Isaac Asimov - Seconde Fondation

Здесь есть возможность читать онлайн «Isaac Asimov - Seconde Fondation» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1965, Издательство: Opta, Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Seconde Fondation: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Seconde Fondation»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

25 millions de planètes habitées… Et dans ce gigantesque amas galactique,une planète élue, qui pourrait sauver la civilisation :la Seconde Fondation. Mais où se trouve-t-elle ? D’éminents savants l’ont en vain cherchée… Une enfant de quatorze ans saura-t-elle la découvrir ?
Voici le dernier volet d’une trilogie qui est devenuun « classique » de la Science-Fiction.

Seconde Fondation — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Seconde Fondation», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Le Premier Orateur eut un rire discret.

« Vous constaterez que le Premier Radiant est accordé à votre cerveau. Ce petit mécanisme vous réserve d’autres surprises. Qu’aviez-vous l’intention de dire à propos de l’équation que vous avez choisie ?

— C’est, dit l’étudiant d’une voix défaillante, une intégrale de Rigel, représentant la distribution planétaire d’une tendance qui indique la présence de deux classes économiques principales sur la planète, ou peut-être un Secteur, plus une variable constituant un statut émotionnel instable.

— Et cela signifie ?

— Une tension limite, puisque nous avons ici… » il tendit le doigt, et de nouveau les équations se déplacèrent « une série convergente.

— Bien, dit le Premier Orateur. Et maintenant, dites-moi ce que vous en pensez. C’est une œuvre qui révèle un art consommé, n’est-ce pas ?

— Absolument !

— Erreur ! Il n’en est rien ! coupa-t-il avec vivacité. C’est la première leçon qu’il vous faut assimiler. Le Plan Seldon n’est ni complet ni correct. C’est seulement le meilleur que l’on ait pu dresser à l’époque. Plus de douze générations se sont penchées sur ces équations, les ont étudiées, disséquées jusqu’aux dernières décimales et enfin reconstituées. Elles ont fait bien mieux, elles ont fait des observations pendant près de quatre cents ans, elles ont passé les prédictions et les équations au crible de la réalité, et elles ont tiré profit de cette expérience.

« Elles ont acquis bien plus de connaissances que Seldon n’en posséda jamais, et avec la somme d’expérience accumulée au cours des siècles, nous pourrions reprendre l’œuvre de Seldon et obtenir de meilleurs résultats. Ceci est-il parfaitement clair pour vous ? »

L’étudiant paraissait quelque peu désarçonné.

« Avant d’obtenir un poste d’Orateur, continua le Premier Orateur, vous devrez apporter une contribution personnelle et originale au Plan. Ne croyez pas que ce soient là des propos blasphématoires. Chacune des lignes rouges que vous avez pu remarquer sur le mur est la contribution de l’un d’entre nous depuis l’époque de Seldon. Mais… Mais… » Il leva les yeux. « Là ! »

Le mur entier parut descendre vers lui.

« Ceci, dit-il, est de moi. Une fine ligne rouge entourait deux accolades, dans l’intervalle desquelles des déductions couvraient une surface de cinquante décimètres carrés. Entre les deux, on remarquait une série d’équations en rouge.

« Cela ne semble pas important à première vue, dit l’Orateur. Les calculs concernent une étape du Plan que nous n’atteindrons pas avant une période équivalente à celle qui s’est déjà écoulée. Ils s’appliquent à une période de coalescence que traversera le futur Empire, lorsqu’il se trouvera entre les mains de personnalités rivales qui risqueront de le mettre en pièces si la lutte est trop égale, ou de le figer dans l’immobilisme si cette lutte est trop inégale. Les deux éventualités sont envisagées dans le calcul puis approfondies, et l’on indique les méthodes propres à éviter l’un et l’autre danger.

« Tout cela n’est cependant qu’une question de probabilités, et une troisième solution peut apparaître. Le cœfficient de probabilité en est relativement bas – douze virgule soixante-quatre pour cent, pour être précis – mais des événements encore moins probables se sont effectivement produits et le Plan ne s’est réalisé que dans une proportion de quarante pour cent. Cette troisième éventualité réside en un compromis possible entre deux, ou davantage, des personnalités rivales considérées. J’ai démontré que cette solution figerait l’Empire dans un immobilisme stérile, et que, d’autre part, d’éventuelles guerres civiles seraient de nature à causer plus de dommages qu’une absence de compromis n’en aurait éventuellement déterminés. Fort heureusement, nous avons pu déterminer les mesures propres à prévenir cet enchaînement de circonstances. Et c’est en cela que réside ma contribution personnelle.

