Isaac Asimov - Les robots de l'aube

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Quand Elijah Baley, le célèbre agent de la Sûreté interplanétaire, arrive sur Aurora, il pressent qu’il va au-devant de sa plus difficile et périlleuse mission. Impossible pourtant de se récuser : le statut de la Terre en dépend, et le destin futur de l’Univers.
Il s’agit pour lui de découvrir qui, pour la première fois dans la Galaxie, s’est rendu coupable du meurtre de Jander Panell, le robot positronique le plus sophistiqué jamais créé, et qui atteignait un degré d’« humanité » très supérieur à tout ce que le Dr Susan Calvin aurait pu imaginer.
D’autres découvertes stupéfiantes attendent Elijah Baley sur Aurora, une planète dont les rites sexuels comportent peu de tabous et où il n’est pas interdit à une femme de s’éprendre follement d’un robot…

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— Et vous ne construisez plus de robots humaniformes, maintenant ?

— Non. Mais venez, dit Fastolfe en se frottant les mains. Allons déjeuner… Je ne pense pas, monsieur Baley, que sur la Terre la population soit habituée à ce que j’appellerai les aliments naturels. Nous avons une salade de langoustines, avec du pain et du fromage ; du lait si vous le désirez ou tout un assortiment de jus de fruits. C’est un repas très simple. Une glace pour le dessert.

— Des plats traditionnels de la Terre, qui n’existent plus que dans notre ancienne littérature.

— Rien de tout cela n’est tout à fait courant à Aurora, mais j’ai pensé qu’il ne conviendrait pas de vous soumettre à notre version de la gastronomie, qui comporte des aliments et des épices strictement aurorains. Ces goûts-là doivent être acquis… Venez avec moi, monsieur Baley. Il n’y aura que nous deux, alors nous ne nous soucierons pas de protocole, pas plus que nous n’observerons de rites inutiles.

— Merci, répondit Baley. Vous êtes tout à fait prévenant. Pendant le voyage, je me suis soulagé de l’ennui en visionnant assez attentivement des ouvrages traitant d’Aurora, et je sais que la politesse exige aux repas tout un cérémonial que je redoute un peu.

— Vous n’avez rien à redouter.

— Pourrions-nous passer outre au cérémonial, au point de parler affaires pendant le repas, docteur Fastolfe ? Je ne dois pas perdre de temps.

— Je vous comprends. Bien entendu, nous parlerons de nos affaires et je pense pouvoir compter sur vous pour ne dire mot à personne de cette entorse à la bienséance. Je ne voudrais pas être chassé de la bonne société, dit Fastolfe en riant. Notez que j’ai tort de rire. Cela n’a rien de risible. Une perte de temps risque d’être plus qu’un simple inconvénient. Elle pourrait aisément être fatale.

15

La pièce que quittait Baley était austère : quelques sièges, une commode, un instrument ressemblant à un piano mais dont les touches étaient remplacées par des soupapes de cuivre, aux murs quelques dessins abstraits qui semblaient scintiller. Le sol était un damier lisse de diverses nuances de marron, peut-être pour rappeler le bois qui, tout en étincelant de reflets comme s’il venait d’être ciré, n’était pas du tout glissant.

La salle à manger, tout en ayant le même sol, était totalement différente. C’était une longue pièce rectangulaire surchargée de décorations. Elle contenait six grandes tables carrées, manifestement des modules pouvant être assemblés de diverses manières. Un bar s’appuyait contre un des murs les plus courts, plein de bouteilles de diverses couleurs devant un miroir incurvé qui agrandissait presque à l’infini la salle qu’il reflétait. Contre l’autre petit mur, quatre niches étaient ménagées ; un robot attendait dans chacune d’elles.

Les deux longs murs s’ornaient de mosaïques aux couleurs changeantes. L’une représentait une scène planétaire mais Baley ne sut pas si c’était Aurora, une autre planète ou un monde totalement imaginaire. A une extrémité, il y avait un champ de blé (ou quelque chose d’approchant) plein d’instruments aratoires compliqués, tous contrôlés par des robots. Tandis que l’œil passait le long du mur, le champ faisait place à des habitations humaines dispersées pour devenir, à l’autre extrémité, ce que Baley prit pour la version auroraine d’une Ville.

