Isaac Asimov - Face aux feux du Soleil

Здесь есть возможность читать онлайн «Isaac Asimov - Face aux feux du Soleil» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Год выпуска: 1961, Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Face aux feux du Soleil: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Face aux feux du Soleil»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Nous connaissons déjà Elijah Baley et Daneel R. Olivaw qui menèrent une difficile enquête dans
.
C’est désormais sur la lointaine planète Solaria qu’ils vont devoir exercer leur talent. Sur ce monde, les hommes n’acceptent plus de se rencontrer physiquement mais se « visionnent » grâce à des projections télévisées.
Or, un meurtre a été commis, un meurtre apparemment impossible puisque aucun Solarien n’aurait eu la force nerveuse suffisante pour s’approcher d’un de ses compatriotes. Qui plus est, un robot semble impliqué, ce qui est absurde, puisque les lois de la robotique interdisent à ces êtres de métal de causer le moindre tort aux hommes.

Face aux feux du Soleil — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Face aux feux du Soleil», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Bon, je vois. Continuez, s’il vous plaît.

Mais Gladïa s’abstint, et au lieu de reprendre son témoignage, murmura :

— Cela vous gênerait-il que je prenne un réconfortant ?

— Je vous en prie. Faites donc.

Gladïa laissa glisser sa main du bord du fauteuil un instant. Moins d’une minute plus tard, un robot faisait silencieusement son entrée, portant une boisson chaude (Baley pouvait voir la vapeur s’élever de la tasse) que Gladïa prit avec plaisir. Elle but à petites gorgées, puis reposa la tasse.

— Ca va un peu mieux, dit-elle. Puis-je à mon tour vous poser une question personnelle ?

— Je ne vous en empêche pas, sourit Baley.

— Eh bien, j’ai là tout un tas de choses traitant de la Terre, et cela m’a toujours beaucoup intéressée, vous savez ; c’est un monde si bizarre ; (puis elle rougit et se reprit aussitôt) ce n’est pas ce que je voulais dire.

Baley fronça les sourcils :

— Tout monde peut paraître bizarre à ceux qui n’y vivent pas.

— Non, je voulais dire : c’est un monde si différent. De toute façon, la question que je voulais poser peut paraître très impolie, mais j’espère que pour un Terrien ce n’est pas une question impolie. Mais je n’oserai jamais la poser à un Solarien, pour rien au monde.

— Quelle question, Gladïa?

— C’est à propos de vous et de votre collègue, M. Olivaw, je crois ?

— Oui.

— Vous ne vous visionnez pas, n’est-ce pas ?

— Qu’entendez-vous par là ?

— Je veux dire que vous ne vous visionnez pas de loin. Vous vous voyez, vous êtes là, en personne, tous les deux.

— Matériellement parlant, dit Baley, nous sommes effectivement dans la même pièce, tous les deux.

— Vous pourriez le toucher, si vous le vouliez ?

— Oui, bien sûr.

Son regard passa de l’un à l’autre, et elle fit : « Oh ! »

Ce qui pouvait signifier n’importe quoi : dégoût, intérêt ? Un instant, Baley caressa l’idée de se lever, d’aller jusqu’à Daneel et de placer sa main en plein sur le visage de Daneel. Etudier les réactions de Gladia, face à ce genre de choses, aurait pu être intéressant.

Il reprit néanmoins :

— Nous en étions à ce moment du jour fatal, lorsque votre mari venait vous voir. Que s’est-il passé ?

Il était moralement certain que la digression qu’elle venait de faire, aussi intéressante qu’elle pût être d’un point de vue spéculatif, n’avait d’autre but immédiat que d’éviter de répondre à cette question.

Elle reprit la tasse et avala une gorgée. Puis :

— Il n’y a pas grand-chose à ajouter, en fait. J’ai vu qu’il avait du travail en train. Je savais d’ailleurs qu’il en aurait, il en avait toujours ; du travail constructif. Aussi je m’en retournai à mes occupations. Puis, peut-être un quart d’heure après, j’entendis un cri.

Elle s’arrêta et Baley l’incita à continuer :

— Quelle sorte de cri était-ce ?

— C’était Rikaine qui l’avait poussé, dit-elle. Mon mari. Un seul cri, pas de mot. Une sorte de cri de surprise. Non, pas de surprise, de stupéfaction, ou quelque chose comme ça. Je ne l’avais jamais entendu crier jusqu’alors.

Elle se couvrit les oreilles des mains, comme pour étouffer jusqu’au son de ce cri qui résonnait encore dans sa mémoire.

La serviette en profita pour glisser jusqu’à sa taille. Mais elle n’y prit pas garde et Baley se remit à contempler délibérément son carnet.

— Qu’avez-vous fait alors ? demanda-t-il.

