Ira Levin - Les femmes de Stepford

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Les femmes de Stepford: краткое содержание, описание и аннотация

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Qu’arrive-t-il donc aux femmes de Stepford ? Ont-elles toujours été, ainsi que Joanna les découvre en s’installant dans cette ville, de véri­tables poupées ménagères, unique­ment préoccupées de l’entretien de leur intérieur et du bien-être de leur famille ? Ou alors sont-elles victimes de leurs maris, tous adhé­rents du « Club des Hommes », qui se réunissent chaque soir dans une vieille bâtisse mystérieuse interdite aux femmes ?
Joanna, jeune femme libérée, tente de créer une association féminine avec l’aide de deux amies nouvel­lement arrivées. Quelle n’est pas sa stupeur de les voir, à leur tour, se transformer brusquement, à l’image des autres femmes de la ville. L’inquiétude devient rapidement de l’angoisse…
Joanna réussira-t-elle à échapper à ce cauchemar aseptisé, clima­tisé, lot quotidien des femmes de Stepford ?

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Sous les yeux de Joanna, elle ferma la porte du séchoir et attrapa un vêtement blanc qui, défroissé d’une secousse, se révéla être un T-shirt.

— Qu’est-ce qui ne tourne pas rond chez Bill McCormick pour qu’il ne soit pas fichu de faire marcher une machine à laver. Moi qui le prenais pour un de nos cracks de l’aérospatial.

— Il soigne Madge, répondit Kit en pliant le T-shirt. Que dites-vous de la blancheur de ma lessive ? demanda-t-elle toute fière de ranger le jersey aux plis impeccables dans le panier à linge.

Telle une actrice de bande publicitaire.

En fait, elle l’était, comprit brusquement Joanna. Elles l’étaient toutes, sans exception, ces femmes de Stepford. Des actrices de bande publicitaire, ravies de leur choix en matière de lessive, cire et produits de nettoyage ; de leurs shampooings comme de leurs désodorisants. De jolies actrices, fortes de poitrine mais faibles de talent, qui jouaient sans conviction les ménagères de banlieue, trop chochottes pour être vraies.

— Kit ! s’écria-t-elle.

Kit la regarda.

— Vous deviez être très jeune quand vous étiez la présidente du Club. J’en conclus que vous êtes intelligente, et que vous ne manquez pas de dynamisme. Maintenant, est-ce que vous êtes heureuse ? Dites-moi la vérité. Êtes-vous satisfaite de la vie que vous menez ? Vous paraît-elle enrichissante ?

Kit hocha la tête avec conviction.

— Oui, je suis heureuse. Je sens que je vis pleinement. Herb a de lourdes responsabilités que, sans moi, il n’assumerait pas aussi bien. Nous formons un bloc et, à nous deux, nous élevons une famille et procédons à des recherches en optique ; grâce à nos efforts, notre maison est nette et confortable, et enfin nous participons à la vie de la communauté.

— Par le truchement du Club des Hommes.

— Oui.

— Les séances du Club des Femmes étaient-elles plus ennuyeuses que les travaux domestiques ?

Kit parut réfléchir.

— Non. Mais elles étaient moins utiles. Vous ne buvez pas votre café. Il ne vous inspire pas ?

— Au contraire, mais j’attendais qu’il refroidisse, ajouta Joanna en saisissant sa tasse.

— Ah bon ! dit Kit dont le visage s’éclaira et qui se retourna vers sa lessive pour se mettre à plier le premier vêtement venu.

Joanna l’observait. Ne devrait-elle pas lui demander les noms des autres participantes. Non, celles-ci réagiraient comme Kit ; et au fond, qu’est-ce que cela changerait. Elle avala une gorgée. Le café était délicieusement savoureux, le meilleur même qu’elle ait bu depuis longtemps.

— Comment vont les enfants ? demanda Kit.

— Très bien.

Sur le point de s’enquérir de la marque du café, elle se retint et préféra vider sa tasse.

* * *

Les carreaux de la quincaillerie auraient peut-être brouillé de façon intéressante le reflet de la lune, mais vu les positions respectives de l’astre et de la devanture, il était impossible de le vérifier. C’est la vie ! Elle traîna un peu dans les parages pour s’imprégner de l’atmosphère nocturne de cette rue désormais déserte, bordée d’un côté par la rangée de boutiques blanches, et de l’autre par le flanc de la colline au pied de laquelle se dressaient la bibliothèque et le cottage qui abritait la Société d’Émulation. Elle gâcha quelques pellicules sur les réverbères et les corbeilles à papier – conventionnel en diable – et après tout, merde, ce n’était que du noir et blanc. Un chat, gris argent, précédé de l’ombre de ses pattes, descendit en trottinant l’allée qui menait à la bibliothèque ; il traversa la rue en direction du parking du centre commercial. Non, merci, les clichés de chat n’ont rien d’excitant.