— Si je peux me permettre de vous interrompre, Orateur, comment procède-t-on à un changement ?

— Par l’intermédiaire du Radiant. Vous constaterez dans votre cas, par exemple, que vos calculs seront rigoureusement vérifiés par cinq commissions différentes ; que vous serez appelé à les défendre contre une attaque concertée et sans merci. Deux années s’écouleront ensuite, et votre œuvre sera de nouveau soumise à une impitoyable critique. Il est arrivé plus d’une fois qu’un travail présentant toutes les apparences de la perfection ait révélé de graves erreurs après une période d’épreuves de plusieurs mois, voire de plusieurs années. C’est souvent l’auteur en personne qui découvre la paille dans le métal.

« Si au bout de deux ans à la suite d’un nouvel examen, non moins détaillé que le premier, il franchit victorieusement l’épreuve, et – mieux encore – si, dans l’intervalle, le jeune savant a mis en lumière de nouveaux détails, fourni des preuves accessoires, alors sa contribution sera intégrée dans le Plan. Ce fut l’apogée de ma carrière ; ce sera l’apogée de la vôtre.

« Le Premier Radiant peut être accordé à votre cerveau et les corrections et additions effectuées par le processus mental. Rien n’indiquera que la correction ou l’addition est de vous. Dans le cours entier de son histoire, le Plan n’a jamais été tributaire d’une personne plutôt que d’une autre. C’est une création collective. Comprenez-vous ?

— Oui, Orateur !

— Dans ce cas, nous en avons assez dit sur ce sujet. » Un pas en direction du Premier Radiant, et de nouveau les murs retrouvèrent leur virginité et leur éclairage normal.

« Asseyez-vous devant ma table et causons. Il suffit au psychohistorien, en tant que tel, de connaître ses biostatistiques et ses électromathématiques neurochimiques. Certains ne savent rien d’autre et sont tout juste bons à faire des statisticiens. Mais un Orateur doit être capable de discuter du Plan sans avoir recours aux mathématiques. Sinon du Plan lui-même, du moins de sa philosophie et de ses buts.

« Avant tout, quel est le but du Plan ? Dites-le-moi, selon vos propres termes – et surtout ne cherchez pas à faire état de beaux sentiments. On ne vous jugera pas sur la forme ni sur l’élégance de votre discours, croyez-moi. »

C’était la première fois que l’étudiant avait l’occasion de proférer un mot de plus de deux syllabes, et il hésitait avant de plonger tête baissée dans l’espace que l’on venait de dégager à son intention.

« Il résulte de ce que j’ai appris, dit-il timidement, que le but du Plan est, je crois, d’établir une civilisation humaine basée sur des principes différents de tout ce qui a jamais existé jusqu’ici. Des principes qui, selon les découvertes de la psychohistoire, n’auraient jamais pu surgir spontanément

— Halte ! Vous ne devez pas prononcer le mot jamais , dit le Premier Orateur d’une voix insistante. C’est là appréhender les mots avec une coupable négligence. En fait, les psychohistoriens n’établissent que des probabilités. Un événement particulier peut ne présenter qu’une probabilité infinitésimale, mais cette probabilité est toujours supérieure à zéro.

— Oui, Orateur. Les principes en question, dirai-je donc, ne présentent qu’une probabilité extrêmement faible d’apparition spontanée.

— C’est mieux. Et quels sont ces principes ?

— Ceux d’une civilisation fondée sur la science mentale. Dans toute l’histoire de l’Humanité, c’est surtout dans le domaine de la technologie que les progrès les plus importants ont été enregistrés, lorsqu’il s’agissait d’agir sur le monde inanimé qui entourait l’homme. Le contrôle de soi et de la société a été abandonné au hasard ou aux tâtonnements vagues de systèmes d’éthique intuitive, basés sur l’inspiration et l’émotion. Il en résulte qu’aucune culture dont le cœfficient de stabilité excède environ cinquante-cinq pour cent n’a jamais vu le jour, avec pour corollaire une affreuse détresse humaine.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Seconde Fondation»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Seconde Fondation» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Seconde Fondation»

Обсуждение, отзывы о книге «Seconde Fondation» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x