Stephen King - Dôme. Tome 2

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Dôme. Tome 2: краткое содержание, описание и аннотация

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Le Dôme : personne n’y entre, personne n’en sort.

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Lennie montre les deux côtés de la route. « Au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, c’est un pâturage d’un côté et des broussailles de l’autre. Il n’y a pas vraiment d’ombre. »

Henry lui désigne la laiterie de la ferme Dinsmore. « C’est pas l’ombre qui manque là-bas.

— Mais c’est au moins à quatre cents mètres ! » s’indigne Lenny.

La ferme est tout au plus à deux cents mètres, mais Henry ne discute pas. « Installez-la sur le siège avant de ma voiture.

— Elle va crever de chaud au soleil, objecte Lenny. Va falloir brancher la clim. »

Oui, Henry sait qu’elle va avoir besoin de l’air conditionné, ce qui signifie faire tourner le moteur, ce qui signifie brûler de l’essence. On n’en manque pas, pour le moment (en supposant que les pompes marchent encore au Gas & Grocery), mais sans doute est-ce une question dont ils devront finir par se préoccuper.

« La clef est sur le contact. Réglez la clim au minimum, vous m’entendez ? »

Lenny répond que oui et retourne auprès de Mabel, mais Mabel n’est pas prête à bouger, bien que la sueur coule sur ses joues empourprées. « J’ai pas encore pu faire ! s’indigne-t-elle. Faut que je fasse ! »

Leo Lamoine, l’un des nouveaux adjoints, s’approche d’Henry d’un pas tranquille. Henry se passerait volontiers de sa compagnie ; Leo a les capacités intellectuelles d’un navet. « Comment elle s’est retrouvée là-bas, sport ? » demande-t-il. Leo Lamoine est le genre de type qui appelle tout le monde « sport ».

« Je ne sais pas », répond Henry d’un ton fatigué. Il commence à avoir mal à la tête. « Enrôle trois ou quatre femmes pour l’amener derrière ma voiture de patrouille, qu’elles la tiennent pendant qu’elle pisse.

— Lesquelles, sport ?

— Le genre grandes et costauds », répond Henry qui s’éloigne brusquement avant que la soudaine envie qui lui vient de flanquer un coup de poing en pleine figure à Leo Lamoine ne devienne trop forte.

« C’est quoi, cette police ? » demande une femme qui, avec quatre autres, escorte Mabel jusqu’à l’arrière de la voiture de patrouille numéro 3, où Mabel pourra faire pipi en s’agrippant au pare-chocs, les autres se tenant devant elle pour protéger sa pudeur.

Grâce à Rennie et à Randolph, vos chefs sans peur et sans reproche, une police de merde , aurait aimé répondre Henry. Il n’en fait rien, sachant que sa grande gueule lui a déjà valu des ennuis la veille, lorsqu’il a demandé qu’on laisse parler Andrea Grinnell. Si bien qu’il répond : « Cette police est la seule que vous ayez. »

Pour être honnête, la plupart des gens, comme la garde féminine d’honneur qui entoure Mabel, ne demandent qu’à s’entraider. Ceux qui ont pensé à apporter de l’eau la partagent avec ceux qui n’en ont pas, et presque tous l’économisent. Il y a cependant toujours des imbéciles dans une foule, et ceux-là la gaspillent étourdiment. Certains consomment des biscuits et des crackers qui ne tarderont pas à les assoiffer. Le bébé de Mary Lou Costa commence à pleurer d’irritation, sous sa casquette des Red Sox, laquelle est trop grande pour lui. Mary Lou a apporté une bouteille d’eau et elle en tamponne les joues et le cou enflammés de sa petite fille. La bouteille ne va pas tarder à être vide.

Henry prend Pamela par le bras et lui montre à nouveau Mary Lou. « Va prendre sa bouteille et remplis-la avec l’eau que nous avons apportée. Arrange-toi pour qu’on ne te remarque pas, sans quoi il ne restera plus rien à midi. »

Elle fait ce qu’on lui demande, et Henry se dit : Il y en a au moins une qui pourrait faire un bon flic de petite ville, si jamais elle veut ce boulot.

