. C’est pourquoi je veux que tu ailles sur le devant, là où nous étions l’autre jour. Si jamais il en arrive par là… »
Andy brandit CLAUDETTE.
« Tout juste, Sanders. Mais prends ton temps. Respire bien avant de te mettre à tirer.
— Bien compris. » Parfois, Anders est brusquement envahi par l’impression qu’il vit un rêve ; c’est ce qui lui arrive en ce moment. « Comme du blé à la moisson.
— Tout à fait. Mais écoute-moi bien, c’est important, Sanders. Ne viens pas tout de suite si tu m’entends tirer. Et je ne viendrai pas tout de suite si je t’entends tirer, toi. Ils peuvent se douter que nous ne sommes pas ensemble, mais j’ai la parade. Sais-tu siffler ? »
Andy se fourre deux doigts dans la bouche et produit un long sifflement perçant.
« Excellent, Sanders. Stupéfiant, en vérité.
— J’ai appris au lycée. »
À une époque où la vie était beaucoup plus simple , pense-t-il.
« Ne le fais que si tu risques d’être débordé. Dans ce cas, je viendrai. Et si tu m’entends siffler, moi, ramène-toi à toute vitesse pour renforcer ma position.
— D’accord.
— On se fait une fumette, Sanders ? Qu’est-ce que t’en dis ? »
Andy soutient la proposition.
Sur Black Ridge, aux limites du verger McCoy, les dix-sept exilés se détachent sur le fond du ciel barbouillé comme des Indiens dans un western de John Ford. Ils observent pour la plupart en silence, fascinés, la parade des gens qui remontent la Route 119. Ils sont presque à dix kilomètres, mais la taille de la foule la rend impossible à ne pas remarquer.
Rusty est le seul à regarder quelque chose qui est plus près et ce qu’il voit le remplit d’un tel soulagement que c’est comme un chant qui monte en lui. Un van Odyssey Green remonte Black Ridge Road à vive allure. Il s’arrête de respirer quand il voit le véhicule approcher de la limite des arbres et de la ceinture de radiations de nouveau invisible. Il a le temps de penser que ce serait horrible que celui ou celle qui est au volant — sans doute Linda, suppose-t-il — s’évanouisse et provoque un accident, puis l’Odyssey franchit la zone dangereuse. Peut-être a-t-elle eu une légère embardée, mais il sait qu’il a très bien pu l’imaginer. Ils seront bientôt arrivés.
Ils se tiennent à une centaine de mètres à gauche de la boîte, ce qui n’empêche pas Joe McClatchey d’avoir l’impression qu’il la sent : une petite pulsation qui s’enfonce dans son crâne chaque fois que la lumière couleur lavande lance un éclat. C’est peut-être son esprit qui lui joue des tours, mais il en doute.
Barbie se tient près de lui, un bras passé autour des épaules de Ms Shumway. Joe tape sur l’épaule de Barbie. « Ça fait un sale effet, Mr Barbara. Tous ces gens ensemble. Ça fait une impression affreuse.
— Oui, répond Barbie.
— Elles regardent. Les têtes de cuir. Je les sens.
— Moi aussi, dit Barbie.
— Et moi aussi », ajoute Julia.
Dans la salle de conférences de l’hôtel de ville, Big Jim et Carter Thibodeau se tiennent en silence devant l’écran coupé en deux lorsque la vue aérienne cède la place à un plan pris au niveau du sol. L’image tressaute, au début, comme dans la vidéo d’une tornade qui approche ou d’un attentat à la voiture piégée qui a été filmé. On voit le ciel, des gravillons, des pieds qui courent. Une voix marmonne : « Viens, grouillons-nous. »
Wolf Blitzer dit : « Le camion de la télé est arrivé. Ils se pressent, manifestement, mais je suis sûr qu’en ce moment… oui. Oh, mon Dieu, regardez ça. »
La caméra se stabilise sur les centaines d’habitants de Chester’s Mill massés près du Dôme qui se lèvent tous à ce moment-là, telle une foule en prière. Les gens de la première rangée sont poussés contre le Dôme par ceux qui sont derrière ; Big Jim voit des nez, des joues et des bouches s’aplatir comme s’ils étaient pressés contre un mur de verre. Il éprouve une sensation de vertige et comprend pourquoi : c’est la première fois qu’il voit le Dôme depuis l’extérieur. Pour la première fois, il prend conscience de l’énormité de la chose, de sa réalité. Pour la première fois, il a vraiment peur.
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