• Пожаловаться

Robert Silverberg: La face des eaux

Здесь есть возможность читать онлайн «Robert Silverberg: La face des eaux» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1997, ISBN: 2-253-07191-9, издательство: Livre de poche, категория: Фантастика и фэнтези / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

любовные романы фантастика и фэнтези приключения детективы и триллеры эротика документальные научные юмористические анекдоты о бизнесе проза детские сказки о религиии новинки православные старинные про компьютеры программирование на английском домоводство поэзия

Выбрав категорию по душе Вы сможете найти действительно стоящие книги и насладиться погружением в мир воображения, прочувствовать переживания героев или узнать для себя что-то новое, совершить внутреннее открытие. Подробная информация для ознакомления по текущему запросу представлена ниже:

Robert Silverberg La face des eaux

La face des eaux: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «La face des eaux»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Hydros est une planète-océan où vivent en bonne intelligence les Gillies, premiers habitants de ce monde, et quelques humains, sur des îles flottantes construites par les Gillies. Mais lorsque l’armateur Delagard commet l’irréparable, les Gillies décident de chasser les humains. Où fuir ? L’espace est inaccessible. Il ne reste à Lawler, le médecin, et à ses compagnons qu’à se confier à l’océan, sur les vaisseaux de Delagard, en espérant rejoindre le continent mythique nommé la Face des eaux, de l’autre côté du monde. S’il existe…

Robert Silverberg: другие книги автора


Кто написал La face des eaux? Узнайте фамилию, как зовут автора книги и список всех его произведений по сериям.

La face des eaux — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «La face des eaux», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Telle était l’idée extravagante qui avait tenu Lawler éveillé toute la nuit. Il n’avait pourtant pas accoutumé de se laisser entraîner dans des divagations de ce genre. Loin de posséder le génie de son père, Lawler était un praticien sérieux et relativement compétent qui, dans des conditions difficiles, faisait dans l’ensemble du bon travail. Les années passées à exercer la médecine avaient fait de lui un homme réaliste et pratique dans la plupart des domaines. Malgré cela, il avait acquis la conviction cette nuit-là qu’il était le seul en mesure de convaincre les Gillies de laisser une installation de dessalement se greffer sur leur centrale électrique. Oui, il réussirait là où tous les autres avaient échoué !

Lawler n’ignorait pas que les chances étaient minimes. Mais, à l’approche de l’aube et après une nuit de veille, les probabilités de succès apparaissent souvent plus grandes qu’à la lumière crue du jour.

Le seul courant électrique disponible sur l’île provenait de piles chimiques inefficaces, faites de disques de zinc et de cuivre empilés, séparés par des bandes de papier d’algue rampante imbibées d’eau fortement salée. Les Gillies, appelés aussi Hydrans ou Habitants, la race dominante de l’île et de toute la planète où Lawler avait passé sa vie entière, s’étaient toujours efforcés de trouver un meilleur moyen de produire de l’électricité. Et maintenant, s’il fallait en croire la rumeur, leur nouvelle centrale électrique se trouvait presque opérationnelle ; ce n’était qu’une question de jours, une semaine au plus. Si les Gillies menaient leur entreprise à bien, le progrès serait considérable pour les deux races. Ils avaient déjà accepté en rechignant de laisser les humains utiliser une partie de leur électricité, ce que tout le monde s’accordait à trouver formidable. Mais il serait encore plus formidable pour les soixante-dix-huit humains ayant tout juste de quoi vivre sur l’étroite parcelle de terre ferme qu’était l’île de Sorve que les Gillies se laissent convaincre que leur centrale soit également utilisée pour le dessalement de l’eau de mer afin que les humains ne dépendent plus pour leur consommation d’eau douce de précipitations aussi rares qu’irrégulières. Même pour les Gillies, il devait être évident que la vie deviendrait beaucoup plus facile pour leurs voisins humains s’ils pouvaient compter sur un approvisionnement sûr et illimité en eau douce.

Mais il allait sans dire que les Gillies n’avaient jusqu’alors manifesté aucun intérêt pour cela. Jamais ils n’avaient fait le moindre effort pour faciliter la vie à la poignée d’humains vivant à leurs côtés. L’eau douce était vitale pour les humains, mais les Gillies s’en moquaient éperdument. Tout ce dont les humains pouvaient avoir besoin, tout ce qu’ils pouvaient désirer ou espérer les laissait totalement indifférents. Et c’est l’espoir de changer cela tout seul, grâce à son pouvoir de persuasion, qui avait empêché Lawler de fermer l’œil cette nuit-là. Qui ne risque rien n’a rien, que diable !