— J’ai couru, couru. Je ne savais pas où il était.

— Mais j’ai cru comprendre que vous m’aviez dit qu’il était parti au laboratoire, celui qu’il avait fait faire dans vos appartements ?

— Oui, c’est là où il était parti, Elijah ! Mais moi je ne savais pas où c’était. Pas exactement en fait. Je n’y étais jamais allée. C’était son domaine. J’avais bien une vague idée de la situation du laboratoire, quelque part dans l’aile ouest, mais j’étais si émue que je n’ai pas même pensé à appeler mon robot. Il m’aurait guidée tout de suite, mais évidemment il fallait l’appeler pour qu’il vienne. Quand je suis arrivée là, j’avais tant bien que mal réussi à découvrir l’endroit, il était mort.

Elle s’arrêta tout net de parler et, ce qui porta au paroxysme l’embarras et la gêne de Baley, baissa la tête et se mit à pleurer. Elle n’essaya même pas de cacher son visage dans ses mains. Elle avait juste fermé les yeux et les larmes coulaient doucement le long des joues, presque sans un sanglot. A peine ses épaules tremblaient-elles de mouvements spasmodiques.

Puis elle ouvrit les yeux et elle le regarda, le visage ruisselant de pleurs.

— Je n’avais jamais vu de mort avant cela. Il était couvert de sang et sa tête était toute !… oh !… J’ai réussi à appeler un robot et il a fait venir les autres. Et je suppose qu’ils se sont occupés de Rikaine et de moi. Je ne sais plus, je ne me rappelle plus.

— Qu’entendez-vous par « ils se sont occupés de Rikaine » ? demanda Baley.

— Eh bien ! ils l’ont emporté et ont tout nettoyé. (Il y avait une pointe d’indignation dans le ton de sa réponse ; c’était une femme soucieuse de l’apparence de sa maison.) Tout était si dégoûtant.

— Et qu’est-il advenu du corps ?

Elle hocha la tête :

— Je ne sais pas. Il a été incinéré, je pense, comme tous les cadavres.

— Pourquoi n’avez-vous pas appelé la police ?

Elle le regarda avec des yeux ronds, et Baley se souvint : « C’est vrai, il n’y a pas de police. »

— Vous avez dû prévenir quelqu’un, je pense, reprit-il, puisque l’on s’est aperçu du décès.

— Les robots ont appelé un docteur. Et il fallait que j’appelle le bureau de Rikaine. Il fallait que les robots de là-bas sachent qu’il ne viendrait plus.

— Le docteur, c’était pour vous, je suppose ?

Elle n’avait jamais vu de cadavre auparavant. Elle n’avait jamais eu à voir du sang répandu, un crâne fracassé. Et si les rapports entre époux, sur Solaria, ne représentaient qu’un fil ténu et sans grande consistance, c’était tout de même en face d’un être humain décédé qu’elle s’était trouvée.

Baley ne voyait guère que dire, ni que faire. Il avait eu, tout d’abord, un élan instinctif, un désir de s’excuser. Mais, après tout, il ne faisait que son travail d’enquêteur de police. Cependant, sur ce monde, la police n’existait pas. Allait-elle comprendre, la pauvre petite, qu’il ne faisait que son devoir ?

Doucement, d’un ton aussi amical qu’il le pouvait, il demanda :

— Gladia, avez-vous entendu quelque chose ? Quelque chose d’autre que le cri poussé par votre mari ?

Elle releva la tête, le visage toujours aussi attirant, malgré son extrême désarroi ou peut-être encore plus séduisant de ce fait, et dit :

— Rien, je n’ai rien entendu.

— Pas de bruit de pas. Pas de voix.

Elle secoua la tête :

— Rien, pas un bruit.

— Lorsque vous avez découvert votre mari, il était seul, tout seul ? Vous étiez les deux seules personnes présentes sur les lieux ?

— Oui.

— Pas la moindre trace de quiconque qui aurait pu être là antérieurement ?

— Pas que je sache. Je me demande bien d’ailleurs comment quelqu’un aurait pu s’y trouver à un moment donné.

— Pourquoi cette phrase ? Que voulez-vous dire ?

Sur le moment, elle parut étonnée, puis, avec résignation :

— Ah ! c’est vrai. Vous venez de la Terre et je l’oublie toujours. Eh bien : c’est tout simplement qu’il était matériellement impossible que quelqu’un se trouvât dans la pièce. Mon mari ne voyait personne, sauf moi. Et ce, depuis son enfance. Ce n’était vraiment pas le type d’homme à voir quelqu’un. Non, pas Rikaine. C’était un homme à principes, respectueux des usages.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Face aux feux du Soleil»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Face aux feux du Soleil» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Face aux feux du Soleil»

Обсуждение, отзывы о книге «Face aux feux du Soleil» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x