Stephen King - Dôme. Tome 2

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Dôme. Tome 2: краткое содержание, описание и аннотация

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Le Dôme : personne n’y entre, personne n’en sort.

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Il ne va pas bien. Clayton Brassey a renoncé au titre de résident le plus âgé de Chester’s Mill. Il est assis dans son fauteuil préféré, son urinoir en porcelaine ébréché sur les genoux, The Boston Post Cane , posé à côté contre le mur, froid comme un glaçon. Aucun signe de Nell Toomey, son arrière-arrière-petite-fille et la principale garde-malade du centenaire ; elle est partie pour le Dôme avec son frère et sa belle-sœur.

Marta dit : « Oh, tonton — je suis désolée, mais ton heure était probablement venue. »

Elle se rend dans la chambre, prend un drap propre dans le placard et le jette sur le vieil homme. Du coup, il a l’air d’un meuble recouvert dans une maison abandonnée. Marta entend le générateur ronronner à l’arrière de la maison et se dit après tout . Elle branche la télé, passe sur CNN et s’assied sur le canapé. Les images qu’elle voit alors lui font presque oublier qu’elle tient compagnie à un cadavre.

Il s’agit d’une vue aérienne prise avec un téléobjectif puissant, depuis un hélicoptère en vol stationnaire au-dessus du marché aux puces de Motton, là où les cars des visiteurs se gareront. Les premiers arrivants, côté intérieur du Dôme, sont déjà sur place. Derrière eux, la foule des pèlerins, occupant entièrement la route à deux voies, s’étire jusqu’au Food City. La ressemblance avec des colonnes de fourmis est frappante.

Un journaliste parle à toute vitesse, utilisant des termes comme merveilleux, stupéfiant . La seconde fois qu’il dit je n’ai jamais rien vu de pareil , Marta coupe le son en pensant, personne n’a jamais rien vu de pareil, espèce de débile . Elle se demande si elle ne va pas aller dans la cuisine voir s’il n’y aurait pas quelque chose à manger (c’est peut-être mal, avec un cadavre dans la pièce, mais bon sang, elle a faim), quand l’écran se sépare en deux. Sur la partie gauche, un autre hélicoptère suit les files de cars qui quittent Castle Rock et la bande défilante, au bas de l’écran, annonce : LES VISITEURS VONT ARRIVER PEU APRÈS DIX HEURES.

Elle a le temps de se préparer un petit quelque chose, en fin de compte. Elle trouve des crackers, du beurre de cacahuètes et — mieux encore — trois bouteilles de bière bien fraîches. Elle rapporte le tout dans le séjour, sur un plateau, et s’installe. « Merci, tonton », dit-elle.

Même avec le son coupé ( surtout avec le son coupé), la juxtaposition des images est fascinante, hypnotique. Tandis que sa première bière produit (joyeusement !) son effet, Marta prend conscience que c’est comme si elle attendait qu’une force irrésistible se heurte à un objet inamovible et se demande s’il y aura une explosion au moment du contact.

Non loin du rassemblement, sur le tertre où il a creusé la tombe de son père, Ollie Dinsmore s’appuie sur sa pelle et regarde les gens arriver : deux cents personnes, puis quatre cents, puis huit cents. Huit cents au moins. Il voit une femme qui porte un bébé sur son dos, à l’indienne, et se demande si elle n’est pas folle d’amener un enfant aussi petit dans cette chaleur, sans même lui avoir mis un chapeau sur la tête. Les prisonniers de Chester’s Mill se tiennent sous le soleil embrumé, tournés vers le Dôme, attendant avec anxiété l’arrivée des cars. Ollie se dit que le retour sera laborieux et triste lorsque toute cette agitation sera retombée. Refaire tout le chemin jusqu’en ville dans la chaleur d’étuve de l’après-midi… Puis il retourne à son travail.