Lawler était sorti pieds nus et ne portait pour tout vêtement qu’une sorte de pagne jaune de feuilles de laitue de mer autour des reins. En cette fin de nuit tropicale, l’air était chaud et lourd, la mer calme. L’île, cet entrelacs de tissus vivants, semi-vivants ou déjà morts, qui dérivait à la surface d’un océan occupant toute la planète, oscillait imperceptiblement sous ses pieds. Comme toutes les îles habitées d’Hydros, Sorve n’était pas ancrée dans une surface solide ; elle vagabondait librement et se déplaçait au gré des courants et des vents, ou encore d’un raz de marée. Lawler sentait sous ses pieds l’enchevêtrement dense des tissus constituant le sol qui se détendait et se contractait sans relâche, et il entendait les clapotements de la mer deux mètres en contrebas. Mais il marchait d’un pas souple et léger, son corps long et mince s’accordant automatiquement au rythme des mouvements de l’île. La chose la plus naturelle du monde, pour lui.

Mais la douceur de la nuit était trompeuse. Pendant la majeure partie de l’année, Sorve n’était assurément pas un endroit où il faisait bon vivre. Le climat de l’île offrait une succession de périodes de temps chaud et sec, et de temps froid et humide ; seul le bref intermède estival pendant lequel Sorve dérivait dans des eaux équatoriales au climat chaud et humide donnait une illusion de bien-être et de quiétude. La nourriture était abondante et la douceur de l’air emplissait les insulaires de joie. Le reste de l’année, la vie était infiniment plus âpre.

Sans se presser, Lawler contourna la citerne et descendit la rampe menant à la terrasse inférieure qui allait en pente douce jusqu’au rivage. Il longea les bâtiments dispersés du chantier naval d’où Nid Delagard dirigeait son empire maritime et les usines des quais aux formes indistinctes et arrondies où différents métaux – nickel, fer et cobalt, vanadium et étain – étaient extraits des tissus d’animaux marins des espèces les plus simples par des procédés lents et primitifs. Lawler ne distinguait pas grand-chose dans l’obscurité, mais, après quarante années passées sur l’île exiguë, il n’éprouvait aucune difficulté à trouver son chemin.

Le grand bâtiment de deux étages qui abritait la centrale électrique se trouvait juste à sa droite, un peu plus loin, au bord de l’eau. Lawler continua dans cette direction.

Rien n’annonçait encore le lever du jour dans le ciel d’un noir d’encre. Certaines nuits, Aurore, la planète sœur d’Hydros, brillait au firmament comme un gros œil bleu-vert, mais cette nuit-là, Aurore était absente et elle baignait de son vif éclat les eaux mystérieuses, encore inexplorées, de l’autre hémisphère. Mais l’une des trois lunes était visible, point minuscule de vive lumière blanche à l’orient, tout près de l’horizon. Et des étoiles scintillaient partout, poussière brillante et argentée parsemant les ténèbres de la voûte céleste. Cette infinité d’astres lointains formait une miroitante toile de fond qui faisait ressortir l’unique constellation visible au premier plan, la Croix d’Hydros : deux rangées flamboyantes d’étoiles s’étirant à travers le ciel et se croisant à angle droit, un double chapelet cintré, l’un reliant les deux pôles de la planète, l’autre suivant résolument l’axe de l’équateur.

Les étoiles de Lawler, les seules qu’il eût jamais vues ! Né sur Hydros où sa famille vivait depuis cinq générations, il n’était jamais allé sur aucune autre planète et il savait qu’il ne le ferait jamais. Il connaissait l’île de Sorve aussi bien que sa propre peau, mais il lui arrivait pourtant de se trouver brusquement en proie à un sentiment terrifiant de confusion, d’avoir l’impression que plus rien ne lui était familier et de s’y sentir étranger. Des moments où il lui semblait qu’il venait de débarquer le jour même sur Hydros, tel un naufragé de l’espace venu de quelque patrie lointaine et tombé comme une étoile filante. Il lui arrivait parfois de former dans son esprit l’image brillante de la Terre, la planète mère, aussi resplendissante que n’importe quelle autre étoile, avec ses vastes océans d’azur séparés par les gigantesques étendues de terre d’un vert doré appelées continents, et il songeait : Voilà ma patrie, voilà ma vraie patrie. Lawler se demandait si les autres humains vivant sur Hydros éprouvaient la même chose. Probablement, même si personne n’en parlait jamais. N’étaient-ils pas tous des étrangers sur Hydros ? La planète appartenait aux Gillies et tout le monde, tous les humains sans exception, s’y était installé sans y avoir été invité.

Читать дальше
Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «La face des eaux»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «La face des eaux» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё не прочитанные произведения.


Robert Silverberg: The Face of the Waters
The Face of the Waters
Robert Silverberg
Robert Silverberg: Les monades urbaines
Les monades urbaines
Robert Silverberg
Robert Silverberg: Chroniques de Majipoor
Chroniques de Majipoor
Robert Silverberg
Robert Silverberg: Valentin de Majipoor
Valentin de Majipoor
Robert Silverberg
Ursula Le Guin: L'autre côté du rêve
L'autre côté du rêve
Ursula Le Guin
Отзывы о книге «La face des eaux»

Обсуждение, отзывы о книге «La face des eaux» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.