Elle disposa son trépied sur le gazon de la bibliothèque et photographia les devantures en utilisant des lentilles de 50 millimètres et des temps de pose de dix, douze et quatorze secondes.

Une bizarre odeur de sûri, à relents médicinaux, flottait dans l’air – apportée derrière elle par la brise. Elle lui rappelait vaguement un souvenir d’enfance impossible à préciser. Un sirop qu’on lui avait administré ? Un jouet qu’on lui avait donné ?

À la lueur de la lune, elle chargea de nouveau son appareil, replia son trépied et traversa de nouveau la rue à la recherche d’un angle favorable d’où prendre la bibliothèque. L’endroit idéal trouvé, elle s’y installa. Sous l’éclairage vertical du clair de lune, les bardeaux blancs du flanc de l’édifice semblaient ourlés de noir. Les fenêtres laissaient voir, dans la salle faiblement éclairée, des murs tapissés de rayonnages de livres. Après avoir effectué sa mise au point avec un soin extrême, elle utilisa des temps de pose qui passèrent graduellement de huit jusqu’à dix-huit secondes. Un cliché, au moins, enregistrerait les rayonnages intérieurs sans surexposer le mur externe.

Elle retourna à la voiture prendre son chandail, puis, au retour, réexamina les lieux, son appareil à la main. Le cottage de la Société d’Émulation ? Non, il était trop ombragé par les arbres et, en tout cas, trop banal. Mais, là-haut sur la colline, le local du Club des Hommes lui parut d’un comique incongru. Cette bâtisse du XIX esiècle, trapue et symétrique, était en effet coiffée en bataille d’une antenne de télé étincelante. Les quatre hautes fenêtres du premier étage étaient grandes ouvertes et des silhouettes mouvantes y apparaissaient en ombre chinoise.

Elle était en train de remplacer ses lentilles de 50 par des 145, lorsque des faisceaux de phare balayèrent la chaussée. Leur éclat se fit de plus en plus brillant. Elle se retourna et fut aveuglée par un projecteur. Elle dut fermer presque les yeux pour terminer l’opération, puis portant sa main à hauteur de ses sourcils, elle plissa les paupières pour mieux voir de quoi il s’agissait.

La voiture s’arrêta, le rayon lumineux se déplaça et ne fut bientôt qu’un point orange. Joanna cligna plusieurs fois des yeux, encore éblouie par l’éclairage intense.

C’était une voiture de police, immobilisée à trente mètres d’elle environ, de l’autre côté de la rue, et à l’intérieur de laquelle une voix d’homme se livrait à un bavardage continu.

Joanna attendit.

Le véhicule redémarra, et, une fois arrivé à sa hauteur, s’arrêta. Le jeune policier, doté d’une moustache brune assez inattendue chez un représentant de la force publique, lui sourit.

— B’soir, madame !

Elle l’avait aperçu plusieurs fois, dont une dans la papeterie où il achetait un assortiment de toutes les couleurs de papier gaufré dont le magasin disposait.

— Bonsoir, répondit-elle gentiment.

Il était seul dans la voiture ; c’était donc à son micro qu’il parlait tout à l’heure – d’elle, Joanna ?

— Excusez-moi de vous avoir ainsi éblouie avec mon projecteur, dit-il. C’est à vous, cette voiture rangée là-bas devant la poste ?

— Oui, répondit-elle. Si je l’ai laissée là-bas, c’est parce que je…

— Il n’y a pas de mal, je faisais simplement ma ronde.

Il loucha sur l’appareil photographique.

— Vous avez là un bel instrument, dit-il. Quelle marque ?

— C’est un Pentax.

— Ah ! un Pentax, répéta-t-il.

Son regard abandonna l’appareil pour se fixer sur elle.

— Et vous vous en servez pour prendre des photos de nuit ?

— Oui, des poses, répondit-elle.

— Combien de secondes faut-il par un soir comme celui-ci ?

— Oh ! ça dépend.

Avide de précisions, il lui demanda quelle marque de pellicule elle utilisait, si elle était une photographe professionnelle, combien, approximativement, coûtait un Pentax, et quels en étaient les avantages par rapport aux autres marques.

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