Isaac Asimov - Seconde Fondation

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25 millions de planètes habitées… Et dans ce gigantesque amas galactique,une planète élue, qui pourrait sauver la civilisation :la Seconde Fondation. Mais où se trouve-t-elle ? D’éminents savants l’ont en vain cherchée… Une enfant de quatorze ans saura-t-elle la découvrir ?
Voici le dernier volet d’une trilogie qui est devenuun « classique » de la Science-Fiction.

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— Vraiment ! Je n’en vois vraiment pas l’utilité, puisque vous êtes informée de tout avant même qu’il n’ait ouvert la bouche.

— C’est en effet ce qui se passe en général. » Puis elle se mit à rire. Elle commençait à se sentir parfaitement à son aise. Le visiteur était âgé, sans doute, mais distingué avec ses cheveux bruns bouclés et ses yeux très bleus.

Peut-être, un jour, lorsqu’elle serait vieille, rencontrerait-elle un homme de ce genre.

« Et comment, exactement, savez-vous que c’est moi dont on attendait l’arrivée imminente ? demanda-t-il.

— Et qui d’autre pourrait-ce bien être ? Mon père attendait un visiteur en affectant des manières de conspirateur – et voilà que vous apparaissez, jouant les monte-en-l’air, essayant de vous faufiler par les fenêtres au lieu de vous présenter à la porte d’entrée, comme vous l’auriez fait si vous aviez deux sous de bon sens. » Elle se souvint d’une phrase ressassée et y eut immédiatement recours. « Les hommes sont si stupides !

— Vous avez une très haute opinion de vous-même, fillette… je veux dire mademoiselle. Mais ne craignez-vous pas de vous tromper ? Et si je vous disais que tout cela est un mystère pour moi, et qu’autant que je sache votre père attend un autre visiteur que moi ?

— Oh ! je ne pense pas. Je ne vous ai pas demandé d’entrer avant de vous avoir vu lâcher votre serviette.

— Ma quoi ?

— Votre serviette, jeune homme. Je ne suis pas aveugle. Vous ne l’avez pas laissée tomber par accident, parce que vous avez d’abord regardé au-dessous de vous, pour vous assurer qu’elle se poserait convenablement. Vous vous êtes aperçu qu’elle atterrirait derrière les buissons et demeurerait invisible. Alors vous l’avez lâchée sans la suivre du regard. Maintenant, puisque vous vous êtes présenté à ma fenêtre, plutôt qu’à la porte d’entrée, j’en déduis que vous aviez peur de vous aventurer dans la maison avant d’avoir reconnu les aîtres. Après la petite altercation que nous avons eue ensemble, vous vous êtes occupé de la serviette, avant votre propre sécurité, ce qui signifie que le contenu de ladite serviette est plus important à vos yeux que votre propre personne. Autrement dit, tant que vous serez dans cette chambre, que la serviette se trouvera sur les plates-bandes et ce détail nous étant connu, je ne vois pas très bien ce que vous pourriez faire. »

Elle s’interrompit pour reprendre son souffle et l’homme répondit d’une voix grinçante : « Vous oubliez un détail ; je vais vous serrer le cou jusqu’à vous laisser à demi morte et je partirai en emportant la serviette.

— Il se trouve, jeune homme, que j’ai sous mon lit une batte de base-ball que je puis atteindre en deux secondes et que je suis très robuste pour une fille. »

Impasse. Finalement, avec une politesse contrainte, le « jeune homme » dit : « Permettez-moi de me présenter, puisque notre conversation a pris un tour à ce point amical. Je m’appelle Pelleas Anthor, et vous ?

— Arca… Arkady Darell. Heureuse de vous connaître.

— Et maintenant, Arkady, soyez une gentille petite fille et appelez votre père. »

Arcadia regimba. « Je ne suis pas une petite fille. Je vous trouve bien grossier – alors que vous me demandez un service. »

Pelleas Anthor soupira.

« Très bien, voudriez-vous avoir la bonté, chère vieille petite madame, pleine de lavande jusqu’au cou, de vouloir bien appeler votre père ?

— La formule n’est guère plus heureuse, mais je vais l’appeler. Seulement, je n’ai pas la moindre intention de vous quitter des yeux, jeune homme. » Et elle tapa du pied sur le plancher.

