Isaac Asimov - Face aux feux du Soleil

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Face aux feux du Soleil: краткое содержание, описание и аннотация

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Nous connaissons déjà Elijah Baley et Daneel R. Olivaw qui menèrent une difficile enquête dans
.
C’est désormais sur la lointaine planète Solaria qu’ils vont devoir exercer leur talent. Sur ce monde, les hommes n’acceptent plus de se rencontrer physiquement mais se « visionnent » grâce à des projections télévisées.
Or, un meurtre a été commis, un meurtre apparemment impossible puisque aucun Solarien n’aurait eu la force nerveuse suffisante pour s’approcher d’un de ses compatriotes. Qui plus est, un robot semble impliqué, ce qui est absurde, puisque les lois de la robotique interdisent à ces êtres de métal de causer le moindre tort aux hommes.

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Baley commençait à trouver la question passionnante :

— Mais je vous vois de mes deux yeux.

— Non, vous ne me voyez pas. Vous ne voyez qu’une image de moi : vous me visionnez, c’est tout.

— Mais où cela fait-il la moindre différence ?

— C’est aussi différent que le blanc et le noir.

— Hum ! Je comprends ! (Et c’était vrai en un sens. Ce n’était certes pas un distinguo qui lui serait venu à l’esprit aisément, mais il ne manquait pas d’une certaine logique.)

Elle dit alors, en penchant légèrement la tête de côté :

— Vous comprenez réellement, donc.

— Oui.

— Est-ce que cela veut dire que ça ne vous ferait rien si j’ôtais ma serviette de bain. (Ceci dit avec un gentil sourire.)

Elle cherche à me taquiner, pensa Baley. Je devrais la prendre au mot. Mais, tout haut, il se contenta de dire :

— Non, cela risquerait de me distraire de mon travail. Nous en discuterons une autre fois.

— Est-ce que cela vous gêne que je ne sois qu’enveloppée dans une serviette, ou préférez-vous que je passe quelque chose de plus digne, sérieusement parlant ?

— Cela ne me gêne nullement.

— Puis-je vous appeler par votre prénom ?

— Si cela vous plaît.

— Et quel est alors votre prénom ?

— Elijah.

— Fort bien. (Elle alla se blottir dans un fauteuil qui paraissait dur et presque de marbre par son apparence, mais il fléchit lentement quand elle s’assit jusqu’à ce qu’elle se trouve douillettement nichée.)

— Parlons affaires, maintenant, dit Baley.

— Bien. Allons-y, répondit-elle.

C’était maintenant que commençaient les difficultés pour Baley : il ne voyait même pas l’ombre de ce qu’il allait pouvoir dire. Sur Terre, il eût demandé le nom, la situation sociale, la ville et le quartier de résidence, toute une gamme de questions purement de routine. Il pouvait même connaître les réponses d’avance ; mais il avait là une méthode d’approche pour attaquer le fond du problème. Cela lui permettait de prendre la mesure des gens qu’il interrogeait et de décider des tactiques à employer sur une base plus rationnelle qu’une simple intuition.

Mais ici, de quoi pouvait-il être sûr ? Jusqu’au verbe « voir » qui ne signifiait pas la même chose pour lui et pour cette femme. Et combien d’autres mots allaient se révéler autant de pièges ! Combien de fois allaient-ils engager un dialogue de sourds, sans en avoir la moindre conscience ?

— Depuis combien de temps étiez-vous mariée, Gladïa? demanda-t-il.

— Depuis dix ans, Elijah.

— Et vous avez quel âge, maintenant ?

— Trente-trois ans.

Baley se sentit en quelque sorte soulagé. Elle eût aussi bien pu en avoir cent trente-trois.

— Etait-ce un mariage heureux ?

Gladïa parut décontenancée :

— Qu’entendez-vous par là ?

— Eh bien ! (Un instant, Baley chercha ses mots. Comment définir un mariage heureux ? Et qui plus est, qu’est-ce qu’un Solarien appellerait un mariage heureux ?)

— Eh bien ! Est-ce que vous vous voyiez souvent ? demanda-t-il.

— Hein ! Non, et c’est heureux ! Nous ne sommes pas des animaux, dites-vous-le bien !

Baley tressaillit :

— Mais, pourtant, vous viviez dans la même demeure ! Je pensais que…

— Evidemment, nous vivions dans la même maison, puisque nous étions mariés. Mais j’avais mes appartements et lui les siens. La carrière qu’il suivait était très importante et lui prenait tout son temps. J’avais moi-même mes propres occupations. Nous nous visionnions l’un l’autre chaque fois que l’occasion s’en présentait.

