Isaac Asimov - Seconde Fondation

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25 millions de planètes habitées… Et dans ce gigantesque amas galactique,une planète élue, qui pourrait sauver la civilisation :la Seconde Fondation. Mais où se trouve-t-elle ? D’éminents savants l’ont en vain cherchée… Une enfant de quatorze ans saura-t-elle la découvrir ?
Voici le dernier volet d’une trilogie qui est devenuun « classique » de la Science-Fiction.

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Après quoi, l’intérêt qu’éprouvait Arcadia à l’endroit d’Olynthus alla peu à peu s’amenuisant, dans la mesure toutefois où la victime ne serait pas tentée d’établir une relation de cause à effet entre cette amitié spontanée et le microphone. Pendant de longs mois, Olynthus choya dans sa mémoire le souvenir de ce trop bref intermède, mais les visites de la séductrice s’espaçant de plus en plus pour s’acheminer vers un arrêt total, il renonça et jeta sur l’aventure le grand voile de l’oubli.

Lorsque vint le septième jour, cinq hommes se trouvaient dans la salle de séjour de Darell, l’estomac bien garni et du tabac à portée de la main. Cependant qu’à l’étage supérieur le pupitre d’Arcadia était occupé par le produit à peine reconnaissable de l’industrie d’Olynthus.

Cinq hommes. Le docteur Darell, bien entendu, grisonnant, vêtu avec un soin méticuleux et paraissant un peu plus que ses quarante-deux ans. Pelleas Anthor, sérieux et l’œil aux aguets pour le moment, l’air jeune et pas très sûr de lui. Et les trois nouveaux venus : Jole Turbor, reporter de T.V., massif et lippu. Le docteur Elvett Semic, professeur agrégé de physique à l’Université, émacié et ridé, flottant dans ses vêtements. Homir Munn, bibliothécaire, efflanqué et terriblement mal à l’aise.

Le docteur Darell parlait avec aisance, sur le ton de la conversation familière.

« Messieurs, nous avons organisé cette réunion pour des raisons qui ont assez peu de parenté avec les conventions mondaines, vous l’avez certainement deviné. Puisque vous avez été délibérément choisis sur examen de vos antécédents, vous devinerez sans doute le risque encouru. Je me garderais bien de le minimiser, mais je vous ferai remarquer que, dans tous les cas, nous sommes des gens condamnés.

« Vous noterez également que nous vous avons invités sans chercher à tenir la chose secrète. On ne vous a pas demandé de vous dissimuler dans un manteau couleur muraille. Les fenêtres ne sont pas équipées de vitres à sens unique. Aucun écran ne protège cette pièce. Il suffirait que nous attirions sur nous l’attention de l’ennemi pour que notre perte fût consommée ; mais le meilleur moyen d’attirer cette attention serait d’affecter une attitude théâtrale, ou, si vous préférez, déjouer les conspirateurs. »

(« Ah ! ah ! » pensa Arcadia en se penchant sur les voix qui sortaient – un peu grinçantes – de la petite boîte.)

« Vous comprenez ? »

Elvett Semic contracta sa lèvre inférieure et découvrit ses dents dans ce rictus grimaçant qui précédait toujours chacune de ses phrases.

« Continuez. Parlez-nous du jeune homme.

— Il s’appelle Pelleas Anthor, dit le docteur Darell. Il a été l’élève de mon vieux collègue Kleise qui est mort l’année dernière. Avant de mourir, Kleise m’a fait parvenir son schéma psychique jusqu’au cinquième sous-niveau, lequel schéma a été vérifié par rapport à celui de l’homme que vous avez devant vous. Vous savez sans doute qu’aucun schéma psychique n’est identique à un autre, et que personne, même un spécialiste versé dans la science de la psychologie, ne peut truquer le sien. Si vous ne le savez pas, vous devrez me croire sur parole. »

Turbor fit la moue. « Je serais d’avis que nous prenions un point de départ. Nous acceptons de vous croire sur parole, d’autant plus que vous êtes le plus grand électroneurologue de la Galaxie depuis la mort de Kleise. C’est du moins ainsi que je vous ai présenté dans mon émission de T.V. J’en suis d’ailleurs persuadé. Quel âge avez-vous, Anthor ?

— Vingt-neuf ans, monsieur Turbor.

— Hum ! Et vous êtes également un électroneurologue ? Un grand ?