On entendit un bruit de pas pressés dans le vestibule, et la porte s’ouvrit sous une violente poussée.

« Arcadia… » On entendit une minuscule explosion produite par l’air expiré. « Mais qui êtes-vous, Monsieur ? »

Pelleas Anthor bondit sur ses pieds avec un soulagement évident.

« Docteur Toran Darell ? Je suis Pelleas Anthor. Vous avez reçu un mot qui me concerne, je crois. Du moins votre fille l’affirme.

— Ma fille l’affirme ? » Il abaissa vers elle des sourcils froncés et un regard sévère qui vint heurter, sans l’entamer, l’impénétrable cuirasse d’innocence des yeux candides, largement ouverts, qu’elle opposait à l’accusation. « Je vous attendais, dit enfin le docteur Darell. Voulez-vous me suivre au rez-de-chaussée, je vous prie ? » Mais il s’arrêta car son œil venait de percevoir un mouvement que celui d’Arcadia avait surpris au même moment.

Elle amorça un mouvement insensible en direction du transcripteur, mais c’était peine perdue, car son père se trouvait le plus rapproché de l’appareil : « Tu l’as laissé fonctionner pendant tout ce temps, Arcadia, dit-il suavement.

— Père, dit-elle, cette fois inquiète, il est incorrect de lire la correspondance privée d’une autre personne, surtout lorsqu’il s’agit d’une correspondance parlée.

— Ah ! répondit le père, une correspondance parlée , avec un étranger dans ta chambre ! Il est de mon devoir de père, Arcadia, de te protéger du mal.

— Oh ! flûte, il ne s’agissait de rien de tel. »

Pelleas éclata soudain de rire.

« Au contraire, docteur Darell. La jeune personne se préparait à m’accuser de tous les méfaits, et j’insiste pour que vous lisiez, ne serait-ce que pour sauvegarder mon honneur. »

Arcadia retenait péniblement ses larmes. Son propre père n’avait pas confiance en elle. Et ce maudit transcripteur… Si cet idiot n’était pas venu bayer du bec à la fenêtre… c’est sa faute si elle avait oublié de le couper. Et maintenant son père allait faire un de ces longs et gentils discours sur la conduite qui convenait aux jeunes filles. Apparemment, elles n’avaient pratiquement le droit de rien faire si ce n’est de périr d’asphyxie.

« Arcadia, dit doucement son père, je pense qu’une jeune fille bien élevée… »

Elle savait. Elle savait ce qui allait venir.

« … ne devrait jamais faire montre d’une telle impertinence à l’égard d’hommes plus âgés qu’elle-même.

— Dans ce cas, quel besoin avait-il de venir devant ma fenêtre ? Une jeune fille bien élevée a tout de même le droit de posséder une vie privée. Maintenant, il faut que je recommence de bout en bout cette sale composition.

— Il ne t’appartient pas de juger s’il avait raison ou non de se montrer à ta fenêtre. Simplement, tu n’aurais pas dû le faire entrer. Tu aurais dû m’appeler sur-le-champ – surtout si tu savais que j’attendais sa visite.

— Il vaut mieux que tu n’aies pas vu ce spectacle… A-t-on jamais rien vu d’aussi absurde ? dit-elle avec acrimonie. Il aura tôt fait de dévoiler le pot aux rosés s’il s’obstine à pénétrer dans les maisons par les fenêtres, de préférence à la porte.

— Arcadia, nul ne te demande ton opinion sur des questions dont tu ignores le premier mot.

— C’est ce qui te trompe. Il s’agit de la Seconde Fondation si tu veux le savoir. »

Il y eut un silence. Arcadia, elle-même, se sentait un léger gargouillement nerveux dans l’abdomen.

« Où as-tu entendu parler de cela ? demanda doucement le docteur Darell.

— Nulle part. Mais à quel autre sujet ferait-on tant de mystère ? D’ailleurs, tu n’as pas à t’inquiéter, je n’en soufflerai mot à personne.

— Monsieur Anthor, dit le docteur Darell, je vous prie d’accepter mes excuses pour ce ridicule incident.

— Cela n’a pas la moindre importance, répondit Anthor d’une voix assez peu convaincue, ce n’est pas votre faute si elle s’est vendue aux forces des ténèbres. Mais me permettez-vous de lui poser une question avant de partir ? Mademoiselle Arcadia…

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