Derrière la foule qui grossit constamment, sur les deux bas-côtés de la Route 119, la police — soit une douzaine d’officiers, pour l’essentiel des nouveaux, sous les ordres d’Henry Morrison — a garé ses véhicules, gyrophares en action. Deux voitures de patrouille sont arrivées avec un peu de retard, Henry leur ayant donné l’ordre d’aller remplir tous les contenants qu’ils trouveraient au robinet du bâtiment des pompiers — non seulement le générateur fonctionne, a-t-il constaté, mais celui-ci pourra sans doute tenir encore deux semaines. L’eau servira prioritairement aux personnes qui s’évanouiront au soleil. Henry espère qu’il n’y en aura pas trop, mais il est certain qu’il y en aura, et il maudit Rennie pour ce manque de préparation. Il sait que c’est parce que Rennie s’en fiche complètement mais, dans l’esprit d’Henry, sa négligence n’en est que plus coupable.

Il a comme coéquipière Pamela Chen, la seule des nouveaux « adjoints spéciaux » en qui il a entièrement confiance et, quand il voit la taille de la foule, il lui demande d’appeler l’hôpital. Il veut que l’ambulance vienne sur place, par précaution. Pamela est de retour cinq minutes plus tard avec une information qui paraît à Henry à la fois incroyable et totalement logique. C’est l’une des patientes qui a répondu au téléphone, lui raconte son adjointe, une jeune femme venue tôt ce matin avec un poignet cassé. Elle lui a dit que tout le personnel médical était parti, et l’ambulance aussi.

« Eh bien, c’est absolument génial, dit Henry. J’espère que tes aptitudes de secouriste sont au top, Pammie, tu risques d’en avoir besoin.

— Je sais faire un massage cardiaque.

— Bien. » Il lui montre Joe Boxer, le dentiste fou de gaufres. Boxer a mis un brassard bleu et joue les importants en essayant de répartir les gens des deux côtés de la route, mais personne ne fait attention à lui. « Et si quelqu’un a une rage de dents, ce trouduc qui se prend pour un autre aura qu’à s’en occuper.

— S’ils ont de quoi payer en liquide », ironise Pamela.

Elle a fait l’expérience du cabinet de Boxer, lorsque ses dents de sagesse ont poussé. Il a vaguement parlé d’un « échange de bons procédés » en lorgnant sa poitrine d’une manière qu’elle préfère oublier.

« Une casquette des Red Sox doit traîner dans le fond de ma voiture, dit Henry. Tu veux bien lui apporter ? » Il désigne à Pamela la femme qu’Ollie a déjà remarquée, celle qui porte un bébé tête nue dans le dos. « Mets-la sur la tête du gosse et engueule la mère de ne pas y avoir pensé.

— Je veux bien apporter la casquette mais je ne lui dirai rien de ce genre, répond calmement Pamela. C’est Mary Lou Costas. Elle a dix-sept ans, elle est mariée depuis un an à un routier qui a deux fois son âge et elle espère sans doute qu’il va venir la voir. »

Henry soupire : « C’est quand même une gourde, mais à dix-sept ans, c’est le cas d’à peu près tout le monde, j’en ai peur. »

Et ils arrivent toujours. Un homme, qui semble ne pas avoir d’eau avec lui, trimballe par contre une grosse stéréo portable, branchée à fond sur WCIK. Deux de ses copains déroulent une bannière sur laquelle ils ont maladroitement écrit : SO.V.NOUS !

« J’ai peur que les choses tournent mal », dit Henry. Il a raison, bien sûr, mais il n’a pas idée à quel point.

Continuant toujours à grossir, la foule attend sous le soleil. Ceux qui ont des problèmes de vessie vont pisser au milieu des broussailles, à l’ouest de la route. La plupart sont égratignés avant d’avoir pu se soulager. Une femme en nette surcharge pondérale (Mabel Alston, qui souffre aussi de ce qu’elle appelle du dia-bête) se foule la cheville et reste par terre, gueulant jusqu’à ce que deux hommes viennent la remettre debout sur son bon pied. Lennie Meechum, le receveur de la poste de la ville (ou qui l’était encore une semaine auparavant, lorsque la livraison du courrier a été suspendue sine die ) lui trouve une canne. Puis il vient dire à Henry qu’il faut ramener Mabel en ville. Henry répond qu’il ne peut pas se passer d’une seule voiture. Elle n’a qu’à attendre à l’ombre.

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