— Mais il lui arrivait de vous « voir » en chair et en os, non ?

— Ce n’est pas un sujet dont on parle, mais il lui arrivait de me voir.

— Avez-vous des enfants ?

Gladïa bondit, dans un trouble extrême :

— C’en est trop ! De toutes les indécences dont…

— Un instant, je vous prie. Un instant, rugit Baley en abattant le poing sur le bras de son fauteuil. Ne faites pas votre mijaurée. J’enquête sur un meurtre, vous entendez bien, un meurtre. Et c’est votre mari qui a été assassiné. Est-ce que vous voulez qu’on découvre le meurtrier pour le châtier, oui ou non ?

— Eh bien, alors, posez-moi des questions sur le meurtre et non sur nos, sur nos…

— Je dois poser des questions sur toutes sortes de choses. Et en particulier je veux savoir si vous regrettez la mort de votre mari, car, ajouta-t-il avec un cynisme voulu, ça n’a pas l’air d’être le cas !

Elle le considéra avec hauteur.

— Je déplore la mort de tout être quel qu’il soit, surtout si c’est quelqu’un de jeune et de capable.

— Mais, est-ce que le fait qu’il était votre mari n’en exigerait pas un peu plus de votre part ?

— Il m’avait été imposé et… euh ! nous nous voyions chaque fois que ces obligations étaient prévues et… (elle bafouilla le reste de la phrase), et, si vous voulez le savoir, nous n’avons pas d’enfants car on ne nous avait pas désignés pour en avoir. Je me demande bien tout ce que cela peut avoir à faire avec le fait que je déplore peu ou prou la mort de quelqu’un.

Que cela eût à faire ou non, pensait Baley, dépendait des faits sociaux de la vie sur Solaria, et il n’en avait pas lui-même la moindre idée.

Il changea de sujet :

— Je me suis laissé dire que vous aviez personnellement été témoin des circonstances du meurtre.

Elle sembla un instant se raidir :

— J’ai… j’ai découvert le corps. Est-ce ainsi qu’il faut dire ?

— Vous n’étiez pas présente en personne quand le meurtre a été commis ?

— Oh non ! dit-elle faiblement.

— Bon ! Donc si vous me donniez votre version de ce qui s’est passé ? Prenez votre temps, utilisez les mots dont vous avez l’habitude.

Il se replaça dans le fauteuil et se prépara à écouter.

Elle commença :

— C’était le trente-deux centième du cinquième…

— C’est-à-dire, en heure standard galactique ? coupa Baley.

— Je ne sais pas exactement. Je l’ignore. Vous pourriez vérifier, je pense.

Sa voix paraissait trembler et ses pupilles s’étaient dilatées. Un peu trop gris pour qu’on les appelle des yeux bleus, remarqua Baley.

— Il était venu dans mes appartements, continua-t-elle. C’était le jour fixé pour nous voir, et je savais qu’il viendrait.

— Il venait toujours aux jours fixés ?

— Oh ! oui. C’était un homme très consciencieux. Un bon Solarien. Jamais il n’aurait manqué de venir au jour fixé, et il arrivait toujours à la même heure. Bien sûr, il ne restait jamais longtemps. On ne nous avait pas imposé d’avoir des ra… des rap…

Elle ne put achever le mot, mais Baley indiqua de la tête qu’il avait compris.

— Bref, reprit-elle, il arrivait toujours à la même heure, comme je vous le disais, de façon que tout se passe bien. Nous avons parlé pendant quelques minutes ; de se voir face à face est une telle torture… mais il me parlait toujours très normalement. C’était sa manière d’être. Puis il m’a quittée pour repartir s’occuper d’une question qu’il avait en train. Je ne saurais vous dire de quoi il s’agissait. Il avait fait monter un laboratoire spécial dans mes appartements où il se retirait les jours de visite. Bien sûr, chez lui, il avait un autre laboratoire, beaucoup plus important.

Baley se demandait ce qu’il fabriquait dans ces laboratoires. De la fœtologie, peut-être, ou Dieu sait quoi ?

— Semblait-il dans son état normal ou tracassé ? demanda-t-il.

— Oh non ! Il n’était jamais tracassé par quoi que ce fût. (Cela la fit presque sourire, mais elle se contint à temps.) Il avait toujours un parfait contrôle de lui-même, comme votre ami là-bas, dit-elle, en désignant de sa petite main Daneel, qui ne broncha pas.

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