L’autre grand mur était astronomique. Une planète d’une couleur bleu-blanc, éclairée par un lointain soleil, reflétait la lumière de telle façon que, même en l’examinant de près, on ne pouvait chasser l’impression qu’elle tournait lentement sur elle-même. Les étoiles qui l’entouraient, certaines un peu ternes, d’autres brillantes, semblaient aussi changer de conformation mais lorsque l’œil se concentrait sur un petit groupe et y restait fixé, ces étoiles paraissaient immobiles.

Baley trouva tout cela déroutant et plutôt pénible.

— Une œuvre d’art, monsieur Baley, lui dit Fastolfe. Bien trop chère pour ce qu’elle vaut, mais Fanya la voulait. Fanya est ma partenaire actuelle.

— Se joindra-t-elle à nous, docteur Fastolfe ?

— Non, je vous l’ai dit, il n’y aura que nous deux. Je l’ai priée de rester pour le moment dans ses appartements. Je ne veux pas la soumettre au problème qui nous préoccupe. Vous le comprenez, j’espère ?

— Oui, bien sûr.

— Venez. Asseyez-vous, je vous en prie.

Une des tables était mise, avec des assiettes, des coupes et des couverts complexes dont certains étaient nouveaux pour Baley. Au centre, il y avait un assez haut cylindre effilé, qui ressemblait au pion géant d’un jeu d’échecs et paraissait taillé dans une substance rocheuse grise.

Baley, en s’asseyant, ne put résister à l’envie d’allonger le bras pour le toucher du doigt.

Fastolfe sourit.

— C’est un épiceur. Il possède des commandes simples, permettant à la personne qui s’en sert d’ajouter une quantité donnée de n’importe lequel des douze condiments différents, à n’importe quelle partie d’un plat. Pour faire cela correctement, on prend l’épiceur et on se livre à certaines évolutions assez complexes, qui n’ont aucune signification en soi mais qui sont extrêmement appréciées par les Aurorains distingués, et symbolisent pour eux la grâce et la délicatesse avec lesquelles chaque repas doit être servi. Quand j’étais plus jeune, je savais, avec le pouce et deux doigts, faire la triple évolution et produire du sel à l’instant où l’épiceur touchait le creux de ma main. Si j’essayais maintenant, je risquerais fort d’assommer mon invité. J’espère que vous ne m’en voudrez pas de ne pas le tenter.

— Je vous supplie de n’en rien faire, docteur Fastolfe !

Un robot plaça la salade sur la table, un autre apporta un plateau de jus de fruits, un troisième le pain et le fromage, le quatrième déplia les serviettes. Tous les quatre coordonnaient leurs mouvements à la perfection, ils ne se heurtaient jamais et évoluaient sans la moindre difficulté. Baley les observa avec stupéfaction.

Ils se trouvèrent enfin, sans aucune concertation apparente, chacun d’un côté de la table. Ils reculèrent ensemble, s’inclinèrent et pivotèrent à l’unisson, et retournèrent vers les niches le long du mur du fond. Baley s’aperçut alors de la présence de Daneel et de Giskard dans la pièce. Il ne les avait pas vus entrer. Ils attendaient dans des niches qui, on ne sait comment, étaient apparues dans le mur au champ de blé, Daneel étant le plus près de la table.

— Maintenant qu’ils sont partis…, dit Fastolfe, puis il s’interrompit et secoua légèrement la tête d’un air confus. Sauf qu’ils ne sont pas partis. Généralement, il est d’usage que les robots s’en aillent avant que le déjeuner commence réellement. Les robots ne mangent pas. Les êtres humains, si. Il est donc logique que ceux qui mangent le fassent et que ceux qui ne mangent pas disparaissent. C’est devenu un rite de plus. Il serait inconcevable de manger avant le départ des robots. Mais dans ce cas précis…

— Ils ne sont pas partis.

— Non. J’ai pensé que la sécurité passait avant l’étiquette et aussi que, puisque vous n’êtes pas aurorain, vous ne vous en formaliseriez pas.

Baley attendit que Fastolfe commence. Le savant prit une fourchette et Baley l’imita. Fastolfe s’en servit, lentement, permettant à Baley de voir exactement comment il s’y prenait.

Avec précaution, Baley mordit dans une queue de langoustine et la trouva délicieuse. Il reconnaissait le goût, un peu comme celui de la pâte de langoustine en tube produite sur la Terre, mais infiniment plus subtil et savoureux. Il mâcha lentement et, pendant un moment, malgré sa hâte de commencer son enquête tout en déjeunant, il trouva tout à fait impensable de faire autre chose que d’accorder son attention au menu.

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