Isaac Asimov - Face aux feux du Soleil

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Face aux feux du Soleil: краткое содержание, описание и аннотация

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Nous connaissons déjà Elijah Baley et Daneel R. Olivaw qui menèrent une difficile enquête dans
.
C’est désormais sur la lointaine planète Solaria qu’ils vont devoir exercer leur talent. Sur ce monde, les hommes n’acceptent plus de se rencontrer physiquement mais se « visionnent » grâce à des projections télévisées.
Or, un meurtre a été commis, un meurtre apparemment impossible puisque aucun Solarien n’aurait eu la force nerveuse suffisante pour s’approcher d’un de ses compatriotes. Qui plus est, un robot semble impliqué, ce qui est absurde, puisque les lois de la robotique interdisent à ces êtres de métal de causer le moindre tort aux hommes.

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— Il n’y pouvait peut-être rien. Si quelqu’un s’était présenté pour le voir, sans y être invité, totalement à son insu. Il n’aurait pas pu ne pas voir l’importun, aussi respectueux des usages que votre mari ait pu être.

— Peut-être, dit-elle, mais il aurait appelé les robots aussitôt pour expulser cette personne sur-le-champ. Et ça, j’en suis certaine. En outre, personne ne se serait risqué à venir voir mon mari sans y être invité. C’est absolument inconcevable ! Et, d’un autre côté, Rikaine n’aurait jamais invité personne à venir le voir. L’idée même en est ridicule.

— Votre mari a été tué par un coup d’instrument contondant, porté sur le crâne, n’est-ce pas ? dit doucement Baley. Vous êtes bien d’accord sur ce point ?

— Je suppose, oui. Il était tout couvert…

— Pour l’instant, je ne vous demande pas les détails. Y avait-il dans la pièce un instrument mécanique quelconque, qui eût permis à quelqu’un de fracasser le crâne de votre mari par télécommande ?

— Non. Bien sûr. Enfin, je n’en ai pas remarqué.

— Je puis vous assurer que s’il y avait eu là un engin de cette sorte, vous n’auriez pas manqué de le remarquer. Il s’ensuit donc que c’est une main qui tenait l’objet capable de fracasser un crâne d’homme et, deuxièmement, que c’est la même main qui l’a brandi et abattu. En conséquence, il devait y avoir quelqu’un à moins de deux mètres de votre mari pour commettre ce crime et, donc, être en présence de votre mari.

— Personne n’aurait pu être en sa présence, répondit-elle avec gravité. Un Solarien ne voit jamais personne.

— Si un Solarien voulait commettre un crime, ce n’est pas d’enfreindre le tabou de la « présence » qui le gênerait beaucoup, non ? (Il reconnaissait lui-même que cette affirmation manquait de fondement. Sur Terre, il avait connu le cas d’un meurtrier absolument amoral qui s’était laissé prendre parce qu’il n’avait pu se résoudre à violer la coutume du silence absolu à l’intérieur d’un bain public.)

Gladïa secoua la tête :

— Vous ne vous rendez pas compte de ce que représente la présence directe. Les Terriens voient en personne n’importe qui, n’importe quand, chaque fois que l’envie les en prend. Aussi, vous ne pouvez pas comprendre.

Elle semblait lutter contre une folle curiosité. Ses yeux reprirent un peu d’éclat.

— La vue, face à face, vous semble parfaitement normale, n’est-ce pas ?

— C’est une chose reconnue, répondit Baley.

— Cela ne vous gêne pas ?

— Pourquoi cela devrait-il nous gêner ?

— Eh bien ! les films ne disent rien là-dessus, et j’ai toujours voulu savoir… Puis-je vous poser une question ?

— Bon, allez-y, dit Baley flegmatique.

— Est-ce que l’on vous a assigné une épouse ?

— Je suis marié, mais non par assignation, autant que je sache.

— Et je ne me trompe pas en pensant que vous voyez votre femme chaque fois que vous en avez envie, et qu’elle aussi vous voit, et que, ni l’un ni l’autre, n’y trouvez à redire ?

Baley acquiesça d’un hochement de tête.

— Eh bien, lorsque vous la voyez, si vous avez seulement envie de… (Elle leva les mains. à hauteur des épaules, s’arrêtant comme pour chercher un vocable approprié. Puis elle essaya une autre tournure :) Pouvez-vous toujours, à n’importe quel moment… mais de nouveau sa phrase resta en suspens.