— Je ne suis encore qu’un étudiant en cette science, mais je travaille dur et j’ai bénéficié des enseignements de Kleise. »

Munn intervint. Il souffrait d’un léger bégaiement lorsqu’il était intimidé.

« ’aime… rais… bien qu’on en… tre dans… le vif du… su…jet. Nous… par…lons trop. »

Le docteur Darell leva un sourcil dans la direction de Munn.

« Vous avez raison, Homir. Allez-y, Pelleas.

— Pas pour l’instant, dit lentement Pelleas Anthor, car avant de commencer – bien que je comprenne le sentiment de monsieur Munn – je dois demander les schémas psychiques. »

Darell fronça les sourcils. « Que signifie, Anthor ? De quels schémas psychiques parlez-vous ?

— Les schémas de toutes les personnes ici présentes. Vous avez pris le mien, docteur Darell. Il faut que je prenne les vôtres. Et je tiens à faire les mensurations moi-même.

— Rien ne l’oblige à nous faire confiance, dit Turbor. Le jeune homme est dans son droit.

— Merci, dit Anthor, si vous voulez nous conduire à votre laboratoire, docteur Darell… J’ai pris la liberté de vérifier vos appareils ce matin. »

La science de l’électro-encéphalographie était à la fois nouvelle et ancienne. Elle était ancienne dans la mesure où la connaissance des microcourants, engendrés par les cellules nerveuses chez les êtres vivants, appartenait à cette masse immense de savoir humain dont l’origine était complètement perdue. C’était une science qui remontait aux premiers âges de l’histoire humaine.

Et cependant, d’un autre côté, elle était nouvelle. La notion de l’existence des microcourants avait sommeillé pendant les dizaines de milliers d’années de l’Empire Galactique, comme l’un de ces phénomènes vivaces et capricieux, mais totalement inutiles, qui faisaient partie du bagage des connaissances humaines. Certains avaient tenté de les classifier en ondes de veille, de sommeil, de calme ou d’excitation, de santé ou de maladie – mais les règles les plus générales fourmillaient d’exceptions décevantes.

D’autres avaient tenté de mettre en évidence l’existence de groupes psychiques analogues aux groupes sanguins bien connus, en démontrant que l’environnement extérieur était le facteur déterminant. Tels étaient les partisans du racisme qui soutenaient que l’Homme pouvait être classé en espèces et sous-espèces. Mais une philosophie de ce genre ne pouvait tenir tête à la tendance œcuménique irrésistible que supposait l’Empire Galactique : organisme politique s’étendant sur vingt millions de systèmes d’étoiles et comprenant l’Humanité tout entière, depuis le monde central de Trantor – devenu à présent un souvenir glorieux et impossible du passé – jusqu’à l’astéroïde le plus lointain de la Périphérie.

D’autre part, dans une société qui se consacrait, comme le premier Empire, aux sciences physiques et à la technologie des substances inanimées, une tendance sociologique vague, mais puissante, écartait les gens de l’étude de l’esprit. Elle était moins respectable parce que moins immédiatement rentable et, de ce fait, n’attirait pas les investissements.

Après la désintégration du premier Empire, la science organisée avait subi une fragmentation plus ou moins parallèle. Son déclin s’était accentué de plus en plus – on avait perdu même le secret de l’énergie atomique et l’on était revenu aux sources d’énergie des premiers âges : le pétrole et le charbon. La seule exception à cette règle était, bien entendu, constituée par la Première Fondation, où l’étincelle de la science, ranimée, avait été ensuite intensifiée et entretenue dans son essor. Mais là encore, c’était le domaine de la physique qui avait la préséance et le cerveau était négligé, si ce n’est par la chirurgie.

Hari Seldon avait été le premier à exprimer ce qui plus tard devint une vérité reconnue.

Les microcourants nerveux, avait-il dit un jour, transportent dans leur flux l’étincelle de toutes les impulsions et de toutes les réponses, conscientes ou inconscientes. Les encéphalogrammes sont le miroir, la résultante des impulsions psychiques de milliards de cellules. Théoriquement, l’analyse devrait révéler les pensées et les émotions du sujet, de la première à la dernière, de la plus petite à la plus grande. On devrait pouvoir détecter les différences qui sont dues non seulement aux grossières déficiences physiques, héréditaires ou acquises, mais également aux émotions passagères, à la culture, à l’expérience, et même à des influences aussi subtiles qu’une modification survenue dans la philosophie du sujet par rapport à l’existence.

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