Personne ne prête attention aux allées et venues de Pamela. C’est bien. Quand les cars vont arriver, ces gens vont tout oublier de la chaleur et de leur soif, au moins pendant un temps. Bien sûr, après le départ des visiteurs… et avec la perspective de la longue marche de retour qui leur tombera dessus…

Une idée lui vient soudain. Henry parcourt des yeux ses « officiers » et voit beaucoup d’abrutis et bien peu d’individus qui lui inspirent confiance. Randolph a réquisitionné la plupart des moins nuls pour il ne sait quelle mission secrète. Il pense qu’elle a un rapport avec le laboratoire de drogue que Grinnell a accusé Rennie de diriger, mais peu lui importe. Tout ce qu’il sait, c’est qu’ils ne sont pas là et qu’il ne peut se charger lui-même de cette mission.

Mais il sait qui le pourrait et il l’interpelle.

« Qu’est-ce que tu veux, Henry ? demande Bill Allnut.

— Tu as les clefs de l’école ? »

Allnut, concierge du lycée de Chester’s Mill depuis trente ans, répond d’un signe de tête. « Toujours là. » Le trousseau scintille à sa ceinture, dans le soleil brumeux. « Elles ne me quittent jamais. Pourquoi ?

— Prends la numéro 4 et va aussi vite que possible en ville — sans écraser les retardataires, bien sûr. Et reviens avec l’un des bus scolaires. L’un des quarante-quatre places. »

Allnut n’a pas l’air content. Sa mâchoire se contracte sur un mode yankee que Henry — lui-même un Yankee — a vu toute sa vie, qu’il connaît bien et qu’il déteste. C’est une expression mesquine qui dit : Faut d’abord que je m’occupe de moi, l’ami . « Tu ne pourras pas faire monter tous ces gens dans un bus scolaire — t’es fou ou quoi ?

— Pas tous, non, répond Henry, seulement ceux qui ne seront pas capables de revenir tout seuls. »

Il pense à Mabel et au bébé en hyperthermie de la petite Corso mais, bien entendu, à trois heures de l’après-midi, ils seront plus nombreux à ne pas être capables de retourner en ville à pied. Ni même de faire une partie du chemin.

La mâchoire de Bill Allnut se contracte encore plus fort ; son menton dépasse maintenant comme la proue d’un bateau. « Non m’sieur. Mes deux fils et mes brus vont venir, ils me l’ont dit. Je ne veux pas les rater. Et je ne veux pas quitter ma femme. Elle est toute chamboulée. »

Henry aurait bien envie de secouer le concierge pour sa stupidité (voire de l’étrangler pour son égoïsme). Au lieu de cela, il lui demande ses clefs et de lui indiquer celle qui ouvre l’accès au garage. Puis il dit à Allnut de retourner auprès de sa femme.

« Je suis désolé, Henry, dit Allnut, mais faut que j’voie mes fils et mes petits-enfants. Je le mérite bien. J’ai pas demandé aux estropiés, aux aveugles et aux canards boiteux de venir ici et je n’ai pas à payer pour leur bêtise.

— Ouais-ouais, t’es un bon Américain, pas de doute, rétorque Henry. Fiche-moi le camp d’ici. »

Allnut ouvre la bouche pour protester, décide que ce n’est pas une bonne idée (quelque chose qu’il a vu dans le regard de l’officier Morrison, peut-être) et s’éloigne d’un pas traînant. Henry interpelle Pamela, laquelle ne proteste pas quand elle reçoit l’ordre de retourner en ville et demande simplement où et pour faire quoi. Henry le lui dit.

« D’accord. Mais… les bus ont un changement de vitesse ou sont automatiques ? Parce que je ne sais pas me servir des vitesses. »

Henry crie la question à Allnut, qui se tient à proximité du Dôme avec sa femme, Sarah, tous les deux parcourant d’un regard impatient la route pour l’instant vide, de l’autre côté.

« Le numéro 16 est à vitesses ! crie Allnut. Tous les autres sont automatiques ! Et dis-lui de faire attention à un truc : ils ne démarrent que si le conducteur a mis sa ceinture ! »

Henry renvoie Pamela en lui disant de faire aussi vite que lui permettra la prudence. Il tient à avoir ce bus à sa disposition dès que possible.

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