Baley n’offrait pas le moindre secours.

— Bon. Passons, dit-elle. Je ne sais pas pourquoi je vous ennuie avec ce genre de question pour l’instant. En avez-vous terminé avec l’interrogatoire ?

— Essayons encore une question, Gladïa, dit Baley. Laissons de côté le fait que personne ne pouvait voir votre mari. Supposez seulement que quelqu’un l’ait vu, qui aurait-ce pu être ?

— Inutile d’essayer de deviner. Personne, absolument personne.

— Pourtant, il y a eu quelqu’un. L’inspecteur Gruer m’a dit qu’il avait des raisons de soupçonner une personne. Vous voyez bien, donc, qu’il doit exister une personne pour avoir vu votre mari.

Un sourire las et sans joie s’ébaucha sur le visage de la jeune femme :

— Je sais bien à qui Gruer pense.

— Ouf ! A qui alors ?

Elle posa sa petite main sur sa poitrine.

— A moi.

6

Réfutation de la théorie

— J’aurais pu vous dire, Elijah, dit Daneel, prenant brusquement la parole, que cette conclusion était absolument évidente.

Baley lança un regard surpris à son coéquipier robot :

— Pourquoi était-ce si évident ? demanda-t-il.

— La dame elle-même reconnaît qu’elle était la seule personne qui avait, et la possibilité, et l’occasion de voir son mari. La situation sociale, sur Solaria, est telle qu’elle ne peut raisonnablement prétendre que quoi que ce soit d’autre puisse être la vérité. Il est certain que l’inspecteur Gruer est en droit de croire, et même doit croire, que la seule personne qu’un époux Solarien accepte de voir est sa propre épouse. Etant donné, alors, qu’une seule personne pouvait se trouver à distance de perception directe, une seule personne pouvait porter le coup fatal, une seule donc pouvait être le meurtrier, ou plus exactement la meurtrière.

« L’inspecteur Gruer, vous vous en souvenez, avait bien dit qu’une seule et unique personne pouvait avoir commis ce crime. Et toute autre était, à son avis, dans l’impossibilité matérielle la plus complète de le faire. Donc ?

— Il a dit aussi, rétorqua Baley, que cette même personne n’avait pu le commettre, elle non plus.

— Ce par quoi il voulait probablement dire que l’on n’avait pas trouvé d’arme sur les lieux du crime. Peut-être Mme Delmarre serait-elle en mesure d’expliquer cette anomalie ?

Il désigna avec la froide politesse des robots la direction où Gladïa se trouvait, assise, toujours dans le champ de vision des deux enquêteurs, les yeux baissés, les lèvres serrées.

Jehoshaphat ! pensa Baley, nous avons totalement oublié sa présence. C’était peut-être la contrariété qui la lui avait fait oublier, la contrariété causée par Daneel et ses considérations d’une froide logique et dépourvues de tout sentiment. Ou peut-être, se reprit-il, la contrariété de voir que lui, Baley, attaquait les problèmes sous un angle trop sentimental.

Il ne s’attarda pas à étudier le dilemme, mais dit :

— Je vous remercie, Gladia. Ce sera tout pour le moment. Vous pouvez faire couper la liaison de la manière qui convient. Au revoir.

Elle répondit doucement :

— En général, on se contente de dire : liaison terminée, mais je préfère cet « Au revoir ». Vous semblez gêné, Elijah. Je le regrette, parce que je me suis faite à l’idée que les gens pensaient que j’avais commis ce crime. Aussi, vous n’avez pas de raison de ressentir la moindre gêne.

— Est-ce vous qui l’avez commis, Gladïa? coupa Daneel.

— Non, dit-elle avec colère.

— Au revoir donc.

Elle disparut, alors que son visage restait encore marqué par la colère. Pendant un moment encore, Baley put ressentir l’emprise de ses extraordinaires yeux gris.

Elle pouvait bien dire qu’elle s’était faite à l’idée que les gens la prenaient pour une meurtrière, mais c’était un mensonge d’une évidence aveuglante. Sa colère parlait avec plus de sincérité.

Baley se demanda de combien d’autres mensonges elle avait pu se rendre coupable.

Maintenant, Baley se trouvait seul en compagnie de Daneel.

— Fort bien, Daneel, dit-il, mais je ne suis pas encore complètement stupide !

— Je n’ai jamais pensé que vous l’étiez, Elijah.

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